Ibrahima Sylla, l’attaquant qui défraie la chronique cet été par sa situation, pourrait finalement ne pas signer au MCA. Lui qui ne cessait de réclamer qu’il était libre de tout engagement, puisque la FIFA l’a libéré, mais entre-temps, il est resté lié avec les Harrachis. Il a fallu que les Mouloudéens négocient sa libération pour assurer sa résiliation. Une résiliation que Sylla refuse de signer.

Du côté harrachi, on parle de 5 mois de salaire que Sylla n’a pas touché. Alors que le concerné parle de 7 mois (pour rappel, Sylla touchait un salaire de 50 millions). Les Harrachis assurent que la direction lui avait remis un chèque qu’il n’avait pas voulu prendre. Le joueur avait assuré, dans ce cas, que dans son contrat, il y avait mention de revoir son salaire à la hausse au cas où il réussissait une belle moitié de saison. Ce qu’avait fait Sylla et donc, pour lui, la direction de l’USMH se devait de l’augmenter. Comme rien n’a été fait, le joueur avait assuré qu’il a saisi la FIFA pour avoir gain de cause. Il avait assuré qu’il était libre de tout engagement depuis le 8 juin dernier. Entre-temps, le joueur est allé en Turquie pour se préparer avec les Mouloudéens. Les responsables de la Ligue nationale de football ont avisé le Mouloudia qu’ils doivent régler le cas Sylla, car il risque d’être qualifié pour les Harrachis. Les Mouloudéens ont rencontré la direction harrachie au siège du club. Les deux parties ont discuté longuement avant de s’entendre sur la somme de 300 millions. Le MCA remet le chèque aux Harrachis. Normalement, tout devait être réglé et il ne restait que la signature du joueur afin qu’il devienne Mouloudéen. Seulement, la veille de l’Aïd, alors que les dirigeants mouloudéens pensaient que ça allait être juste une formalité, ils se sont aperçus que la situation se compliquait. Déjà, Sylla a refusé de signer sa résiliation. Il a fait comprendre aux Mouloudéens qu’il ne va pas laisser ses 7 mois de salaires partir en fumée. Il a assuré aux Mouloudéens qu’il est libre et qu’il a saisi la FIFA, mais que les Harrachis n’avaient pas répondu à la correspondance de cette plus haute instance de football. Néanmoins, il faut savoir que les Harrachis avaient bel et bien répondu. En fait, comme c’est la FAF qui a demandé des explications à l’USMH, car la FAF a reçu un courrier de la FIFA, les Harrachis ont envoyé tout le dossier. Il était en béton et c’est pour cela que la LNF a conseillé les Mouloudéens de négocier la libération avec les Harrachis, car Sylla était en route pour être qualifié à l’USMH. Comme les arriérés sont une affaire entre le joueur et les Harrachis, la direction du MCA lui a demandé de signer son contrat pour tout régler avant la fermeture des transferts et poursuivre les Harrachis pour toucher son dû comme le font plusieurs joueurs. Seulement, quand les négociations débutent, le joueur fait savoir au président Taleb qu’il a des contacts en Arabie Saoudite et qu’il a envie d’avoir un salaire de 200 millions par mois. Les Mouloudéens lui ont fait savoir qu’ils ont payé sa libération et donc, il ne peut lui assurer ce chiffre et qu’il doit revoir sa demande à la baisse. Une source proche de la direction nous a assurés que les dirigeants voulaient lui offrir 150 millions. Mais les deux parties ne se sont pas entendues sur le chiffre. Ainsi, la veille de l’Aïd, Sylla a quitté l’hôtel El Biar où il s’est réuni avec les Mouloudéens sans signer son contrat. Il ne reste que quelques heures avant la fermeture du mercato, personne ne sait si Sylla sera Mouloudéen ou pas. Affaire à suivre.

A.Z.

 

Sylla : «Pourquoi racheter ma libération alors que je suis libre ?»

La veille de l’Aïd, vous avez rencontré les dirigeants du MCA à l’hôtel El Biar, le confirmez-vous ?

Effectivement, j’ai rencontré les dirigeants du MCA afin de négocier. Seulement, j’étais très surpris. Les Mouloudéens ont arrangé mon transfert à l’amiable avec les Harrachis. Ils ont donné le chèque au président Laïb sans que je sois présent.

