On a appris que les dirigeants kabyles ont pris langue avec vous, confirmez-vous l’information ?
Effectivement, les dirigeants m’ont appelé au téléphone. Ils ont aussi parlé avec mon manager. Je leur ai dit que je serai honoré de porter le maillot de ce grand club.
Le président Hannachi a-t-il parlé directement avec vous ?
Non, il ne l’a pas encore fait. Jusqu’au moment où je vous parle, le président de la JSK n’a discuté qu’avec mon manager.
Est-il vrai que vous avez dit aux dirigeants de la JSK que vous allez récupérer vous-même votre lettre de libération ?
Je leur ai juste dit que je parlerai avec mon président concernant ma lettre de libération, mais je ne la récupère pas, ce sera au président Hannachi de négocier avec mes dirigeants.
Pensez-vous que vos dirigeants faciliteront votre départ à la JSK ?
Je ne le pense pas. J’ai joué tous les matches de mon équipe et je crois que mes dirigeants ne me laisseront pas partir aussi facilement. Je n’ai empoché que 4 mensualités depuis le début de la saison et je ne parviens pas à récupérer ma libération, ce sera au président Hannachi de négocier avec mon président.
On croit savoir que vous êtes un supporter de la JSK, est-ce vrai ?
Moi, je suis originaire de Béjaïa et ma mère est de Tizi Ouzou. Evidemment que je suis un supporter de la JSK et ce sera un honneur pour moi de porter son maillot.
Après le renvoi de Mekkaoui par le président Hannachi, la direction kabyle mise énormément sur vous pour occuper le poste d’arrière gauche…
J’espère que les contacts avec la JSK aboutiront. Je dois vous dire que je connais bien Yedroudj avec lequel je joue en équipe nationale olympique. Avant que je ne rejoigne l’USMBA au début de cet exercice, j’avais défendu les couleurs de la JSMC et du PAC. J’avais joué aussi avec l’Académie de la FAF.
N. Boumali
Mort d’Ebossé, la polémique enfle
Andrè Moune : «Comment croire qu’une tuile ou une ardoise puisse causer autant de dommages sur le corps d’Ebossé»
Dans un communiqué publié par la presse camerounaise dont le site Cameroon-info.net, André Moune, auteur de la deuxième autopsie pratiquée sur le corps d’Albert Ebossé à Douala, a réagi aux propos tenus par le Pr Brahim Boulassel dans les colonnes du journal El Watan de mardi dernier. «Je suis content d’avoir un interlocuteur en face par rapport à l’anonymat du rapport d’autopsie du joueur Albert Ebossé qui avait la mention collective de résidents. Nous avons réagi à vif lors de l’interview accordée à El-Watan, parce que devant la portée internationale, on avait l’impression d’un manque de sérieux et de considération empreint même de mépris», a-t-il écrit avant de poursuivre : «Nous savons aujourd’hui que nos 2 sensibilités face aux morts sont différentes. Chez vous, le mort devenu poussière est jeté rapidement; chez nous, non. Nous sommes bien outillés pour savoir la cause du décès d'Ebossé.»
Rejetant la thèse de l’accident défendue par les autorités algériennes, André Moune campe dans sa position. «Nous ne sommes ni juge, ni enquêteur et nous n’avons pas affirmé qu’il y ait eu homicide volontaire sur Ebossé, mais devant les altérations en présence, comment placer des lésions de portées léthales (comme l’embarrure sur le crâne) avant les lésions de moindres portées (comme une luxation de l’épaule ou la solution de continuité sur la clavicule)? Comment croire qu’une tuile ou une ardoise jetée des tribunes puisse causer des dommages en même temps: sur l’épaule gauche, le haut de la poitrine, le sommet du crâne et les vertèbres cervicales ? Fort des légendes connues, on l’appellerait la ‘’tuile d’Aladin’’. Nous avons signé ce rapport d’autopsie parce que, nous avons trouvé, de manière incontestable, des lésions osseuses fixées sur des clichés radiographiques qui seront toujours présentes même dans 1000 ans pour démasquer le forfait. La difficulté pourrait provenir d’une authentification de la source. Alors aujourd’hui, pour éviter les dérobades, le flou, les obstructions et le dilatoire, nous demandons qu’après le dépôt d’une plainte par les avocats (à quel(s) instance(s)), une commission rogatoire composée de magistrats et de médecins internationalement reconnus dans la spécialité qui est l’anatomie pathologie viennent in situ, après exhumation du corps d’Albert-Dominique Ebossé, attester des causes de sa mort.», a-t-il ajouté.
Cette énième sortie médiatique d’André Moune sur les circonstances du décès d’Albert Ebossé ne fera que relancer la polémique sur la mort tragique de l’attaquant camerounais de la JSK.
N. Boumali
Il est titulaire indiscutable à l’USMBA et capitaine de l’EN olympique
Cherifi pour remplacer Mekkaoui
Le premier responsable de la formation du Djurdjura, qui a pris la décision, samedi passé, de libérer son arrière gauche, veut lui trouver un successeur le plus tôt possible. Dans un premier temps, Hannachi parlait d’un échange en invitant les équipes qui veulent engager Mekkaoui à se présenter à la direction du club pour en étudier la possibilité. Moh Chérif Hannachi était prêt à échanger son joueur avec un autre élément de notre championnat, mais par crainte de ne pas trouver un bon élément, le numéro un des Jaune et Vert a changé de stratégie, il est prêt à négocier la lettre de libération d’un bon latéral gauche, surtout que de l’autre côté, Mekkaoui refuse l’échange, comme il est prêt à racheter sa lettre de libération. Cherifi, l’international olympique de l’USMBA, a été choisi par les responsables du club phare de la Kabylie pour remplacer Mekkaoui. Ce jeune joueur, cadre de l’équipe nationale olympique, a joué treize matchs pour l’instant avec son équipe. Hannachi et ses proches collaborateurs sont prêts à mettre le paquet pour enrôler l’international des Scorpions. Selon une source très proche de la direction du club kabyle, les dirigeants des Jaune et Vert sont même prêts à négocier la lettre de libération de Cherifi pourvu que le président de l’USMBA ne se montre pas gourmand. On reviendra avec plus de détails sur cette question dans nos prochaines livraisons.
A. H.