La sélection nationale de football s’apprête à disputer son premier match des éliminatoires de la CAN 2015. Ce sera demain à 14 h à Addis-Abeba face à l’équipe nationale d’Ethiopie.

 Ce rendez-vous se dresse déjà comme un grand obstacle pour l’entraîneur Christian Gourcuff et ses poulains. Plusieurs facteurs font que la confrontation s’annonce laborieuse. En premier lieu, la pelouse du stade d’Addis-Abeba devant abriter le match. Selon l’envoyé spécial de Compétition, le terrain est dans un état tout simplement catastrophique. La pelouse en gazon naturel est carrément impraticable. Un souci majeur pour  Slimani et consorts, habitués aux belles pelouses des stades européens. Un fait qui va se répercuter à coup sûr, négativement sur le rendement général de l’équipe. Il est difficile de procéder par des petites passes pour espérer déstabiliser les Ethiopiens. Les Algériens seront contraints de passer par des balles aériennes, surtout en présence d’Islam Slimani, excellent dans le jeu aérien. Les résultats ne sont pas assurés, dans la mesure où la défense adverse va prendre en considération cette donne pour annihiler les attaquants des Verts. La capitale éthiopienne enregistre d’importantes chutes de pluies ces dernières heures. C’est dire que la pelouse devra s’abîmer davantage, au grand dam de la bande à Gourcuff. Ce dernier pourra se consoler toutefois par le fait que ses éléments ont sillonné l’Afrique et semblent donc habitués à la mauvaise qualité des terrains du continent. L’ancien entraîneur de Lorient se doit toutefois de réfléchir au problème de l’altitude. Les Verts vont se produire à environ 2500 mètres d’altitude. Toutes les équipes qui y sont passées ont exprimé des difficultés à s’y adapter. Gourcuff avait reconnu qu’il n’y a pas de remède à cette question sauf si l’on s’y prépare pendant une durée de 15 jours. Ce qui ne sera pas le cas des Verts, partis hier seulement à destination de l’Ethiopie. Les joueurs algériens doivent absolument faire attention s’ils veulent tenir les 90 minutes réglementaires. Pour ce faire, ils doivent absolument gérer intelligemment leurs ressources physiques. En somme, l’équipe d’Algérie aura du pain sur la planche demain à Addis-Abeba. C’est le moment ou jamais pour elle de prouver qu’elle est en mesure de tirer son épingle du jeu dans les situations les plus contraignantes. Défi.