L’équipe hôte est dos au mur et n’a pas d’autres choix que de gagner le match pour espérer remonter la pente, car avec deux défaites au compteur, on ne peut pas dire que les hommes de Barreto sont dans une situation confortable. Tout le monde sait qu’en cas d’échec face aux Aigles cet après-midi, la sélection dira à coup sur adieu à une possible qualification pour la prochaine édition de la CAN. Dans cette optique, le sélectionneur éthiopien a changé beaucoup de choses en écartant pas moins de 4 cadres en les personnes de l’attaquant et capitaine Adane Girma qui avait porté le brassard lors de la CAN 2013 en Afrique du Sud, les défenseurs Girma Alula et Anteneh Tesfaye, et le gardien Yohans Bezabih afin de lancer de nouveaux joueurs jeunes et plein de talent Walid Ata, Amin Oskar, David Bashah et Henok Kassa.. Les locaux seront portés par des milliers de supporters qui vont tout faire pour encourager les leurs à aller chercher les trois points qui pourraient leur permettre de garder un petit espoir de qualification. Pour les Maliens, la donne est toute autre. Installé à la seconde place du classement, les équipiers de Seydou Keita espèrent bien repartir du bon pied après la défaite concédée à Blida face à l’Algérie sur la plus petite des marges. Sachant très bien qu’ils ont un coup à jouer, les Aigles, 3e lors des deux dernières éditions de la CAN vont aborder cette rencontre avec une très grande détermination pour aller chercher les trois points et se mettre à l’abri de toute mauvaise surprise. Le mot d’ordre est lancé, pas question de se compliquer l’existence car face aux Antilopes, les Maliens partent favoris sur le papier. Une tendance qu’ils devront confirmer durant la rencontre. Une chaude empoignade en perspective entre ces deux nations dont l’une cherche l’espoir et l’autre cherche à se relancer dans la course à la qualification. Coup d’envoi à 15h (heure algérienne).
I. Z.
Baretto (ent. Ethiopie) : «J’ai bon espoir pour un bon résultat»
Le sélectionneur éthiopien, Baretto, assume les deux premiers échecs de son équipe et c’est pour cette raison qu’il a fait des changements : «Nous avons concédé deux défaites lors de nos deux premières sorties. Je suis le seul responsable. J’ai fait confiance à de nouveaux joueurs et il faut du temps pour bâtir un groupe compétitif. Parfois cela dure des années. Mais j’ai bon espoir qu’ils vont faire un bon résultat contre le Mali. J’ai dans mon groupe des jeunes de talent. Si nous voulons produire un autre football que celui que nous avons développé ici lors de la première journée face à l’Algérie, il est nécessaire d’introduire de nouveaux éléments.»
Salif Coulibaly (défenseur Mali) : «Nous ne pensons qu’à la victoire»
Pour le défenseur du TP Mazembe et international malien, seule la victoire compte pour son équipe : «Jusqu'à la fin des qualifications, tous les matches vont être disputés comme des finales. Ce genre de rencontres se gagne au mental, en faisant preuve d'un maximum de combativité et de passion. Nous en sommes tous au même point. Tout le monde joue la qualification. Si nous arrivons à bien gérer les deux matches, ce serait un pas de plus en direction du Maroc. Les matches contre l'Ethiopie seront vitaux dans la course à la qualification. Aujourd'hui, nous avons notre destin en main. Nous ne pensons qu'à la victoire car il n'y a pas d'autre scénario possible si nous voulons préserver notre chance d’aller jouer la CAN au début de l’année prochaine.»
I. Z.