JSK 1 - ESS 1 : Les Canaris s’écroulent en deuxième mi-temps

Entamant le match en fanfare, les Canaris auraient pu le tuer durant la première demi-heure de jeu.

Ils se sont procuré un nombre incalculable d’occasions avant que Youcef Khodja ne trouve le chemin des filets à la 25e minute. Mais au lieu de continuer d’exercer un pressing sur leur adversaire qui était totalement absent durant les 20 premières minutes, les équipiers de Rial ont marqué le pas dans le dernier quart d’heure de la première mi-temps. Eux qui auraient pu inscrire 4 buts dans les 20 premières minutes ont commencé à montrer des signes d’inquiétude après une demi-heure de jeu. D’ailleurs, les Sétifiens auraient pu égaliser avant la fin de la première période, si la chance était de leur côté.   

Malgré les efforts fournis face au représentant congolais Vita Club lors de la finale de la Champions League africaine et le manque de préparation pour ce match, ils n’ont trouvé aucune difficulté pour imposer leur suprématie en deuxième mi-temps. Les Canaris n’étaient que l’ombre d’eux-mêmes tout au long de la deuxième mi-temps. Ils ont eu du mal à enchaîner deux passes consécutives, alors que les champions d’Afrique continuaient à pousser, ce qui leur a permis d’égaliser à la 85e minute par Dagoulou. Ils auraient pu ajouter d’autres buts, s’ils avaient gardé leur lucidité. Benyetou a raté l’immanquable dans la dernière minute du temps additionnel. L’entraîneur Madoui a bien sûr regretté ces deux points perdus face aux Canaris qui ne doivent s’en prendre qu’à eux-mêmes pour avoir raté une multitude d’occasions au début de la rencontre.

  1. H.

Ciccolini blame Mekkaoui 

Le défenseur Mekkaoui aurait pu faire son entrée sur le terrain avant l’égalisation de l’ESS. Constatant que les Sétifiens commençaient à se montrer dangereux dans les 10 dernières minutes de la partie, l’entraîneur François Ciccolini a demandé à Mekkaoui de se préparer à prendre sa place. Mais celui-ci au lieu de s’échauffer pour remplacer Ahmed Moulay, qui n’a pas eu le rendement escompté, attendait que son entraîneur lui fasse appel pour faire son entrée. L’entraîneur corse a été irrité par le comportement de son joueur et il a tenu à lui faire part de sa colère.    

 

 

Stade du 20-Août 55

Buts :

JSK : Youcef Khoudja (25’)

ESS : Dagoulou (85’)

 

Terrain en bon état, temps nuageux, match à huis clos, arbitrage de M. Bessiri assisté par MM. Hallam et Zerhouni

Averts :

JSK : Ferrahi (28’), Benamara (56’)  

ESS : Aroussi (59’)

 

JSK

Doukha 3

Benlamri 2

Benamara 2

Ziti 3

Rial 4

Ferrahi 4

Raïah 3

Ahmed Moulay 2

(Mekkaoui 86’)

Si Amar 3

(Yedroudj 76’)

Ferguène 2

Youcef Khoudja 3

Ent. : Ciccolini                

 

ESS 

Khedaïria 3

Meguatli 2

Boukria 3

(Dagoulou 75’)

Demou 4

Aroussi 3

Raït 3

Zerara 4

Lamri 2

(Djahnit 46’) 3

Beleimeri 3

(Kourbia 67’)

Benyetou 2

Younès 3

Ent. : Madoui

 

Benamara titulaire

Il enchaîne les apparitions depuis son arrivée à la JSK. Hier face à l’ESS, Benamara a été, une fois de plus, titularisé par le coach des Canaris.

 

Rayah retrouve sa place

Rayah a retrouvé sa place au milieu. Avant l’arrivée de Ciccolini, le joueur a été souvent aligné sur le couloir droit.

