Son médecin lui a recommandé d’ailleurs de se reposer pour éviter toute rechute. Ne pouvant plus supporter la pression comme par le passé, le président Hannachi va sans nul doute demander à ses collaborateurs de s’impliquer davantage dans la gestion du club. Il est l’homme à tout faire mais avec ses soucis de santé, il a besoin de léguer certains de ses pouvoirs à ses collaborateurs. Il évitera surement les longs déplacements avec l’équipe. Lui qui a l’habitude de se présenter quotidiennement aux entraînements lorsque l’équipe ne marchait pas bien, va certainement prendre du recul à l’avenir pour ne se consacrer qu’à sa santé. En sa qualité de premier responsable du club, il aura toujours le dernier mot, car c’est lui et uniquement lui qui portera la responsabilité en cas d’échec. Il fera sûrement appel à quelques anciens joueurs et à toutes les compétences pour redonner à la JSK son lustre d’antan. Le président Hannachi n’avait pas cessé ces dernières années de dire que les portes de la JSK sont ouvertes à toutes les bonnes volontés, mais comme il avait concentré tous les pouvoirs à son niveau, ses appels n’ont jamais eu l’écho escompté. Mais avec tout ce qui se passe à la JSK, notamment depuis le décès tragique d’Albert Ebossé, il est possible que des industriels de la région acceptent d’investir dans le club pour peu qu’ils constatent qu’il y a un désir réel du président Hannachi de partager ses pouvoirs avec eux. Avec toutes les sanctions prises à l’encontre de la JSK par la Ligue nationale de football et la CAF, il y aura sûrement des répercussions négatives sur les rentrées financières du club. Et pour assurer une bonne santé financière au club, le président Hannachi procédera sûrement à l’ouverture du capital dans les semaines à venir.
N. B.