La délégation harrachie devait être à Alger avant le coucher du soleil. C’est par un vol d’Air Algérie via l’aéroport d’Annaba qu’elle devait rejoindre la capitale. L’USMH devait embarquer à 17h30, mais la compagnie aérienne algérienne a accusé un retard de plus de quatre heures, et l’avion n’a décollé qu’à 21h30. Cela a bien évidemment irrité et épuisé tous les voyageurs de ce vol, et surtout les Harrachis auxquels il avait fallu tout l’après-midi pour se déplacer du lieu du stage à Aïn Draham dans la région de Tabarka jusqu’à l’aéroport algérien, sans compter le temps d’attente du contrôle douanier à la frontière tuniso-algérienne.
Frontières
A l’arrivé de l’USMH aux frontières, au moment du contrôle, un douanier tunisien a saisi l’occasion du passage de cette équipe de football pour demander qu’on lui donne un ballon. Un membre de la délégation harrachie lui en donne un. Cela n’a pas été apprécié par l’entraîneur en chef, Abdelkader Iaïche, qui a refusé de revenir à Mohammedia avec un ballon en moins. Surpris par la réaction du coach, le douanier a restitué le ballon. Ce petit incident a peut être été la cause du long et strict contrôle douanier dont l’USMH a été l’objet. Cela a duré presque deux heures, les douaniers ont été très minutieux, le moindre objet a été soumis à une vérification…
Air Algérie
Après avoir passé la frontière, le voyage a continué normalement en direction de l’aéroport d’Annaba pour rejoindre Alger par un vol d’Air Algérie. Mais à la surprise générale et pour une journée de Ramadhan, dès que les Harrachis sont arrivés au lieu d’embarquement, ils ont appris que le décollage de l’avion, qui devait se faire à 17h30, a été retardé de quatre longues heures, soit jusqu’à 21h30. Ce retard anormal n’a même pas été justifié par les responsables d’Air Algérie à des voyageurs qui étaient au bord de l’épuisement. Ces mêmes voyageurs ont dû rompre le jeûne à l’aéroport même avec des plats de fortune servis par la compagnie algérienne, qui n’auraient même pas rassasié un enfant. C’est ce long périple que l’USMH a enduré pendant son retour au pays sans que les joueurs perdent leur sourire.
Ambiance
Entre Harrachis, l’ambiance était excellente, de quoi faire oublier les longues heures d’attente. Les joueurs ont blagué, joué et avaient un bon moral. Comme d’habitude, c’est le défenseur Mazari qui est l’animateur du groupe en dehors des séances de travail notamment. Son sens de l’humour a fait oublier à tout ses coéquipiers la fatigue puisqu’on n’a pas cessé de se titiller même dans l’avion.
S. B.
Gherbi, Tiaïba et Laribi sont rentrés par route
Ces trois joueurs ont préféré revenir au pays par route, car ils n’habitent pas très loin des frontières est de l’Algérie. Gherbi habite à Bouira, Tiaïba à Bordj Bou-Arréridj et Laribi à Sour El-Ghozlane. C’était plus bénéfique pour eux que d’aller jusqu’à Alger et de reprendre ensuite la route pour rendre visite à leur famille.
Bechouche, Haniched et Benomar matinaux
Les trois membres du staff d’Yaïche ont eux aussi préféré rejoindre Alger par route. Ils ont plié bagages à 2h du matin. Ils étaient d’ailleurs les premiers à arrivés à Alger.
Les actionnaires à l’accueil
Les hommes d’Yaïche ont eu droit à un accueil exceptionnel de la part des dirigeants de leur club. C’est le président Laïb qui s’est déplacé en personne à l’aéroport Houari Boumediene d’Alger en compagnie de Nesas, Zoubiri et Madour afin de souhaiter la bienvenue à toute leur équipe. C’est un fait très rare dans la maison des Jaune et Noir, puisque les saisons passées, au moment où l’équipe éprouvait le plus grand besoin du soutien de ses responsable, il n’y avait presque personne pour la consoler.
Amada : «Je me rattraperai très vite»
Le milieu de terrain malgache, Samuel Amada, affirme dans cet entretien qu’il ne se laissera pas dépasser par le rythme de travail de son équipe.
Comment était pour vous la préparation effectuée en Tunisie ?
Depuis que j’ai rejoint mes coéquipiers en Tunisie, je me sens mieux, que ce soit sur le plan mental ou physique. Comme vous le savez, j’ai accusé plusieurs jours de retard avant de rejoindre le stage à cause de quelques démarches administratives entre autres. Ça va bien pour moi. Maintenant, je dois redoubler d’efforts afin que je sois au mieux possible.
Ne pensez-vous pas que ce retard va peser lourd pour vous ?
Certes, j’ai eu un retard de plus d’une semaine avant de rejoindre l’équipe en Tunisie, mais je ne pense pas que cela va me pénaliser pour faire une bonne entame de saison. Ce sont des choses qui arrivent, auxquelles on doit toujours s’attendre pour ne pas être totalement surpris au moins et passer à côté de la plaque. Depuis que j’ai rallié le stage, j’ai fait en sorte de me donner à fond pour rattraper au maximum le retard que j’ai accusé. Je pense que cela sera fait très vite dès qu’on reprendra le travail à Alger. Il n’y a pas de quoi s’inquiéter.
Avec l’arrivée de plusieurs nouveaux joueurs, comment avez-vous trouvé l’ambiance du groupe ?
Pour le moment, ça se passe très bien et ça doit continuer ainsi. De notre côté, en tant qu’anciens de l’équipe, on a tout fait pour que les nouveaux joueurs se sentent à l’aise. Amon avis, ça se passe très bien.
Ne craignez-vous pas de perdre votre place de titulaire ?
Non, absolument pas. Je sais de quoi je suis capable. Je dois juste être généreux dans mes efforts pendant les séances d’entraînement, ensuite tout ira bien. Depuis ma signature à l’USMH, notre effectif a souvent subi plusieurs changements et cela n’a jamais été mauvais pour moi.
Pensez-vous que l’USMH va faire de meilleurs résultats cette saison ?
Oui, pourquoi pas. On espère que ça ira mieux cette saison. Comme d’habitude, on donnera le meilleur de nous-mêmes afin que notre club soit le meilleur.
S. B.