L’ex-entraîneur national qu’on a enfin rencontré hier matin a bien voulu nous parler de l’affaire Belkalem, ce dernier est en Autriche, depuis 3 jours et mis à part la traditionnelle visite médicale qu’il a passée avec succès, il n’a encore rien signé.

Le Bosniaque  nous a affirmé que la signature du joueur est une question de temps, avant de répondre à une question concernant le match d’aujourd’hui contre Augsburg et la possibilité de voir Essaïd le jouer. «Pour cela, c’est clair, Essaïd ne jouera aucun match tant qu’il n’a pas encore signé, je ne suis pas fou de faire jouer un joueur qui n’a encore rien d’officiel avec nous, imaginez un instant si je l’aligne et qu’il se blesse, qui sera responsable de lui, alors pour éviter tout ça il ne jouera pas.»

«Il va signer, mais pas ici»

Alors qu’on parle de pourparlers qui auraient anormalement duré entre le Trabzonspor et Watford, voire même avec Belkalem, Vahid ne semble pas se faire de soucis, pour lui ce dossier est tout simplement clos, il ne reste que la signature et celle-ci n’est qu’une question de temps. «Pour l’engagement de Belkalem, il n y a pas de problème, il devrait signer incessamment, mais je crois que ça ne va pas se faire ici», nous a-t-il ajouté.

Les Turcs ont, en effet, laissé une grosse partie du personnel de l’administration du club à la maison, c’est là-bas que les documents sont réglés et que les formalités sont possibles, d’ailleurs Óscar Cardozo le Péruvien qui rejoindra le club dans les toutes prochaine heures a été prié de rallier la ville de Trabzon pour finaliser avec son club phare, et il n’est pas à écarter, qu’il soit présenté à la presse avec Belkalem à la fin de la semaine.

S. M. A.

Conférence de presse de Raouraoua

Vahid ne le savait pas

Au moment où nous discutions avec l’ancien coach des Verts en Autriche, au sud-ouest et à des milliers de kilomètres de Hall in Tirol, plus exactement en Algérie, Raouraoua s’exprimait devant la presse.

Au cours de notre discussion avec Halilhodzic, on lui a fait savoir que ‘’le président’’ était en même temps en plein débat avec les journalistes algériens, la réaction du coach était la suivante : «Quel président ?» On lui précise le nom de Raouraoua avant qu’il n’enchaîne : «De telles choses me dépassent désormais.» Une réponse courte et juste, mais ce que Vahid ne nous a pas dit, c’est qu’il jettera volontiers un coup d’œil (pas une dernière fois) à la presse nationale ce matin, pour lire des choses qui pourraient l’intéresser.

S. M. A.

 

La fin du stage est programmée demain

Même si la dernière partie amicale de préparation va avoir lieu ce soir, le stage de préparation du nouveau club de Halilhodzic ne prendra fin que demain, lorsque l’équipe s’entraînera une dernière fois le matin à Hall In Tirol avant de plier bagage et rentrer en Turquie dans l’après-midi.

Essaïd Belkalem travaillera donc dès la reprise du travail sur le sol turc, avant ou peut-être après l’officialisation de son engagement.

 

Vahid s’est rapproché de notre envoyé spécial pour le saluer

Les Turcs n’en ont pas cru leurs yeux !

Direct, clair mais toujours dans sa bulle, tels étaient les caractéristiques du Vahid Halilhodzic version Trabzonspor auquel on a pu parler hier matin au niveau de l’hôtel qui accueille son équipe. Arriver à voir le Bosniaque, c’est toujours pas facile, ça on le savait, se rapprocher de lui relève de l’impossible car, comme on vous l’expliquait hier, le coach a instauré le même régime qu’il avait mis en place en sélection, un black-out qui éloigne tout étranger du groupe, les medias n’ont même pas le droit d’accéder aux entraînements, l’hôtel est aussi une forteresse infranchissable, alors c’est à l’occasion de la photo d’équipe qu’on a pu enfin rencontrer l’ex-coach de l’EN.

Notre présence sur place n’était pas la bienvenue, ça on l’a compris, tout doit être exclusif même cette photo d’équipe ou même de famille, on a été priés de quitter les lieux, mais le traducteur du coach a pris quand même le soin d’informer le coach de la présence d’un représentant des medias algériens, le traducteur en question ainsi que les dirigeants avaient dès lors paniqué un moment, on a vu d’ailleurs leur peur la veille lorsqu’on s’est présentés à l’hôtel la première fois, ils savent que le patron a un problème avec la presse algérienne, donc de voir un journaliste algérien face à un Vahid qui même en Turquie s’est plaint des journaux algériens, ça promettait forcément d’après eux des étincelles, mais rapidement le soulagement a eu raison de leur peur, lorsqu’ils l’ont vu venir normalement nous serrer la main, et s’entretenir avec nous quelques minutes, le tempos de nous faire part du règlement intérieur du club, mais aussi de ses principes qui l’empêchent de faire des déclarations surtout sur sa récente aventure algérienne.

Les Turcs et comme par miracle changent de discours et sont plus communicatifs, preuve tangible que leur réticences de la veille étaient expliquées par des craintes de voir Vahid semer la pagaille avec ce journaliste algérien ayant fait des milliers de kilomètres pour ‘’déranger’’ le club avec ses deux ‘’Algériens’’ Belkalem et Halilhodzic, mais ce qu’ils ignoraient, c’est que les relations entre le coach Halilhodzic et ‘’Compétition’’ ont toujours été au beau fixe, il y a eu rarement, voire presque jamais de bras de fer, il a toujours respecté nos écrits ‘’objectifs’’ et ‘’adroits’’, jamais on n’a touché aux membres de sa famille, ni même à des sujets extrasportifs, et la critique a souvent été sportive et d’ordre tactique, comme le désirait lui- même à travers ce qu’il déclarait lors de l’une de ses toutes premières conférences de presse en Algérie, tout ça les Turcs ne le savaient pas, mais ils l’ont su quand même.

S. M. A.