Après un début de saison peu rassurant, les Sang et Or grappillent des points et sortent peu à peu de la zone rouge. Ils semblent prendre du plaisir quand ils affrontent les gros bras de la L1. Le Nasria tombeur des grands ? Azzeddine Aït Djoudi, le coach du NAHD, le croit volontiers.

 

Le Nasria enchaîne les victoires, peut-on dire maintenant qu’il est en bonne santé ?

En fait, on essaye de se refaire une santé. Jusque-là, on est en train de se corriger afin, justement, d’être en bonne santé.

Que faut-il corriger pour l’être ? Lors d’un entretien, Ouznadji avait évoqué un problème sur les balles arrêtées, par exemple…

Effectivement, on encaissait pas mal de buts sur les balles arrêtées et c’était ça le problème. On a essayé de travailler la chose pour la corriger. Je note que nous n’avons pas pris de buts lors de nos trois derniers matches, c’est un bon point à notre actif. Cela veut dire qu’une rectification a été apportée à ce sujet.

Le Nasria a réussi de bonnes performances, surtout contre les grosses cylindrées, peut-on dire qu’il est redevenu le tombeur des grands ?

Oui, c’est l’impression qui se dégage en tout cas. Nous avons tenu tête à l’’USM Alger, le champions en titre, nous avons battu le CRB en derby, nous avons tenu en échec l’Entente, le finaliste de la Champions League africaine, à Sétif en plus. Cette fois, nous avons pris la mesure du CS Constantine, le leader du championnat, on est sur la bonne voie. Je pense que c’est parce qu’au NAHD il y a comme une famille, avec une complicité entre les joueurs, le staff technique et les dirigeants.

Personnellement, sentez-vous que la pression des supporters pèse moins sur vos épaules ?

C’est vrai qu’il y avait comme une frustration au début parce que les choses n’ont pas marché comme on le souhaitait. Maintenant, on arrive à mieux avancer, on se corrige, on se remet en cause et on arrive à perfectionner notre jeu. Je crois qu’on évolue de plus en plus.

Combien de points comptez-vous engranger d’ici la fin de la phase aller pour mieux respirer ?

Il nous reste trois matches à livrer à la maison et autant hors de nos bases. Aujourd’hui, si on me dit de prendre neuf points, je ne dirais pas non. Cela nous fera un total de dix-huit points, je m’en contenterai. Quoique je ne crache pas sur un total supérieur…

Le Milaha a pour tradition de former des joueurs talentueux, parmi ceux que vous avez sous la main y a-t-il des graines de stars ?

Pour l’instant, nous sommes dans une étape transitoire. Il faut attendre un peu pour y voir plus clair. Mais si je dois absolument citer des noms pour répondre à votre question, je parlerai volontiers de Bendebka, Allali, Herida et Ouhadda qui sont des joueurs prometteurs. Le NAHD a une histoire qui parle en sa faveur. Si on veut que le Nasria poursuive sa vocation de club formateur de grands talents et qu’il revienne dans la cour des grands, on doit le préserver, l’aider et bien le soigner.

H. D.