Il est de plus en plus clair que la CAF tient plus que jamais à organiser sa CAN cet hiver, cela a été confirmé hier à travers une déclaration faite par le membre exécutif de la CAF et de la FIFA, l’Egyptien Hani Abourida, qui a affirmé hier sur le plateau d’On TV Live que la coupe d’Afrique ne sera en aucun cas reportée et qu’en cas de désistement du Maroc un autre pays va le remplacer et assurera l’organisation, citant au passage son pays, l’Egypte, et le Ghana qui seraient d’après lui prêts à accueillir la compétition : «La CAN aura bel et bien lieu cet hiver, et au Maroc, mais en cas du retrait de ce pays, l’Egypte et le Ghana sont les favoris pour l’organisation de cette compétition», a-t-il déclaré. Et d’ajouter : «Notre désir d’accueillir cette CAN est une preuve de notre confiance totale en nos capacités et celles des autorités sanitaires, dont le ministère et tout ce qui s’ensuit, avec leur capacité de sécuriser notre territoire et nos aéroport en empêchant ce virus de nous attaquer, je crois que dès la réception de la liste des joueurs de chaque pays, on peut d’ores et déjà chercher la maladie chez des éléments suspectés, autrement dit, il y a des solutions pour éviter que cette maladie n’entre chez nous», dira-t-il.
Cette déclaration d’Abourida intervient après une série de critiques dont il a fait l’objet récemment, de la part notamment d’Oussama Khalil, un ex-international, qui a clairement accusé le membre du bureau exécutif de la CAF de vouloir introduire le virus en Egypte et de plonger le pays dans un vrai chaos.
«L’Algérie, un problème de vestiaires !»
Abourida a évoqué le retrait de l’Algérie expliquant cela par l’impossibilité pour les autorités algériennes de s’organiser en 3 mois, évoquant même un problème de vestiaires : «Une CAN a besoin de 4 stades pour jouer une CAN, avec 4 vestiaires dans chaque stade, chose dont l’Algérie ne dispose pas, et ne peut pas le préparer en 3 mois», a-t-il ajouté.
A noter enfin que l’Egypte rendra sa réponse définitive le 31 octobre prochain, après consultation du ministère de la Santé qui aura le dernier mot.
S. M. A.