5 jours sont donc mis à la disposition des Marocains pour répondre à cette pression exercée par la CAF, il faut dire que cette décision ne surprend en aucun cas les connaisseurs qui s’attendaient à cette sortie de la CAF qui n’a jamais cédé à la pression et aux menaces et ce depuis la première CAN organisée en 1957, respectant à chaque fois ses calendriers, une réputation que Hayatou ne veut laisser tomber pour rien au monde durant son règne.
Décision le 11 novembre au Caire
Ainsi, il est clair comme l’eau de roche que la CAN ne sera ni reportée ni annulée, la CAF va bel et bien l’organiser, quitte à prendre le risque de le faire dans un pays qui n’est pas totalement prêt pour ça, la discussion avec les responsables du Maroc à Rabat lui a permis de prendre la température, et c’est à travers cette rencontre que Hayatou qui était déjà mis au parfum la semaine passée de la situation après la visite qu’il a reçue chez lui à Yaoundé, a décidé de presser sur les Marocains, car il aurait la certitude que tout ce scénario est fabriqué de toutes pièces, et que le royaume chérifien serait sur le point de céder, d’où cette décision de reconduire les dates initialement arrêtées et d’accorder 5 jours (délai jusqu’au 8 novembre) à ce pays pour prendre sa décision finale qui pourrait être positive.
Le royaume dos au mur
Accordant une grande importance à ce dossier, la CAF a décidé de réunir une nouvelle fois son comité exécutif le 11 novembre 2014 au Caire pour prendre les décisions qui s’imposent.
Ainsi, si le Maroc revient à de meilleurs sentiments, le dossier sera définitivement clos et les équipes se concentreront à nouveau sur le terrain et la qualif’ à décrocher et sur le tirage au sort du 26 novembre, mais dans l’autre cas, la CAF sera dans l’obligation de faire appel à son plan B, qui ne la convainc visiblement pas, au vu du nouvel appel d’offres lancé à travers son communiqué qui ne peut être que fructueux, car la CAF n’hésitera pas à soutenir financièrement le pays qui viendra la sortir de ce bourbier, à moins que le Maroc, qui risque de lourdes sanctions, ne mette fin à ce problème en revoyant sa position, d’ailleurs la presse marocaine s’est empressée hier soir à réclamer plus de souplesse de la part de leur gouvernement, de peur de subir des sanctions qui tomberaient comme un couperet sur le football local déjà fragilisé par une grosse crise de résultats.
S. M. A.