L’enfant, âgée de deux ans, était pour appel arrivée de la Guinée voisine le 19 octobre, en car, avec sa grand-mère, qui a, elle, été placée en quarantaine à Kayes, dans l’ouest du pays.
Le gouvernement malien a assuré, vendredi, que le pays était bien préparé pour circonscrire le virus sans parvenir à dissiper les inquiétudes de la population.
De son côté l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé vendredi qu’elle «considère la situation au Mali comme une urgence. L’état de l’enfant pendant le trajet en autocar est particulièrement inquiétant, car il a présenté de multiples occasions d’exposition, y compris à haut risque, impliquant un grand nombre de personnes». «L’enquête préliminaire a identifié 43 contacts proches et non protégés, dont 10 personnels de santé, qui sont également suivis en isolement», indique un communiqué.
L’OMS a néanmoins salué la «réaction rapide des autorités maliennes», et s’est félicitée de la présence dans le pays d’équipes de l’organisation et des Centres fédéraux américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) présentes pour préparer le pays à l’éventualité d’un cas en provenance des pays voisins touchés par l’épidémie.
La FAF suit le dossier et n’hésitera pas à saisir la CAF si…
L’organisation onusienne a par ailleurs annoncé que des vaccins contre la fièvre hémorragique seront testés dans les trois principaux pays touchés par l’épidémie, à savoir le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée, si possible dès décembre. En attendant, le risque reste très grand surtout après les 40 cas mis en quarantaine et qui ont été en contact direct avec la fillette avant son décès, ce qui expose le Mali à un gros risque et donc tout le pays.
Dans notre édition d’hier, on vous parlait de la rencontre du 19 novembre qui risque d’être délocalisée, la FAF suit de près l’évolution de la situation sanitaire chez les voisins et n’hésitera pas un instant à réclamer son transfert vers un autre pays, comme cela fut le cas en 2012 et la partie transférée vers Ouagadougou à cause de l’insécurité.
S. M. A.