CAN 2019, 2021 et 2023 : L’Algérie non retenue, est-ce vraiment une surprise ?

La CAF a donc pris la décision d’accorder l’honneur d’organiser les CAN 2019, 2021 et 2023 à des pays de l’Afrique de l’Ouest, le dossier algérien n’a donc visiblement pas été assez convaincant, pourtant la veille de l’annonce, le ministre des Sports, le professeur Mohamed Tahmi, était sûr d’avoir déposé une bonne candidature, avec un dossier solide, surtout que le passage des inspecteurs de la CAF s’était très bien passé le printemps dernier, mais tout cela n’a semble-t-il pas été suffisant, qu’est-ce qui a donc pu manquer à notre candidature pour que l’Algérie rate ces deux CAN ?

D’aucuns pensaient déjà avant ce verdict que la CAF allait sévir, il faut dire que la mort d’Ebossé a mis la pression sur la CAF qui devait réagir pour mettre fin à ce genre de pratique, tout le monde a alors pensé à la candidature de l’Algérie qui était du coup menacée, et aujourd’hui en voyant l’annonce de la CAF, les gens ont pensé directement à cette possibilité, mais cette raison n’est sûrement pas la seule qui a fait perdre à l’Algérie le défi dans lequel elle s’était lancée.

 

L’Etat favorable pour une CAN 2017 en Algérie

Il s’agit sûrement de la plus logique explication qu’on pourrait donner à cette «défaite programmée».

En effet, dans l’une de nos récentes éditions, on vous faisait part du désir des hauts responsables du pays d’organiser une CAN en Algérie, ça on le sait, mais ce qui a eu lieu comme nouveauté, c’est cette décision intervenue ces derniers jours d’accorder plus d’intérêt et de poids pour l’organisation de la CAN 2017, à ce moment-là, tout a changé et cela explique peut-être la toute petite délégation algérienne dépêchée en Ethiopie où a eu lieu ce vote décisif, les Algériens se sont comme désistés et ont préféré jouer la carte de la prochaine CAN. Il faut dire que les projets en cours de construction présentés dans le dossier des deux autres CAN sont les plus proches de la fin par rapport aux autres candidatures, ce qui donne à notre pays un certain avantage, la CAF a pris note, à partir de ce moment, l’Algérie s’était comme retirée de la course, laissant le champ libre aux Ouest-Africains.

Représentée par le manager de l’EN Walid Sadi et Kader Berdja le responsable de la communication de la FAF, en plus de Raouraoua au sein du comité exécutif, l’Algérie a préféré jouer la carte 2017, pour le moment, notre dossier semble le plus redoutable, en attendant que d’autres pays se manifestent, ce qui est sûr, c’est que l’attribution de l’organisation des CAN 2019, 2021 et 2023 ne peut en aucun cas être une défaite pour l’Algérie, mieux encore, certains proches du dossier la considèrent déjà comme une première victoire, car elle ouvre les portes pour l’attribution de la prochaine CAN, à savoir celle de 2017 pour notre pays qui succéderait donc au Maroc, organisateur de la CAN 2015. 

S. M. A.

 

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