JSK : Le règne des intouchables…

Ces derniers temps, les écarts disciplinaires sont devenus une mode à la JSK. Le club le plus titré du pays vient de perdre ses grands principes.

 

Depuis fort longtemps, la force du club kabyle était la discipline. Khalef et Zywotko avaient bâti une grande équipe, la meilleure de tous les temps, en se basant sur la discipline. Les Cerbah, Tchipalo, Amara, Adghigh et les autres grands joueurs qui ont fait les beaux jours de la Jumbo-JET et qui ont offert des titres à la pelle au club et deux coupes d’Afriques n’ont jamais été chouchoutés. Mieux encore, ils avaient été sanctionnés à maintes reprises ; Khalef s’était même permis de couper en mille morceaux la licence de Cerbah pour une histoire de quelques minutes de retard alors que ce dernier était le meilleur portier du pays. Hélas, les temps ont changé, on est passé du temps du sérieux, de la discipline, de la réussite et de la rigueur pour arriver au temps des échecs, des scandales et du bricolage. On est même arrivé au règne des intouchables. Des joueurs qui collectionnent les défaites ne sont jamais sanctionnés par la direction du club. Mekkaoui a commis une grosse erreur en 2012 à Sétif, Saïd Boukhari, l’ex-secrétaire du club, a été sacrifié, lui qui voulait sanctionner le joueur pour son écart disciplinaire. Sandjak a eu la même chose par la suite, et Hugo Broos n’a pas échappé à la règle, lui qui a écarté le latéral gauche des Canaris à Oran avant de le titulariser quelques jours plus tard devant l’USMA. Benlamri a laissé l’équipe pendant plus d’une semaine pour cause d’une histoire d’insultes, les dirigeants l’ont supplié pour revenir, il a même joué titulaire devant le MOB. Delhoum, le joueur le mieux payé de la JSK, ne s’entraîne que deux ou trois fois par semaine, il n’a rien apporté au club depuis qu’il a rejoint les Canaris, mais il joue les week-ends. Plus grave encore, le joueur qui touche un salaire astronomique marchait sur le rectangle vert, il a même déclaré aux responsables de l’équipe qu’il ne veut plus jouer et porter le maillot de la JSK, et les dirigeants l’ont supplié pour qu’il poursuive son aventure. Menad, Bahbouh, Fergani sont partis, et la JSK est restée au sommet. Qu’a fait Delhoum pour le club pour qu’on le protège et le défende de cette manière. Meguehout a multiplié les écarts disciplinaires, il s’est même permis de critiquer son entraîneur publiquement et le lendemain il s’est présenté à l’entraînement le plus normalement du monde. On peut citer encore plusieurs exemples, on peut même en faire un livre et l’appeler : Le règne des intouchables !  

Que font les dirigeants, que fait Hannachi ?  

Si le club le plus titré d’Algérie est arrivé aujourd’hui à cette situation, c’est pour la simple raison que, quelque part, on a cautionné le mal. Que font les dirigeants ? Pourquoi ne sanctionne-t-on plus les joueurs fautifs ? Pourquoi préfère-t-on à chaque fois protéger et couvrir quelques éléments ? Toutes ces questions restent sans réponses. Déjà, en l’absence d’un vice-président, d’un président de section, d’un directeur sportif… Les problèmes seront difficiles à régler ; on ne peut applaudir avec une seule main, dit un adage de chez nous. Cela dit, le premier responsable du club phare de la Kabylie doit prendre les mesures nécessaires et les bonnes décisions afin d’éradiquer ces mauvaises habitudes, car, aujourd’hui, le discours n’apporte rien et la meilleure preuve est la réaction des joueurs samedi dernier devant le CRB. Pourtant, le président du club avait demandé à ses hommes de battre les Rouge et Blanc et de rentrer au bercail avec la totalité des points… Peut-être que la prochaine fois, Hannachi demandera aux joueurs de perdre pour qu’ils gagnent leur match. Non, les choses ne doivent plus continuer à tourner dans ce sens, la JSK est plus qu’un club de football, le symbole des symboles de la Kabylie ; désormais, chacun devra assumer ses responsabilités, car l’histoire ne pardonnera pas, n’oublie pas, elle retiendra tout…  

