Concernant les informations rapportées par la presse camerounaise dimanche dernier sur les circonstances du décès de l’ex-meilleur buteur du championnat d’Algérie, le président Hannachi a refusé de faire le moindre commentaire, selon TSA. «Ebossé assassiné ? Je ne peux pas répondre», a déclaré Hannachi pour TSA. Rappelons que les journaux camerounais, dans leurs éditions de dimanche dernier, ont rapporté, tout en citant le rapport de l’autopsie effectuée à l’hôpital militaire de Douala, qu’Ebossé a été «froidement assassiné».
«J’ai demandé au père d’Ebossé et à son manager de préparer la documentation pour envoyer l’argent»
Au sujet des salaires d’Albert Ebossé promis à sa famille, le président de la JSK a affirmé au site TSA qu’il est disposé à transférer l’argent comme convenu. «Le manager d’Ebossé et son père m’ont contacté plusieurs fois. Je leur ai demandé de préparer la documentation nécessaire pour percevoir l’argent d’Ebossé. Comment vais-je sortir l’argent sans les papiers nécessaires ?» se demande Hannachi, en ajoutant que l’ambassade du Cameroun à Alger le soutient dans sa démarche. «L’ambassade du Cameroun m’a dit de ne rien faire tant que la paperasse n’est pas encore finalisée», a-t-il expliqué.
«La JSK a fait son devoir»
Interrogé par TSA sur la déclaration d’Albert Ebossé dans laquelle il déclare que les dirigeants de la JSK étaient absents lors de l’enterrement de son fils, Hannachi rappelle : «On a envoyé des membres de la Fédération et du Comité olympique, il y avait des représentants de la JSK, l’ambassadeur algérien était présent. Je leur ai donné 15 000 euros pour subvenir aux besoins de la cérémonie d’enterrement. La JSK a fait son devoir.»
«Aucun problème avec Ciccolini»
Alors que François Ciccolini lui a annoncé dans la matinée d’hier sa décision de quitter la barre technique de la JSK après le match face à l’USMH, le président a nié catégoriquement sur TSA l’information faisant état du départ de son entraîneur. «Il est présent à l’entraînement et il n’y a aucun problème avec l’entraîneur», a-t-il conclu.
N. Boumali