Il s’agit vraisemblablement de l’une des questions qui seront abordées lors de la réunion du bureau exécutif de la CAF du 2 novembre prochain à Alger.

En effet, nous savons tous que la CAF veut à tout prix convaincre le Maroc d’éviter le retrait, car il y aura forcément de grosses répercussions sur l’agenda des compétitions et sur plusieurs autres aspects organisationnels.

Pour le moment Hayatou et son équipe essayent d’assurer au moins un OK d’un des 7 pays sollicités pour l’organisation de la CAN, mais en même temps, ça réfléchie sérieusement pour meubler un éventuel vide que laisserait le Maroc, et parmi les situations que la CAF doit corriger, le remplacement du pays organisateur.

Le Maroc en cas de retrait sera surement suspendu pour une période à déterminer, et ne prendra pas part à la CAN 2015, la CAF procédera alors à son remplacement, et il est évident que le pays qui succédera au Maroc pour l’organisation sera le même qui le remplacera dans la liste des 16, à condition qu’il ne soit pas qualifié sur le terrain pour la compétition, car dans cette situation-là, il restera toujours une place vacante à gagner et que plusieurs seront intéressés à conquérir.

Concurrence jusqu’au bout !

La CAF opterait donc dans un tel cas aux meilleurs 3^e, autrement dit, sur une liste de 16 équipes qualifiées à la CAN, il n’y aura pas un seule meilleure 3^e mais deux, car faut-il le rappeler, le mode de qualification actuel offre 14 billets aux deux premiers des 7 groupes, ce qui nous donne 14 équipes, un autre billet reviendra au meilleur 3^e, alors que normalement le 16^e billet devrait revenir au pays organisateur, qui sera remplacé dans ce cas-là par un autre pays occupant la 3^e place de son groupe, reste à savoir maintenant si le 3^e du groupe d’où sera extrait le pays organisateur ne réclamera pas son droit à la qualif’, car si par exemple le Gabon est retenu par la CAF pour cette organisation, l’Angola, actuel 3^e du groupe C, pourrait réclamer son droit d’occuper la 2^e place, il s’agit là, d’un des casse-têtes auxquels doit faire face la CAF durant la période à venir, c’est-à-dire d’ici le 3 novembre, car à cette date-là, tout doit être réglé, et une décision doit être prise pour permettre aux sélections dans les 7 groupes des éliminatoires de se concentrer sur les deux rencontres restantes, mais ce qui est certain, c’est que la compétition risque de s’enflammer si la CAF décide d’octroyer le 16^e billet au 2^e meilleur 3^e des éliminatoires.             S. M. A.