                A. B.

Les confidences de Benlamri et Mekkaoui à Ciccolini : «On partira cet hiver au MCA»

L’arrière gauche Zineddine Mekkaoui et le défenseur central Djamel Benlamri se retrouvent depuis plusieurs jours sous les feux de la rampe. Il ne se passe pas un jour sans que leurs noms soient évoqués et cela a fini par les irriter, d’autant plus que certains fans les accusent d’être la source des problèmes. Acceptant mal ces accusations, ces deux joueurs ont perdu la joie de jouer. D’après une source digne de foi, ils ont même confié à leur entraîneur qu’ils vont partir au Mouloudia d’Alger. «On ira au MCA au prochain mercato hivernal», lui ont-ils dit. Bien qu’ils soient sous contrat avec la JSK, ces deux joueurs, si on se fie à notre source, ne sont pas chauds pour poursuivre leur aventure avec les Canaris. Benlamri a déjà boudé l’équipe pendant plusieurs jours après l’échec concédé devant l’ESS avant de revenir à de meilleurs sentiments. Le président Hannachi a dû user de tout son pouvoir d’influence pour le convaincre à revenir à de meilleurs sentiments. Traité de tous les noms d’oiseaux par certains fans à la séance de la reprise des entraînements survenue après le semi-échec concédé devant le champion d’Afrique, l’ex-pensionnaire des Sang et Or avait séché plusieurs séances avant de reprendre comme si de rien n’était. Il aurait réclamé sa lettre de libération durant son escapade.  Mekkaoui aussi s’est distingué par ses absences à répétition aux entraînements. Il a même raté le dernier match face au CRB en prétextant une blessure. Mais son entraîneur l’a enfoncé lors de sa dernière sortie médiatique en déclarant que Mekkaoui ne sait pas son problème. Les déclarations de Ciccolini ont été mal perçues par les deux défenseurs, lesquels estiment que les propos de leur coach ne feront que nuire à leur image auprès des supporters. Très affectés par tout ce qui se dit sur eux ces derniers jours, Mekkaoui et Benlamri ont confié à un proche du club dans la journée de lundi dernier qu’ils songent sérieusement à changer d’air au prochain mercato hivernal. Le président Hannachi, qui ne sait plus à quel saint se vouer depuis le décès tragique d’Albert Ebossé, devra se montrer persuasif pour changer d’avis ses deux défenseurs. Sous contrat avec le club, ils ne peuvent pas partir sans l’autorisation de la direction. La situation qui prévaut dans le club ne prête pas à l’optimisme et cela malgré les déclarations rassurantes du président Hannachi.

N. Boumali

 

 

 

 

 

Les Kabyles demandent à recevoir le RCA vendredi à Bologhine

Comme nous l’avions rapporté dans nos précédentes éditions, les responsables de la formation du Djurdjura ne veulent plus recevoir leurs adversaires au stade 20-Août-1955 de Ruisseau. Pour rappel, le bureau de Hannachi a choisi dans un premier temps le stade de BBA. La formation du Djurdjura avait reçu l’ASO dans le stade de cette ville, mais à l’issue de cette partie, Hannachi a changé son avis et, pour le match suivant de son équipe à «domicile», il a choisi le stade du 20-Août-1955. La formation du Djurdjura a joué alors la JSS, l’ASMO et l’ESS dans ce stade. Sur les neuf points possibles, les Canaris n’avaient récolté qu’un seul. Pis encore, samedi dernier devant le CRB, la bande à Ciccolini a perdu une nouvelle fois sur la pelouse de ce stade. A l’issue de cette rencontre, les dirigeants kabyles ont pris leur décision, ils ne veulent plus jouer dans ce stade. Mais la commission de programmation de la Ligue de football professionnel a programmé JSK-RCA au 20-Août-1955. Hannachi et ses proches collaborateurs se sont réunis lundi dernier pour discuter de cette histoire de domiciliation et à l’issue de cette réunion, ils ont jeté leur dévolu sur Bologhine.

