Le président Hannachi n’est pas rentré finalement hier au pays. D’après une source proche de la direction, après avoir subi un scanner dans la journée de mardi dernier, son médecin lui a recommandé de prolonger son hospitalisation au moins de 24 heures.

Admis à l’hôpital Pitié-Salpêtrière le 23 octobre dernier, le président de la JSK devait regagner le pays hier, mais sur conseil de son médecin traitant il a été obligé de reporter son retour. Aux dernières nouvelles, Il devrait regagner Tizi Ouzou aujourd’hui. En tout, il a passé deux semaines à l’hôpital Pitié-Salpêtrière. Convoqué par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel pour la journée d’hier, le président Hannachi a envoyé un fax à la Ligue dans lequel il a fait savoir à l’instance que dirige Kerbadj qu’il est malade et qu’il est dans l’incapacité de répondre à la convocation de la CD de la LFP.  

ESS

Le président Hannachi ne devrait pas assister à la rencontre de ce vendredi face à l’ESS. Même si un responsable kabyle que nous avons eu hier au téléphone nous a confié que le président Hannachi est attendu pour aujourd’hui à Tizi Ouzou, notre interlocuteur nous a confié que vu son état de santé il a besoin d’un repos total avant de reprendre du service. Son médecin lui a conseillé de se reposer pour éviter toute rechute. Soumis à une terrible pression depuis le décès tragique d’Albert Ebossé, le président de la JSK a été évacué à l’hôpital Pitié-Salpêtrière quelques jours seulement après son retour d’Egypte où l’équipe a disputé un match amical face au Zamalek. Bien qu’il soit hospitalisé depuis deux semaines en France, le président Hannachi est au courant de tout ce qui passe dans l’équipe. Les dirigeants l’informent quotidiennement des nouvelles du club, mais comme il est toujours malade, il ne pourra pas reprendre du service avant de retrouver sa pleine santé. Le staff technique et les joueurs feront tout pour lui offrir une deuxième victoire consécutive afin de le conforter un peu. Il en a vraiment besoin car avec tout ce qui s’est passé depuis la mort d’Ebossé, il a besoin de réconfort.

N. B.