 

U21 : JSK 1 – ESS 1

Les jeunes équipes de la JSK et de l’ESS se sont, elles aussi, neutralisées sur le score de 1 à 1.

 

Messiri honoré

Le président de la commission fédérale d’arbitrage était présent hier au 20-Août-1955. Il a fait le déplacement pour honorer l’arbitre directeur M. Messiri qui a été désigné récemment meilleur arbitre du mois d’octobre.

 

La JSK honore l’ESS

En guet-star hier soir au stade du 20-Août-1955, l’ESS a eu le droit à tous les honneurs après son sacre africain obtenu au début du mois de novembre. Les dirigeants de la JSK ont tout mis en place afin que le club sétifien soit félicité pour le grand exploit qu’il vient de réaliser en remportant le titre de la Ligue des champions d’Afrique. A l’entrée des Sétifiens sur le terrain, les Kabyles les ont accueillis avec les applaudissements, au milieu d’une haie. Juste avant le coup d’envoi de la rencontre, un grand bouquet de fleurs a été remis à l’ESS en plus d’un diplôme honorifique pour finir.

… Et une collation à la fin de la rencontre

Aussi, les Kabyles ont organisé une collation en l’honneur de toute la délégation sétifienne.

 

L’espoir Dourari dans la liste des 18

L’effectif senior de la JSK a connu pour cette 10e journée de championnat l’absence de plusieurs de ses éléments tels que Aïboud, Yesli, Kerrar et Delhoum, à cause de leurs blessures respectives. A cet effet, le groupe s’est retrouvé amoindri, c’est la raison qui a poussé le staff technique à se tourner vers les joueurs U21. Ciccolini a donc fait appel au jeune joueur Dourari.

 

Mekkaoui sur le banc

Zineddine Mekkaoui n’a pas été titularisé hier face à l’ESS. C’est le second match de suite où le joueur n’est pas aligné dès le début de la partie et cela correspond au nombre de matches qu’a dirigé le Français Ciccolini depuis qu’il est à la tête de la barre technique de la JSK. Au moment où Ciccolini est arrivé, Mekkaoui était absent et cela pourrait donc être la principale raison pour laquelle le joueur en question n’a pas fait partie des plans de jeu du nouvel entraîneur, non pas pour le sanctionner, mais le coach est tout simplement séduit par d’autres joueurs.

 

Benlamri à droite, Ziti dans l’axe

Sur le plan défensif, le nouvel entraîneur de la JSK n’a pas tardé pour y apporter sa propre touche. Hier face à l’ESS, Ciccolini a préféré faire jouer Benlamri comme arrière latéral droit et Ziti dans l’axe de la défense. Cela a peut-être chamboulé les habitudes de ses joueurs, mais ça a l’air de bien fonctionner. Le technicien français n’a pas tardé pour bien déceler les qualités de chacun de ses joueurs. Benlamri, qui joue très haut et qui a une tendance offensive parfois,  a été aligné sur le couloir droit de la défense puisque pour le coach le profil de jeu du joueur correspond bien avec ce poste. Avec son expérience et sa bonne maîtrise technique, Ziti a été préféré dans l’axe.

 

Alain Michel présent

Très prochainement, le CRB affrontera la JSK en match de championnat. Ça sera pour le compte de la 12e journée de la Ligue 1 Mobilis. Le nouveau coach du Chabab, à savoir Alain Michel, a superviser son prochain adversaire. En effet, le technicien français était présent hier dans les tribunes du stade du 20-Août-1955 d’où il a suivi le match JSK-ESS.

 

Hannachi absent

Annoncé de retour au pays depuis quelques jours, le président de la JSK a voulu reporter son apparition devant le grand public pour une autre occasion. Hier lors du match du championnat ayant opposé son équipe à l’ESS, il en était le grand absent.