Parce que vous étiez en Turquie, mais qu’est-ce qui aurait changé ?

Je n’aurais pas accepté le rachat de ma libération. J’ai un document de la FIFA qui me donne tous les droits. Les Harrachis ne m’ont pas payé sept mois de salaire. Donc, je suis libre et la FIFA avait envoyé un communiqué au niveau de la direction harrachie, mais celle-ci n’a pas voulu répondre. Moi, je n’avais pas l’intention de racheter ma libération. Je voulais être libre et avoir mon argent aussi. Je ne vais pas céder mes 7 mois de salaires.

La date butoir des transferts est pour jeudi à minuit, donc, il y a risque de ne pas pouvoir signer au MCA ?

Oui, je sais que jeudi c’est le dernier jour des transferts. Cela dit, je ne vous cache pas que je ne compte pas laisser filer mon argent. Je veux toucher mon dû et si le destin décide autrement, alors, ce sera comme ça. Moi, je sais que je suis dans mon droit et les Mouloudéens auraient dû juste suivre la procédure, ils n’avaient pas à payer ma libération.

Mais la LNF a avisé les Mouloudéens que s’ils ne négocient pas votre libération, vous serez qualifié à l’USMH…

Je sais que les Mouloudéens ont entendu dire que Sylla allait être qualifié pour l’USMH. Je suis un étranger et c’est la FIFA qui me qualifie surtout qu’il y a un litige entre moi et le club avec lequel je suis lié. Pour moi, Laïb a bien roulé la direction du MCA. Il a précipité les choses à son avantage. Moi, je vais suivre la procédure pour faire valoir mes droits. Lors de ma réunion la veille de l’Aïd avec les dirigeants du MCA, j’étais vraiment surpris de voir que les Mouloudéens ont racheté ma libération. J’ai fait savoir au président Taleb que je n’accepte pas cette façon de faire et que je veux avoir mes arriérés de salaire tout simplement. 

Que devaient faire, à votre avis, les Mouloudéens ?

Il devait envoyer une note officielle à la FIFA, et il n’est pas trop tard pour le faire afin d’expliquer toute la situation. Ainsi, tout le monde gagnera dans cette affaire. La direction doit mentionner la somme qu’elle a versée pour les Harrachis. En ce qui me concerne, je suis libre et j’ai tous les droits.

Est-ce qu’il y a une autre rencontre avec les Mouloudéens pour négocier votre engagement avec eux ?

Normalement oui, dans les prochaines heures. Moi, ce qui me préoccupe vraiment, ce sont mes salaires que je veux toucher de l’USMH. Après, on fera ce qu’il faut pour trouver la solution qui arrange tout le monde.

1. A.   Z.

 

La réunion organisationnelle de la Supercoupe s’est déroulée dimanche à Blida

C’est dimanche dernier à 11h que les Mouloudéens et les Usmistes se sont rencontrés avec le chef de cabinet du wali, les responsables de la sécurité, ceux de Mobilis et bien sur de l’OPOW afin de s’entendre sur l’organisation du match de la Supercoupe prévu le 9 août prochain.

En effet, du côté mouloudéen, il y avait le directeur général, Hariti, le directeur de sponsoring et de marketing, Hadj Ahmed, et le nouveau directeur administratif, Mohamed Yadene. Les Mouloudéens sont arrivés à l’heure pour connaître ce qu’il en est de l’organisation de ce rendez-vous tant attendu par les Algérois. Avec le nouveau sponsor qui a remplacé Ooredoo, à savoir l’opérateur de téléphonie mobile, Mobilis, tout le monde s’est entendu sur ceci :

22 000 tickets se vendront à Tchaker le jour du match

Le stade Tchaker peut accueillir 30 000 places, seulement pour assurer des places aux officiels, les responsables ont décidé donc de mettre 22 000 places à la disposition des supporters. A la différence de la finale de la Coupe d’Algérie où chaque équipe avait son quota avec des tickets de couleur différente afin de différencier entre les supporters usmistes et ceux du MCA, cette fois-ci, ce sera un seul billet identique pour tous. Ainsi, les 22 000 tickets ne seront pas confiés aux deux directions des deux clubs. Mais ce sont les responsables de l’OPOW qui se chargeront de la vente des billets.

