Ça faisait très longtemps qu’un sélectionneur national n’avait pas autant collaboré avec les médias de façon générale et les médias algériens de façon particulière comme c’est le cas actuellement avec Christian Gourcuff. Même du temps de Cheikh Saâdane qui était pourtant très flexible on n’avait pas vu ça.

 Il est vrai que l’entraîneur national avait pris connaissance de tous les problèmes qui ont eu lieu par le passé entre Vahid Halilhodzic et certains organes de presse et avait de ce fait bien étudié la question afin de ne pas tomber dans le piège des conflits avec la presse, mais cela ne l’oblige nullement à ouvrir toutes les séances comme il le fait actuellement. Jusque-là, Gourcuff a toujours jugé utile d’animer une conférence de presse quand l’actualité l’exigeait, mais à l’arrivée des Verts en Guinée équatoriale, l’ancien coach des Merlus nous a agréablement surpris en permettant à tous les médias présents d’assister à toute la séance d’entraînement d’avant-hier à Oyala. La réglementation de la CAF prévoit que l’entraînement reste ouvert 15 minutes, après au coach de décider s’il veut le fermer ou non. Hier encore, l’entraînement était ouvert permettant même aux habitants de Mongomo d’assister à la séance. Cerise sur le gâteau, les journalistes ont eu droit à une zone mixte animée par trois joueurs. Même les journalistes étrangers notamment les français habitués à couvrir l’Algérie lors des grands évènements étaient surpris de voir que les choses avaient autant changé. Certes, il se pourrait que Christian Gourcuff décide de fermer des séances, mais il est clair que lui a au moins compris que les journalistes avaient eux aussi fait des milliers de kilomètres dans des conditions difficiles pour travailler, mais surtout pour transmettre l’information à l’opinion publique.

A. H. A.