 

Meguehout remplaçant

Ahmed Meguehout, milieu de terrain de la JSK, a été une fois de plus remplaçant hier face à l’ESS. Le transfuge du CRB n’a pas grandement été utilisé par son club cette saison et continue de faire partie des joueurs remplaçants. Malgré les absences des Delhoum, Aïboud et Yesli, le joueur n’a pas eu la chance d’être titulaire.

 

Si Ammar titulaire

Ce dernier a été titularisé hier face à l’Entente et a fait une bonne partie. Si Ammar s’améliore et s’impose peu à peu au sein de l’effectif de la JSK. Hier soir, il a pesé très lourd sur la défense de l’ESS.

 

Film du match

5’ Dans une bonne position, Moulay dribble deux défenseurs et frappe, mais le gardien adverse sauve son équipe.

6’ Suite à un cafouillage, Ziti chipe le ballon et frappe, mais Khedaïria encore une fois sauve l’ESS.

10’ Benlamri charge un tir des 30 mètres qui passe au-dessus des bois de l’adversaire.

17’ Combinaison entre Benlamri et Moulay, le ballon finit chez Si Ammar qui frappe, ratant ainsi un but tout fait.

24’ Belameiri profite d’une faute défensive de Ziti, s’échappe et fait un tir croisé qui est renvoyé par le poteau de Doukha.

25’ Youcef Khoudja servi par Si Ammar se retrouve face à deux défenseurs dans la surface de réparation, il frappe et ouvre le score.

31’ Benlamri effectue un retrait vers Fergane qui reprend le ballon de la tête, mais rate de justesse.

55’ Raït reprend une balle de la tête et a failli surprendre Doukha.

79’ Coup franc bien botté par Dagoulou, la tête de Benyattou passe au-dessus de la cage de la JSK.

84’ Dagoulou frappe des 30 mètres et marque ainsi le but de l’égalisation pour l’ESS.

 

 

Encore une contre-performance à «domicile»

Par Abdellah Haddad

 

L’équipe kabyle n’arrive toujours pas à gagner à «domicile». Il semble qu’elle est poursuivie par la malédiction puisqu’une semaine après son retentissant succès enregistré face au Mouloudia d’Alger à Bologhine, elle a été contrainte au partage des points hier par l’ESS. Sur les cinq matches qu’elle a disputés à «domicile», elle n’a récolté que 2 points. Elle en a perdu trois et concédé deux nuls.

Hier, les Canaris ont résisté tout au long de la deuxième mi-temps avant d’encaisser le but égalisateur à cinq minutes de la fin de la rencontre. Ils avaient cru qu’ils avaient fait le plus dur en ouvrant la marque à la 25eminute par l’intermédiaire d’Youcef Khodja, mais sans compter sur la détermination des champions d’Afrique qui ont montré en deuxième période un visage totalement différent de celui de la première mi-temps. Le huis clos a certes pénalisé l’équipe, mais cela n’explique pas pour autant cette série de mauvais résultats à domicile. Face à une équipe sacrée championne d’Afrique et qui est toujours sur un nuage, les Canaris n’ont pu préserver leur avance. Ils ont subi le match durant toute la deuxième mi-temps et ils peuvent s’estimer heureux d’avoir récolté le point du match nul, car Benyettou avait failli offrir la victoire à son équipe dans les arrêts de jeu. La fraîcheur physique leur a fait encore une fois défaut. Les Sétifiens étaient plus frais qu’eux et cela malgré le fait qu’ils n’ont eu que quelques jours pour préparer ce rendez-vous. D’une cérémonie à l’autre, ils ont préparé leur match avant de réussir à imposer le partage des points à l’équipe kabyle qui ne jurait que par la victoire. L’échec concédé hier face au champion d’Afrique qui continue à savourer son sacre continental prouve qu’il y a un certain malaise dans cette équipe de la JSK. L’entraîneur François Ciccolini a du pain sur la planche. Le visage montré par son équipe en deuxième mi-temps inquiète, alors qu’une semaine auparavant elle avait réussi à surmonter deux buts d’écart avant d’ajouter deux autres en deuxièmes mi-temps. Il doit retroussercher les manches pour tenter de combler les lacunes décelées depuis sa prise en main de l’équipe durant cette mini-trêve.

