Le président de la JSK, Moh Chérif Hannachi est tombé des nues en apprenant la gravité des sanctions prises à l’encontre de son équipe. Il promet qu’il ne va pas se taire et affirme une fois de plus que la JSK est victime dans cette affaire.

C’est l’information de la journée d’hier, les sanctions prises à l’encontre de la JSK dans le cadre des incidents ayant émaillés la rencontre entre la JSK et l’USMA le 23 août dernier, ont été prononcées. Le moins que l’on puisse dire c’est que les Kabyles n’ont pas été garnis puisqu’ils ont été lourdement sanctionnés par la Commission de discipline de la LFP. Joint par nos soins hier en fin de journée, le président du club, Moh Chérif Hannachi s’est dit outré par la gravité des sanctions : «C’est tout bonnement inacceptable. Comment peut-on infliger une telle sanction à l’encontre de la JSK ? A ce que je sache, nous n’avons rien fait de grave dans cette affaire. La JSK est victime dans le dossier pas coupable. On veut casser notre équipe mais je ne vais pas me taire. Nous n’allons pas rester les bras croisés à ne rien faire. On va tout d’abord laisser le match de Bel-Abbès passer puis on prendra les mesures qui s’imposent et agir en conséquence. Nous allons introduire un recours au niveau de la FAF pour qu’on revoit les sanctions. On frappera à toutes les portes jusqu’à ce qu’on soit rétablis dans nos droits. On ne laissera personne détruire la JSK car nous ne sommes pas coupables dans tout ce qui s’est passé», a affirmé d’emblée le chairman kabyle.

«On a perdu notre enfant»

Revenant sur le drame qui a touché le défunt Albert Ebossé, le président kabyle affirme une fois de plus : «Que tout le monde sache que nous avons perdu plus qu’un joueur. Ebossé était notre enfant, un des nôtres. En plus d’être un super joueur, il était aussi un gars tranquille et n’a jamais eu de problèmes. Nous avons tous été choqués par ce qui s’est passé. Albert était comme un fils pour moi.»

«La JSK est autant victime»

Par ailleurs, interrogé sur la question des sanctions, le numéro 1 des Canaris relance et met en avant : «Je ne vois pas pourquoi on tient tant à nous incriminer dans cette histoire. La JSK est autant victime dans cette affaire. En tant qu’institution, nous n’avons rien fait qui justifie la gravité des sanctions. Je le redis encore, nous sommes des victimes dans cette histoire et je ne laisserai personne détruire la JSK. On ne va pas se taire, on va tout faire pour qu’on soit rétablis dans nos droits. Rien ne justifie de telles sanctions. Nous irons là où il faut pour préserver l’intérêt de la JSK.»

A. B.