A l’approche du 60e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération, les dirigeants de la JSK espèrent que leur club, sévèrement sanctionné par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel, soit touché par la grâce présidentielle. C’est le seul espoir qui leur reste, car malgré les rumeurs incessantes faisant état que le ministre des Sports, Mohamed Tahmi, serait prêt à intervenir auprès des autorités concernées pour l’allégement ou la levée des sanctions prises à l’encontre de la JSK, on imagine mal comment le ministre des Sports interférerait dans les décisions de la Ligue de football professionnel et la FAF, alors qu’il n’a jamais tenté de s’immiscer dans le travail des autres. La preuve, lors de la réunion tenue par le bureau fédéral au Centre technique national de Sidi Moussa, les sanctions prises à l’encontre de la JSK par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel n’ont pas été abordées par les membres du bureau fédéral. Pour ces derniers, la page de la JSK est tournée. Les responsables kabyles ont saisi le TAS algérien, mais il faut dire que le seul espoir qui reste à la direction kabyle est que la JSK soit touchée par la grâce présidentielle, sinon elle sera contrainte de terminer la saison à huis clos. Le président Hannachi n’a pas cessé de dire que la JSK a été injustement sanctionnée par la commission de discipline de la LFP et la FAF. Il a introduit un recours auprès de la commission de la Fédération algérienne de football, mais il a été rejeté. Son bras de fer avec le président de la FAF n’a fait qu’envenimer les choses puisque les accusations échangées entre le président de la JSK et le président de la FAF ont choqué plus d’un. A l’approche du 1er Novembre, date du 60e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération, les responsables kabyles espèrent que le président de la République n’oubliera pas leur club.
N. B.