A. H.     

 

Certains de ses équipiers ont critiqué Ciccolini

Rial pique une vive colère dans les vestiaires

Le semi-échec concédé devant l’ESS, championne d’Afrique, a démontré que rien ne va plus dans cette équipe de la JSK. Au lieu de se montrer solidaires entre eux, certains joueurs n’ont pas trouvé mieux que de critiquer leur entraîneur dans le vestiaire et cela en présence d’un membre du staff technique. Ils voulaient faire porter le chapeau à l’entraîneur Ciccolini, ce qui a irrité le capitaine Ali Rial, lequel n’a pas hésité à leur dire à haute voix ce qu’il a sur le cœur.

«Vous voulez déjà la tête de l’entraîneur»

Etant parmi ceux qui ont pris la défense de l’entraîneur Hugo Broos lorsque le président Hannachi l’avait poussé à la porte de sortie, le capitaine Rial a remis en place ceux qui ont rejeté la responsabilité sur Ciccolini. Il a surpris dans les vestiaires certains de ses équipiers en train de critiquer le premier responsable de la barre technique. «Vous voulez déjà la tête de l’entraîneur. Vous complotez contre lui, alors que l’équipe a besoin plus que jamais de sérénité», a-t-il lancé à ceux qui ont critiqué les changements opérés par l’entraîneur en deuxième mi-temps.

«Pour vous, tous les entraîneurs ne sont pas bons»

Ne comprenant pas les raisons qui les ont poussés à remettre en cause le travail de l’entraîneur quelques jours seulement après la victoire enregistrée devant le Mouloudia d’Alger, Rial a tenu à leur rafraîchir la mémoire. «Pour vous, tous les entraîneurs ne sont pas bons. Arrêtez de critiquer l’entraîneur et contentez-vous de faire votre travail sur le terrain», leur a-t-il répliqué à haute voix.

«Qu’avez-vous fait avant son arrivée ?»

Pour leur prouver qu’ils se trompent sur la valeur de l’entraîneur corse, le capitaine de la JSK leur a rappelé la série de trois défaites consécutives concédées par l’équipe avant l’arrivée de Ciccolini. «Qu’avez-vous fait avant l’arrivée de Ciccolini ? Au lieu de le critiquer, concentrez-vous sur votre travail, car avec cette mentalité, l’équipe n’ira pas loin. Vous devez confirmer sur le terrain avant de jeter la responsabilité sur l’entraîneur», leur a-t-il ajouté.

A. H.

Il menace de ne plus revenir

Il quitte les vestiaires en pleurs

Le capitaine Ali Rial a été affecté par l’altitude de certains de ses équipiers à la fin de la rencontre. Lui qui a toujours donné le bon exemple n’est pas prêt à cautionner ce qui se passe dans l’équipe. Il a quitté les vestiaires en pleurs tout en menaçant de ne plus remettre les pieds à la JSK. Il est utile de rappeler qu’avant que le président Hannachi ne pousse Broos à la porte de sortie, ce dernier avait été critiqué par certains joueurs.

A. H.

La passivité des dirigeants

Bien que plusieurs dirigeants étaient présents hier au stade du 20-Août-1955, aucun d’entre eux n’a daigné demander aux joueurs de se calmer. Toutes les personnes se trouvant devant le vestiaire de la JSK ont été surprises par la passivité des dirigeants kabyles. Le ton montait entre les joueurs à l’intérieur des vestiaires et on pouvait les entendre de loin s’échanger des accusations, mais les responsables kabyles n’ont pas réagi. Si le président Hannachi était présent, cela ne se produirait pas. Il est temps de faire le ménage dans le club, car il y va de l’image de marque du club.

A.H   

 

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