La vente débutera le jour du match

Pour s’offrir le sésame qui donnera accès aux gradins de Tchaker le 9 août prochain, date du match de la Supercoupe, il faudra attendre le jour du match, puisque les responsables ont décidé que la vente des billets se fera le jour même du match, dans la matinée. Pour eux, c’est un temps suffisant pour écouler tous les billets mis en vente.

Le prix du ticket fixé à 300 DA

Lors de cette réunion d’organisation, il a été aussi décidé du coût du billet d’entrée. En effet, celui-ci sera vendu à 300 DA. Les supporters pourront suivre le match à un prix jugé raisonnable par les responsables. Afin de faciliter l’opération de vente, tous les guichets du stade Tchaker seront ouverts et chaque supporter pourra acheter trois tickets.

Ouverture des portes à partir de 10h

Même si le match de la Supercoupe est prévu dans la soirée, à 20h30, les responsables ont décidé d’ouvrir les portes dès la matinée. Donc, les portes du stade seront ouvertes au public des deux équipes à partir de 10h du matin. Ceux qui achèteront leurs billets pourront rentrer directement prendre place sur les gradins du stade Tchaker. Ce sera aussi l’occasion pour les fans de placer leurs banderoles afin d’assurer l’animation comme à l’accoutumée. Il y aura de l’eau qui sera assuré pour que les présents ne souffrent pas de la soif.

Les gradins du stade divisés en deux, les Chnaoua à gauche

Si lors de la finale de la Coupe d’Algérie, le Mouloudia d’Alger avait hérité du côté droit, cette fois-ci, c’est sur la gauche que les fans seront placés. Ainsi, le nombre de places dans les gradins a été divisé en deux, à savoir 11 000 places pour chaque galerie. La réunion d’organisation s’est déroulée dans une très bonne ambiance. L’ensemble était d’accord sur tous les points. Reste la réunion technique que devrait se faire dans les jours à venir.

1. A.   Z.

 

La tenue de la Supercoupe arrivera cette semaine

Le Mouloudia d’Alger se prépare pour le rendez-vous de la Supercoupe. JOMA est en train de préparer une nouvelle tenue à l’occasion. Celle-ci devrait arriver cette semaine à destination.

 

Reprise aujourd’hui à 19h

Le premier responsable de la barre technique du Mouloudia d’Alger, Boualem Charef, a programmé la reprise des entraînements pour ses poulains aujourd’hui à 19h sur le terrain principal du 5-Juillet. Les équipiers de Djalit devront se présenter  aujourd’hui à 19h pour la suite de la préparation.

 

 

Sackey, des soucis avec la PAF

 

Les Vert et Rouge sont rentrés samedi dernier, à 23h50, au pays. Un retour marqué par les soucis qu’a eus Sackey avec la PAF à cause de son visa ayant expiré.

 

Alors que toutes les formalités se déroulaient dans une bonne ambiance à l’aéroport international d’Alger, tout change subitement quand arrive le passeport de Sackey. Son visa avait expiré. Il ne peut pas avoir accès. Les dirigeants du Mouloudia d’Alger passent à l’action et feront tout pour régler le problème. Après un long moment, le joueur a pu partir à l’hôtel El Biar afin de se reposer. Seulement, il sait que cette solution est provisoire, il faudra que la direction du Mouloudia règle une fois pour toutes la situation de ce joueur. Sackey ne veut pas être dans une situation irrégulière. Il ne veut pas devenir un sans-papier. La direction devrait, a-t-on appris, arranger les choses au plus tard la semaine prochaine afin que Sackey puisse avoir un permis de travail qui lui permettrait de rester en Algérie avec le MCA sans soucis. Mis à part ce petit incident, rien à signaler. Bien organisée, la délégation mouloudéenne a pu tout régler en un temps record. Le retour des Mouloudéens s’est effectué dans de très bonnes conditions. Tout le monde était impatient de quitter l’aéroport afin de rejoindre les siens pour se ressourcer et arriver à temps pour passer les fêtes de l’Aïd en famille, avant la reprise du travail.

A. Z.