Ceux-ci ne comprennent pas la déchéance (chronique) de leur club pourtant censé, ne serait-ce que par sa grandeur et son prestige, évoluer continuellement dans la cour des grands. Cela fait un temps, en effet, que le club phare de l’antique quartier de Laâqiba ne trouve pas la (bonne) formule pour sortir la tête de l’eau. Ce n’est pas par manque de compétences chez ce monument du football algérien, mais l’histoire et le suivi de l’actualité du club nous a bien appris que le CRB est victime d’une guerre interne entre les différentes sensibilités. Celles-ci, pour des considérations méconnues du public, se donnent, dans la discrétion, à une bataille acharnée, mais très discrète. D’où d’ailleurs les dégâts causés sans qu’on puisse identifier ces «destructeurs fantômes». Le président démissionnaire, Réda Malek, a donné un avant-goût de la situation sans pour autant avoir le courage et l’audace d’aller plus loin. Dans ses différentes interventions médiatiques dont Compétition, Malek se contente d’expliquer les raisons de sa volonté de démissionner par «les coups bas» que lui portent ses détracteurs qu’il se limite de qualifier de «certains dirigeants». Maigre comme arguments si on veut assainir la situation et permettre, par la même occasion, au club de retrouver sa sérénité et sa santé. L’attitude de Malek a été prônée par plusieurs anciens patrons du club qui ont fini sous l’effet du «matraquage fantôme» par s’en aller sur la pointe des pieds. Ce qui n’a nullement servi le Grand Chabab puisque ce dernier n’a engrangé à la défaveur d’une telle attitude que des malaises suivis d’une déchéance effrénée qui risque de le mener vers des horizons obscurs et inconnus. En tout cas, la situation vraiment contraignante des Rouge et Blanc n’inspire nullement confiance et doit éveiller les consciences pour y mettre un terme.
Alarme. Les supporters du Chabab sont, quant à eux, très sceptiques quant à l’avenir de l’équipe, surtout dans cette situation. Ils ne ratent pas l’occasion d’ailleurs pour tirer la sonnette d’alarme. Certains sont allés jusqu’à imputer la responsabilité «pleine» au président Réda Malek. Ce dernier, selon eux, devra changer sa politique de gestion s’il veut diriger convenablement les affaires du club. «Nous pensons que Malek n’est pas vraiment imprégné de la chose footballistique. Nous savons bien qu’il est animé d’une bonne volonté et qu’il est en train de consentir d’importants efforts financiers pour redynamiser le club, mais cela ne suffit pas. Le football est un domaine particulier qui n’appartient qu’aux gens du métier», tente d’analyser un jeune supporter belouizdadi dont les propos seront récupérés par son ami qui ajoutera : «Hakim a raison. Je dois cependant renchérir en disant que Malek est victime de certaines personnes malintentionnées qui cherchent à profiter du fait qu’il ne connaît pas grand-chose dans le domaine du football. Pensez-vous que le CRB de l’année passée et celle de l’exercice en cours mérite des joueurs de cette qualité. Pas du tout. Il y a un pressentiment d’hypocrisie dans la maison du CRB». Les supporters s’accordent à dire qu’une union sacrée de toutes les forces vives, anciennes et nouvelles est plus que nécessaire pour sortir le club de cette… impasse. Mohamed Fayçal
La LNF lui inflige le huis clos
Le CRB privé de supporters contre le MOB
Un malheur ne vient jamais seul. C’est le cas du Chabab de Belouizdad qui fait l’objet d’un enchaînement de mauvaises nouvelles. Outre le démarrage raté de l’équipe dans le cadre du championnat, le départ de l’entraîneur Victor Zvunka et la menace de démission du président Malek, le CRB vient de recevoir un coup de massue. Il provient de la commission de discipline de la Ligue de football professionnel. Celle-ci décide, en effet, d’infliger une suspension d’un match à huis clos au CRB en raison du mauvais comportement de ses supporters lors du dernier derby perdu face au voisin du NA Hussein Dey (1-0). C’est du moins ce qui ressort du communiqué de la LFP rendu public sur son site officiel. «La Ligue a décidé un match à huis clos contre le CRB pour exposition d’une banderole avec des slogans antisportifs», indique, en effet, le communiqué de l’instance de Mahfoud Kerbadj. Ainsi donc, le Chabab recevra ce samedi le Mouloudia de Béjaïa sans ses supporters. Ce qui rendra encore très difficile la mission des coéquipiers de Rebih face à des Crabes tout feu tout flamme, en témoigne leur succès la journée écoulée sur le leader constantinois.
M. F.
Alors que Yahi est chargé de gérer l’équipe
Vers le retour de Mouassa
La page de l’entraîneur français Victor Zvunka est définitivement tournée. Après sa démission annoncée lundi dernier au terme de l’entraînement matinal, le poste d’entraîneur en chef est vacant. Le président Malek s’est empressé de tenir une réunion avec les autres membres du staff technique (Yahi, Bourzag et Dekimèche) pour leur confier les destinées de l’équipe avec Yahi comme premier responsable technique. Yahi devra donc diriger l’équipe contre le Mouloudia de Béjaïa. Pendant ce temps, le Chabab est en train de chercher un successeur à Zvunka. Plusieurs noms sont avancés. Aux dernières nouvelles, les dirigeants du Chabab sont sur une piste sérieuse, celle du coach Kamel Mouassa, en fonction présentement du côté de l’USM Blida. C’est du moins ce que nous avons appris hier de sources sûres selon lesquelles Mouassa devait rencontre hier en fin de journée Djilali Selmi pour tenter de trouver un accord. Selon nos informations, Mouassa serait très intéressé de diriger le Chabab, d’autant plus qu’il ne serait plus bien vu du côté de la ville des Roses. Mouassa serait donc sur le point de retourner au Chabab après l’avoir dirigé du temps de feu Mohamed Lefkir.
M. F.
Le ministre des Sports révèle :
«Seul le CRB n’a pas eu son assiette de terrain»
Invité hier du forum organisé par l’association des journalistes sportifs algériens (ONJSA), le ministre des Sports, Mohamed Tahmi, a fait une grande révélation au sujet des assiettes de terrain promises par l’Etat aux clubs professionnels. Il ressort des dires du ministre de tutelle que tous les clubs ont eu leur terrain d’une superficie variant entre 2 et 3 hectares. Un seul club n’en a pas encore bénéficié. Il s’agit, en effet, du CR Belouizdad. «Tous les clubs ont obtenu leur terrain. Il ne manque que le CRB. Nous allons tenter cependant de régler le problème dans les prochains jours. S’il le faut, on leur cède un terrain pris des biens de l’Etat», rassure Mohamed Tahmi. Ces terrains sont destinés, rappelle-t-on, à la construction des terrains d’entraînement.
M. F.
CRB-MOB débutera à 16h
La Ligue de football professionnel a procédé à des modifications sur les coups d’envoi des matches de la 8e journée du championnat professionnel de L1. Le match entre le CRB et le MOB débutera finalement à 16h ce samedi au stade du 20-Août-1955.
L’arbitre Saïdi au sifflet
La Commission fédérale des arbitres a procédé hier à la désignation des trois arbitres devant officier les matches de la prochaine journée du championnat. Saïdi a été désigné arbitre central du match CRB-MOB. Il sera assisté de Bechirène et Rezgane. Le quatrième arbitre n’est autre que Sekhraoui.