Il est vrai que le visa se fait sur place contre la somme de 20$, néanmoins, les employés de l’aéroport ont exigé un document que fournit le MEA lorsque le pays visité n’a pas d’ambassade en Algérie. Arrivés à 4h du matin, Kadi et Smaïl que les journalistes spécialistes de l’équipe nationale connaissent très bien, sont restés bloqués à l’aéroport pendant plus de 12 heures. Les gens du consulat d’Algérie à Addis Abeba ne pouvaient régler le problème du fait que le ministère des Affaires étrangères algérien était fermé à ce moment-là. Ils ont essayé pendant toute la journée d’hier de faire entrer les deux Algériens, sans succès. Le consul en personne aurait appelé le MEA à Alger. La situation devait se dénouer hier dans la soirée.
Les journalistes d’Ennahar TV ont failli remettre ça
Nos confrères d’Ennahar TV, soucieux de faire une bonne couverture, ont voulu réaliser un petit reportage vidéo devant le siège des prévisions météorologiques ont été embarqué par la police locale. Ils ont passé quelques minutes au poste avant d’être relâchés. On rappelle que les envoyés spéciaux d’Ennahar ont vécu la même mésaventure au Burkina Faso il y a quelques mois.
Le match, un non-événement pour la population locale
La population d’Addis Abeba est plus occupée par ses affaires quotidiennes que par le match Ethiopie-Algérie. Beaucoup d’Ethiopiens ignorent même la tenue de ce match. Il a fallu qu’ils nous voient et qu’ils nous posent la question pour le savoir. Les rares qui le savent ont prédit une victoire large de l’Ethiopie.
Les Egyptiens ont promis de soutenir l’Algérie
Les investisseurs et hommes d’affaires égyptiens sont nombreux à Addis Abeba. On a rencontré quelques-uns d’entre eux, dont certains nous ont été d’une grande aide. Ils nous ont tous promis de venir au stade donner de la voix aux Verts.
Forte pluie hier à Addis Abeba
Le climat à Addis Abeba peut changer d’une heure à l’autre. Hier, après une matinée ensoleillée et une température qui avoisinait les 25°, une pluie torrentielle s’est abattue sur la ville. Il nous était même difficile de circuler normalement dans la ville au vu des flaques d’eau qu’il y avait.
Approcher le stade Addis Abeba peut couter très cher
Nous avons voulu hier nous approcher du stade principal d’Addis Abeba, question de voir son état actuel et, pourquoi pas, entrer inspecter la pelouse après les pluies diluviennes qui se sont abattus sur la capitale éthiopienne, mais des vigiles, armés de bâtons, ainsi que des agents, en civil, nous ont repoussé avec une violence incroyable. Certains se sont même permis de nous insulter avant de nous demander de nous éloigner de toutes les portes du stade.
Des travaux sont en cours
Durant les quelques secondes que nous avons pu «voler», nous avons pu remarquer que plusieurs chantiers étaient en cours dans le stade, et du matériel de plomberie et de maçonnerie était entreposé autour du stade.