Rien, absolument rien n’indiquait que le sélectionneur national allait changer d’avis et revoir son choix, jusqu’à hier dans la matinée. Le Breton a titularisé Islam Slimani. Belfodil, lui, est resté sur le banc des remplaçants. Que s’est-il donc passé ? Pourquoi attendre le jour du match pour annoncer à un joueur qu’il n’allait finalement pas commencer la partie et à un autre qui pensait qu’il allait s’assoir sur le banc qu’il va devoir se préparer pour commencer le match.
Un malaise, quel malaise ?
La première réponse nos questions était que Belfodil «aurait été victime d’un malaise dans la matinée d’hier», donc impossible de jouer un match athlétique comme celui d’hier. Sauf qu’Ishak Belfodil était parmi les 18. Il a même été incorporé au détriment de Soudani en fin de match. L’hypothèse du «malaise» tombe à l’eau. Mais qu’est-ce qui s’est donc passé ? Il est clair que ce n’est pas la titularisation de Slimani qui est remise en cause, bien au contraire. Il est le meilleur buteur de la sélection, son mérite est indiscutable, mais travailler avec un onze pendant 3 jours pour à la fin changer pour des raisons sombres, mérite qu’on y pose des questions. On a eu droit à plusieurs explications, toutes différentes les unes des autres, des rumeurs ont circulé… sauf qu’aucune n’a été en mesure de satisfaire la curiosité des Algériens qui s’attendaient à voir Belfodil commencer la partie. Pourquoi donc Gourcuff a changé d’avis ?
- M.