Malgré les sept points récoltés lors des trois dernières rencontres de championnat, le Nasria se trouve toujours en position de relégable. La faute à un début de saison cauchemardesque qui a mis les Nahdistes dans une position peu enviable. Aujourd’hui, les Sang et Or doivent enchaîner les bons résultats dans le but de sortir de la zone de relégation. Cela passe donc par la réalisation d’un bon résultat dès ce samedi et ce périlleux déplacement qui attend l’équipe à El-Eulma. Une rencontre qui se jouera dans des circonstances quelque peu particulières pour les Nahdistes, dans la mesure où elle se jouera sur une pelouse en gazon naturel. Mais, voilà que les conditions climatiques qui commencent à se corser en cette fin de semaine pourraient bien avoir une grande influence lors de cette rencontre. Météo Algérie annonce d’ailleurs un temps instable dans l’est du pays lors des prochaines 48 heures, chose qui pourrait rendre la pelouse du stade Messaoud Zeggar à la limite du praticable. Le coach Aït Djoudi craint donc l’état de la pelouse du stade d’El-Eulma par rapport à l’entrave qu’elle pourrait poser à son équipe, qui ne pourra pas développer son jeu habituel, mais aussi et surtout vis-à-vis du risque de blessure que peut entraîner le fait d’évoluer sur une pelouse en piteux état.
Toutes les éventualités
S’il craint l’état de la pelouse du stade Messaoud Zeggar, Aït Djoudi se prépare également à affronter toutes les éventualités. En effet, le coach nahdiste prévoit tous les cas de figure : évoluer sur une pelouse en bon état et, dans ce cas-là, il préconisera sans nul doute le jeu habituel de son équipe, celui qui a séduit plus d’un depuis l’entame de la saison, ou alors évoluer sur une pelouse en piteux état et il prévoit de produire un jeu plus direct, fait de passes longues. Dans ce dernier cas de figure, le coach Aït Djoudi pourrait bien apporter quelques changements dans la composante offensive de son équipe, en faisant, pourquoi pas, appel aux services d’un élément comme Deugoué, qui pourrait apporter un plus par rapport à son physique imposant. Des éléments qui se servent de leur technique, à l’image de Touahri et Ouhadda, ne seront pas dans ce cas de figure très utiles.
3 matchs d’application
Comme prévu, les Sang et Or se sont entraînés hier matin sur le terrain annexe du stade du 5-Juillet. La séance était intense. Le coach Aït Djoudi, qui a souhaité bénéficier d’un créneau sur une pelouse en gazon naturel, a mis à profit la séance d’hier, en programmant trois matchs d’application entre ses joueurs. De petites rencontres entre joueurs qui ont permis aux coéquipiers d’Ouznadji de s’acclimater à ce genre de pelouse, d’autant plus qu’ils évolueront sur une pelouse similaire samedi prochain à El-Eulma.
M. A.
«Nous sommes sur la bonne voie, il faut persévérer»
Ravi de la belle réaction de son équipe qui commence petit à petit à retrouver ses marques, le coach Aït Djoudi refuse de verser dans l’euphorie. Il estime que son équipe est loin d’être sorti de l’auberge, affirmant qu’il va falloir persévérer dans les efforts afin de maintenir cette dynamique positive : «Je suis, évidemment, ravi de la prestation et de la belle victoire de mon équipe face au CSC. On a réussi à remporter les trois points de la victoire et par là même prolonger cette dynamique positive qui s’est installée au sein du groupe. Je refuse toutefois de plonger dans l’euphorie, car le plus dur est encore à venir. Nous sommes certes sur la bonne voie, mais il faut persévérer, nous sommes toujours relégable. La saison est encore longue, il faut continuer, mais surtout confirmer notre éveil.»
«La défense retrouve sa solidité, il faut confirmer»
Si les Sang et Or ont relevé la tête lors des trois derniers matchs de championnat, c’est grâce au réveil de sa ligne offensive, notamment Nouri Ouznadji, qui s’est mué en sauveur en signant les trois derniers buts victorieux pour son équipe, mais aussi et surtout à une ligne défensive qui a retrouvé toute sa solidité depuis quelques matchs. C’est d’ailleurs l’avis du coach Aït Djoudi qui demande une confirmation de la part de ses défenseurs : «Pour ce qui est de la défense, je pense qu’elle a retrouvé sa stabilité et sa solidité depuis quelques matchs, et le résultat est bien visible aujourd’hui. Cela fait trois rencontres que nous n’avons plus encaissé le moindre but, c’est réjouissant, certes, mais un entraîneur doit se soucier des échéances futures. Nous sommes solides, oui, je l’ai constaté, mais il va falloir qu’on confirme cela lors des prochains matchs. Si nous arrivons à le faire, je serai encore plus heureux, car c’est la réalité du terrain qui tranchera.»
