Les Antilopes d’Ethiopie sont logés à l’Hôtel Intercontinental. 3e meilleur hôtel d’Addis-Abeba. Nous leur avons rendu visite hier en milieu de journée et le moins que l’on puisse dire est que l’ambiance est tellement détendue chez les Walya qu’on pourrait penser qu’ils nous sous-estiment.

Le capitaine nous offre un café

C’est avec beaucoup de méfiance qu’on s’est rapproché des quelques joueurs présents dans le hall de l’hôtel. Une méfiance qui a vite disparu après que le capitaine de l’équipe éthiopienne nous a invités à nous assoir avec eux. Un café traditionnel nous a été offert par la trésorière de l’équipe, une vielle femme de 75 ans, gentille, mais excessivement chauvine. Après les présentations, on a voulu tirer quelques informations sur leur équipe. Malin, le capitaine répondait à nos questions par des questions. C’est là qu’on a compris qu’on avait en fait le même objectif : nous, comme eux, voulions des informations sur l’adversaire.

C’est le capitaine qui donne les frais de mission… cash

Notre virée chez les Ethiopiens a coïncidé avec la distribution des frais de mission. L’intendant, en compagnie du capitaine, avait une pile de billets sur la table. Les joueurs, passaient un par un récupérer leur dû et signer un registre. Notre curiosité nous a poussés à nous approcher un peu, sauf qu’un joueur nous a demandé gentiment de rester à l’écart, ce que nous avons fait. Après que tout le monde a été payé, nous avons sollicité le capitaine de l’équipe pour une interview. Bien qu’il ait accepté, ses réponses étaient évasives, contrairement à son ami Getaouem Kebede qui non seulement parle très bien anglais, du fait qu’il joue en Afrique du Sud, mais n’a pas eu peur de nous dire que l’Algérie n’a aucune chance ici en Ethiopie. On aurait aimé avoir plus de temps pour connaître un peu mieux cette sélection, mais un homme, en costume est venu demander aux joueurs de quitter les lieux. Ils ont exécuté sans discuter.