Alors que les spéculations vont bon train concernant Hugo Broos et son avenir à la tête de la formation du Djurdjura, le principal concerné ne s’en fait pas. Dernièrement, ses déclarations à un journal belge ont jeté une fois de plus le trouble sur ses intentions pour l’avenir. D’ailleurs, on parle même du départ de l’entraîneur de la JSK lundi prochain pour un aller sans retour. Joint par nos soins hier en fin d’après-midi, le technicien belge a aimablement accepté de répondre à nos questions. Sur son départ probable demain lundi, le coach réfute toute idée de départ : «Franchement, je ne vois pas l’intérêt de parler d’un départ. Je n’ai pas prévu de partir lundi comme vous le dites, d’ailleurs, je serai sur le terrain à assurer l’entraînement. Tout le monde a lu mes déclarations et je n’ai pas dit que j’allais partir ni lundi ni un autre jour. Ma position sur ce point est connue depuis un bon moment.» Une mise au point qui a le mérite d’être claire. Broos ne compte pas partir, du moins pour le moment. Dans ses déclarations au journal local, La Dernière Heure, il avait affirmé avoir démissionné de son poste et qu’il allait quitter l’Algérie pour de bon. Interrogé sur cette histoire, le concerné réplique : «Encore une fois, je le dis et je le redis, j’ai été clair dès le départ, après le drame qui a touché Ebossé, les responsables du football en Algérie ont promis de faire le nécessaire pour améliorer les choses et assurer la sécurité dans nos stades. Je ne veux pas que l’histoire d’Ebossé se répète. Je veux être en sécurité comme je l’ai d’ailleurs toujours dit.»
«Si le sécurité n’est pas assurée, je partirai»
Par ailleurs, le coach est toujours dans sa réflexion de départ. Il a toujours affirmé que s’il n’avait pas les garanties requises pour que la sécurité soit assurée, il plierait bagage pour rentrer chez lui. D’ailleurs, son discours n’a pas changé : «Je ne veux pas rentrer sur un terrain de football en sachant qu’il pourrait y avoir mort d’homme. Je demande à ce que la sécurité soit totalement assurée. Je veux que ma famille soit rassurée. Les dirigeants ont affirmé qu’ils allaient prendre les mesures adéquates en installant des caméras de surveillance dans les stades. Ça prend du temps ces choses-là. Je suis là, j’attends de voir l’évolution des choses pour prendre une décision. Je continue à faire mon travail le plus normalement du monde et j’assurerai les entraînements. Si ça ne change pas, alors je prendrai mes affaires et quitterai l’Algérie.» Une façon de dire que pour lui tout est tributaire des changements annoncés par les dirigeants du football national.
I. Z.
Sera-t-il présent à Sidi Bel-Abbès ?
Bien qu’il affirme être toujours en poste, le premier responsable de la barre technique kabyle n’est pas pour autant sûr de poursuivre l’aventure. Broos sera-t-il présent à Sidi Bel-Abbès ? La réponse à cette question, personne ne peut la donner surtout que le Belge a annoncé sa démission aux dirigeants avant-hier et que les dirigeants eux-mêmes ont confirmé cela. Ce qui fait que l’incertitude plane toujours sur la suite à donner dans cette affaire qui continue de faire couler beaucoup d’encre dans la maison kabyle.
I. Z.
Il a été contacté par Lierse
Le changement de discours de l’entraîneur kabyle est motivé. En effet, sur les sites belges, on annonce que Broos a été contacté par la formation de Lierse, pensionnaire de Jupiler League (1re division belge). Ce club qui est dirigé par un homme d’affaires égyptien était à la recherche d’un entraîneur et le nom d’Hugo Broos a été évoqué par les sites wallons. Cependant, cette piste est définitivement tombée à l’eau puisque le choix de Lierse s’est porté sur un technicien slovène pour prendre la relève. D’ailleurs, ledit entraîneur a été installé avant-hier dans ses nouvelles fonctions. Cette donne pourrait expliquer le discours de Broos qui, après avoir démissionné, affirme aujourd’hui être toujours en poste.
Partira, partira pas ?
Le cas de l’entraîneur Hugo Broos suscite moult interrogations. Ce dernier affirme qu’il est toujours en poste, alors que les dirigeants révèlent qu’il leur a annoncé son intention de rentrer chez lui à deux reprises en l’espace de 24 heures, c’est-à-dire, jeudi et vendredi derniers. C’est le flou total, d’un côté le coach belge nie avoir fait part à ses dirigeants de son intention de démissionner de son poste ; de l’autre, les dirigeants soutiennent mordicus que leur entraîneur leur a bel et bien annoncé son départ. Tant qu’il n’est pas parti, on ne peut rien avancer, car les choses peuvent évoluer dans les prochaines heures. Ce qui est certain, c’est que depuis la disparition tragique d’Albert Ebossé, Broos ne se sent pas bien à la JSK. Il peut donc jeter l’éponge à tout moment surtout après que les joueurs se sont plaints de la forte charge de travail.
Mardi, si on se réfère à ce que se dit dans l’entourage du club, l’entraîneur Hugo Broos pourrait quitter la barre technique de la JSK après-demain. Une réunion devrait regrouper le président Hannachi avec son entraîneur pour crever l’abcès une fois pour toutes. Certains avancent que c’est à l’issue de cette réunion que le coach belge officialisera son départ. Mais on ne peut pas être affirmatif pour le moment, vu que celui-ci reste indécis concernant son avenir avec les Canaris.
USMBA Si certains laissent entendre que le divorce avec Broos sera consommé ce mardi, d’autres annoncent qu’il fera le déplacement avec l’équipe à Sidi Bel-Abbès avant de rentrer chez lui en Belgique. C’est l’hypothèse la plus plausible, puisque lui-même affirme qu’il devra coacher l’équipe lors de la prochaine journée face à l’USMBA. La reprise des entraînements est fixée pour ce lundi et il faudra attendre encore pour savoir s’il démissionnera de son poste avant ou après le match face à l’USMBA. Son départ n’arrangera pas les affaires de l’équipe qui sera contrainte d’évoluer à huis clos à domicile.
N. B.
Qui a noirci le tableau à Broos ?
Selon une source digne de foi, l’entraîneur Broos veut rentrer chez lui à cause de ce qui s’est passé à la fin de la rencontre face à l’USMA. C’est pour des raisons de sécurité qu’il insiste à démissionner de son poste. Bien que les dirigeants, à leur tête le président Hannachi, lui ont assuré qu’il n’a rien à craindre, et que s’est passé face à l’USMA ne se reproduira plus, le coach belge n’est pas, pour autant, rassuré. Il semble qu’une personne proche du club lui a noirci le tableau. On ne sait pas encore les raisons qui ont poussé cette personne à agir de la sorte, mais ce qui est certain, c’est que c’est elle qui aurait proposé le nom d’Alain Michel aux dirigeants kabyles.
M. A.
JSK-ESMK ce mardi
Les Canaris devront disputer leur troisième match amical ce mardi face à l’ESMK. Ils avaient sollicité l’équipe de la JSMC et de l’ESMK, mais il paraît que les responsables de cette dernière leur ont répondu par l’affirmative. En tout cas, les coéquipiers de Rial disputeront trois rencontres amicales avant la reprise du championnat. Ils ont déjà joué contre le RCK et la Protection civile, mais leur prestation n’a pas été, du tout, convaincante.
N. B.