«Bitam ? No comment, voyez avec la direction»
Interrogé sur la décision de la direction du club qui a procédé à la résiliation du contrat du meneur de jeu Abdelmalek Bitam, en convenance bien évidemment avec le joueur, le coach Aït Djoudi n’a pas voulu commenter cette décision, et ce, même si l’on peut avancer sans risque de nous montrer ridicule, il partage à 200% l’avis de ses dirigeants qui ont même tardé à agir dans ce cas bien précis : «Je suis désolé, je ne veux pas commenter cette histoire, voyez avec les dirigeants, c’est eux qui ont pris cette décision. Je suis le coach, je ne commente que le volet technique.»
«C’est difficile de jouer sur du gazon naturel en pareilles conditions climatiques»
Evoquant la prochaine rencontre de son équipe qui l’opposera au Mouloudia d’El-Eulma, le coach Aït Djoudi craint quelque peu l’état de la pelouse, et ce, même s’il nous affirmera qu’il prendra toutes les dispositions pour aborder cette rencontre avec les meilleurs atouts en faveur de son équipe : «Je pense qu’après la dernière victoire acquise face au CSC, nous devons absolument confirmer notre regain de forme. Notre tâche ne sera pas du tout facile face à une bonne équipe du MCEE, qui aura l’avantage d’évoluer sur son terrain. J’appréhende vraiment l’état de la pelouse, car, en ces temps de pluie, je crains que nous allons évoluer sur un terrain boueux. C’est très difficile d’évoluer sur un terrain en gazon naturel en pareilles conditions climatiques, mais on fera avec. On prendra toutes nos dispositions selon l’état de la pelouse et le temps qu’il fera le jour du match.»
«Nouioua, ce n’était qu’un malentendu»
Avant de clore notre entretien avec le coach Aït Djoudi, nous avons évoqué avec lui l’affaire Nouioua. A ce sujet, il nous dira : «Je pense que ce n’était qu’un simple malentendu qui a été très vite résolu. L’équipe, en ce moment, a besoin beaucoup plus de tranquillité et de sérénité. Dieu merci, tout est rentré dans l’ordre, nous nous préparons à affronter le MCEE dans de très bonnes conditions.»
M. A.
Bitam : «Ma situation m’a contraint à demander à partir»
Contacté par nos soins afin qu’il nous livre ses impressions après avoir officiellement résilié son contrat avec le Nasria, Abdelmalek Bitam nous dira : «Je vous confirme bel et bien le fait que j’ai résilié mon contrat avec le NAHD. Ma situation au club devenait insupportable, je n’ai pratiquement pas joué depuis l’entame de la saison, je me suis senti inutile, en plus du fait que j’étais quelque peu éloigné de ma famille. Tout cela a fait que j’ai demandé à quitter le navire nahdiste et, Dieu merci, c’est fait. J’ai certes quelques offres ici et là, mais je préfère prendre mon temps, je vais me reposer pendant trois à quatre jours, avant de me pencher sur mon avenir.»
«Je remercie le président et les dirigeants du NAHD pour leur compréhension»
Le désormais ex-meneur de jeu du Nasria dit ne pas avoir regretté son aventure avec les Sang et Or, remerciant au passage les dirigeants du club pour leur compréhension : «Ce fut un honneur pour moi de porter le maillot nahdiste, je n’ai pas regretté un moment d’avoir signé au NAHD, et ce, même si mon aventure a été très courte. Je tiens d’ailleurs à remercier le président Ould Zmirli ainsi que les dirigeants du club de m’avoir facilité la tâche, ils ont été compréhensifs et je les en remercie.»
M. A.
Guebli, Abdeslam, Herida et Ouhadda absents
La séance qui s’est déroulée sur le terrain annexe du 5-Juillet a été marquée par la présence de 20 joueurs seulement. En effet, en plus d’Abdelmalek Bitam qui a officiellement quitté le club, ainsi qu’Ishak Guebli et Cherif Abdeslam qui se trouvaient aux soins au niveau de l’infirmerie du club sise à Bensiam, deux autres éléments manquaient à l’appel. Il s’agit de Zakaria Ouhadda, malade, et de Mohamed Herida dont la maman a subi une intervention chirurgicale. Nous saisissons d’ailleurs cette occasion pour souhaiter un prompt établissement à la maman de Mohamed Herida et un retour rapide parmi les siens.