Le milieu de terrain offensif de l’Olympique de Marseille, Foued Kadir est en train de vivre l’un des plus durs moments de sa carrière.

Installé dans le loft marseillais en compagnie des indésirables, l’ancien joueur de Valenciennes ne sait pas de quoi sera fait son avenir. Si le nouvel entraîneur phocéen, Marcelo Bielsa, lui a fait comprendre qu’il ne comptait pas sur lui pour la saison prochaine, le joueur n’a toujours pas trouvé de point de chute pour le nouvel exercice. En effet, le joueur qui a été prêté à Rennes lors de la saison passée n’a pas convaincu les dirigeants bretons de lever l’option d’achat qui n’était pas excessive. Revenu du côté de son club, le joueur s’entraîne à présent à part avec le reste des indésirables marseillais. D’ailleurs, le joueur ne peut ni parler avec l’entraîneur ni avec son président pour on ne sait quelle raison. La direction olympienne a décidé que ces joueurs n’étaient plus les bienvenus et qu’ils devaient avant tout trouver preneur car il n’était pas question qu’ils soient réintégrés dans le groupe professionnel.

Aucune offre à l’horizon

Lorsque la décision a été prise de se séparer du joueur, il était à ce moment là, très convoité par la formation bretonne de Guingamp qui était disposée à négocier avec son homologue de Marseille pour le transfert de Kadir à Guingamp. Les dirigeants marseillais n’ont pas mis la barre très haut puisque la presse locale parle de 500 000 € comme clause de départ. Cependant, ladite équipe de Ligue 1 n’est jamais revenue à la charge. Idem pour la formation de Saint-Etienne qui, par le biais de son entraîneur, Christophe Galtier, a assuré : «Nous étions intéressés par le profil de ce joueur, mais Saint-Etienne n’est pas revenu à la charge.» Ce qui fait que le joueur voit son avenir s’inscrire dans le flou le plus total.

Même la Bundesliga qui était décrite comme un point de chute possible s’éloigne, il ne ferait plus partie des plans de certaines formations qui se seraient intéressées à lui. Ce qui fait qu’aujourd’hui, Foued Kadir est loin, très loin d’être sorti de cette galère.

I. Z.