La direction de la JSK a saisi hier matin son homologue de l’USMA

Pour que les Kabyles puissent jouer ou recevoir le RCA dans le vieux stade de Bologhine, ils doivent d’abord passer par la direction de l’USMA avant de saisir la LFP. Comme tout le monde le sait, c’est la direction des Rouge et Noir qui gère le stade Omar-Hammadi. Et puis, le MCA recevra samedi après-midi le CSC dans ce stade. Les Kabyles veulent donc jouer le RCA vendredi. Bref, les dirigeants de la formation kabyle attendaient hier soir une réponse de leurs homologues usmistes et ils espèrent recevoir à Bologhine.

                             A. H.

Ils sont tous les deux à l’infirmerie

La participation de Rial et Khoudja se décidera aujourd’hui

Le capitaine de la formation du Djurdjura ne s’entraîne pas avec l’équipe depuis la séance de la reprise des entraînements. Rial souffre d’une entorse à la cheville et sa participation au match contre le RCA est incertaine. Le joueur a des chances minimes de prendre part à ce match. L’enfant de Zemmouri a contracté cette blessure samedi dernier devant le CRB, mais il n’a pas voulu abandonner ses coéquipiers. Rial s’est présenté lundi passé à la séance de la reprise des entraînements, mais il s’est contenté d’une séance de soins. Le moins que l’on puisse dire est que le staff médical a engagé une course contre la montre pour remettre sur pied le capitaine des Canaris avant vendredi. C’est presque la même chose pour Youcef Khoudja. Ce joueur a été touché au niveau de la cuisse lors de la même rencontre. Contrairement à Rial, l’ancien joueur de l’USC n’a pas pu terminer la partie. Cela dit, les deux joueurs sont incertains pour le match face au RCA. L’entraîneur en chef des Canaris souhaite vraiment les récupérer avant vendredi, lui qui sera devant une situation délicate en cas de forfait.

                                  A. H.

Hannachi a suivi l’entraînement d’hier

Alors qu’il ne s’était pas présenté lundi dernier au stade pour assister à la séance de la reprise des entraînements, Hannachi, qui était accompagné par quelques membres de son bureau, a assisté à la séance d’entraînement d’hier.

Delhoum aux abonnés absents

L’enfant de Sétif, qui a raté la séance de la reprise des entraînements, ne s’est pas présenté hier aussi à l’entraînement de l’équipe. Apparemment, l’ancien joueur de l’ESS a pris la décision de ne plus poursuivre sa mission avec les Canaris.

Meguehout, Doukha et Khiat ont réintégré le groupe

Les trois joueurs qui ont séché la séance de la reprise de lundi dernier ont repris le chemin des entraînements hier le plus normalement du monde.

Les internationaux reviendront jeudi matin  

Mekkaoui, Ziti et Benlamri, qui sont en équipe nationale des locaux, vont réintégrer le groupe jeudi matin. Ciccolini pourra donc compter sur ce trio pour le match devant le RCA.

Travail technico-tactique au menu des joueurs

Le staff technique des Canaris a profité de la séance d’entraînement d’hier pour axer son travail sur le plan technique. Ciccolini a même travaillé le volet tactique hier.

Remerciements

La famille Haffaf de Tizi Ouzou tient à remercier tous ceux qui ont manifesté leur soutien et leur sympathie aux membres de la famille à la suite du décès de leur père et frère, Mehiedine Haffaf, inhumé vendredi dernier. Le frère du défunt, Ali Haffaf, n’a pas oublié aussi les représentants des sections de judo du MCA, de l’USMA, de la JSEB et même ceux de l’EN qui se sont déplacés au domicile familial pour présenter leurs condoléances aux enfants du regretté El Hadj Haffaf. Un geste qui a touché vraiment les membres de la famille Haffaf. 

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