En effet, maintenant que le calme est revenu au sein de la maison kabyle, place au travail et à la préparation. Les Canaris sont de retour sur les terrains pour entamer la préparation afin de reprendre la compétition officielle le 13 septembre prochain et le match face à Bel-Abbès. Dans sa vision des choses, le staff technique a déjà défini le chemin à suivre pour rattraper le temps perdu. En plus d’avoir augmenté la charge de travail en passant directement à deux séances d’entraînements par jour, le coach a formulé une doléance pour ses dirigeants concernant la nécessité de vite disposer du plus de matchs amicaux possibles. Une demande tout à fait logique, puisque le coach va devoir remodeler son équipe et pourrait donc adopter une nouvelle stratégie et un nouveau schéma tactique pour la reprise. D’ailleurs, en plus de la rencontre de jeudi face au RCK, ce matin, les Kabyles croiseront le fer avec l’ASAPC à partir de 9h30. Les dirigeants vont donc devoir se démener pour trouver les sparring-partners afin de satisfaire les demandes du coach. En ce temps de trêve, les responsables kabyles ne devraient pas trouver beaucoup de difficultés pour dénicher des adversaires pour affronter les Canaris, puisque toutes les équipes de la Ligue1 sont en cours de préparation et cherchent à jouer des matchs amicaux.
Parfaire la cohésion, une priorité
Par ailleurs, la doléance du coach est motivée par son besoin à travailler la cohésion de son équipe. Avec le grand remaniement qu’a connu l’effectif de la JSK, c’est tout à fait normal qu’il reste encore plein de réglages à faire notamment en milieu de terrain, puisque les Yesli, Ferrahi et Delhoum doivent encore travailler leurs automatismes. Un joueur comme Yesli a été replacé sur le terrain comme ce fut le cas lors du match face au MCO pour un rendement beaucoup plus défensif que par rapport à la saison passée. De plus, Delhoum a été aligné en poste de meneur de jeu et doit se familiariser avec son nouveau poste. Tous ces points doivent être réglés au plus vite par les membres du staff technique et auront une partie importante au cours du stage bloqué qui se déroule en ce moment à Alger. Il reste encore un peu plus d’une semaine pour les Kabyles afin de travailler tous les aspects qui ont besoin d’être corrigés et surtout doivent se rassurer pour reprendre la compétition dans les meilleures conditions possibles.
I. Z.
Suspension du stade 1er-Novembre
La CD n’a encore tranché la question
Depuis le drame survenu à Tizi Ouzou et la mort d’Ebossé, le stade fétiche des Canaris est fermé.
Suspendu immédiatement après la tragédie à titre conservatoire pour les besoins de l’enquête, comme les investigations sont toujours en cours, le stade ne peut être rouvert du moins pour le moment. Dans ce sens, et dans l’attente des rapports d’enquête, le stade demeure fermé. Tous les responsables ont été auditionnés par les instances concernées et le dernier en date est le président Moh Chérif Hannachi. Maintenant, la Commission de discipline va devoir prendre les mesures qui s’imposent pour régler cette histoire. Cependant, jusqu’à présent, la CD n’a pas encore tranché la question, puisqu’elle attend toujours le complément d’enquête afin de se prononcer. Bien sûr, les plus sceptiques s’attendent à de lourdes sanctions contre le club phare de Kabylie suite au drame du 23 août dernier. Pour le moment, aucune décision n’a été prise concernant les sanctions à venir. Tout dépendra des rapports d’investigation qui sont menés et qui doivent déterminer ce qui s’est réellement passé. Donc, le terrain n’a pas encore été suspendu, il est seulement suspendu à titre conservatoire. Il n’y a pas de confirmation quant à la suspension du stade 1er-Novembre.
La sévérité de la sanction tributaire des résultats d’enquête
Avec les investigations qui se poursuivent toujours par les instances compétentes, et après audition de toutes les parties concernées, la Commission de discipline va attendre d’avoir en main toutes les données requises pour analyse avant de prendre une décision finale pour confirmer la suspension du stade du 1er-Novembre. D’ailleurs, la sévérité de la sanction sera tributaire des résultats qui découleront de l’enquête. Dans ce sens, on saura la durée exacte de la suspension du stade et surtout si la JSK sera autorisée à y recevoir ses adversaires pour la suite du parcours. Des possibilités existent. Outre la délocalisation de la JSK hors de ses bases tout en permettant à son public d’assister aux rencontres de championnat, il y a aussi le fait de rouvrir le stade, mais cette fois-ci, les Kabyles devront jouer à huis clos durant toute la période de ladite sanction.
Les dirigeants kabyles espèrent que les sanctions ne seront pas très lourdes et pourront permettre à la JSK de vite retrouver son enceinte fétiche. Ils ont présenté un dossier en béton pour plaider leur cause et se démarquer par rapport à tout ce qui s’est passé lors de la fameuse rencontre de championnat face à l’USMA.