Un axial de formation qui reste tout au long du match proche de la paire centrale pour veiller au grain, combler les vides et renforcer ce compartiment fragile, faible, une vraie passoire. Le match d’hier a démontré aux Algériens, aux amoureux du ballon rond et surtout à nos adversaires que l’équipe algérienne avait un vrai problème en défense. Ce n’est pas l’équipe parfaite, équilibrée et solide qu’on croyait.
Lacen-Bentaleb, ça ne marche pas !
Il est clair que l’Algérie a une attaque qui crache le feu, une génération de joueurs talentueux, un quatuor fantastique composé de Slimani, Brahimi, Mahrez et Feghouli, mais on peut avoir les meilleurs joueurs au monde devant, sans une défense solide et un milieu compact, cette équipe peut perdre devant n’importe qui. Aujourd’hui, on peut dire, sans aucun risque que Mehdi Lacen et Nabil Bentaleb ne doivent plus jouer ensemble. Ils ne sont pas complémentaires. Le joueur de Tottenham a été précieux dans l’animation de jeu et la relance, mais défensivement Bentaleb était trop passif. La même chose peut être dite de Lacen, qui a beaucoup couru, a fait un très bon début de match. Sur le plan individuel, les deux n’ont presque rien à se reprocher, mais il faut dire ce qui en est, un seul des deux doit être sur le terrain. Gourcuff, en bon technicien qu’il est, a compris tout ça et a fait entrer Taïder à la place de Lacen. Depuis, aucune action dangereuse n’a été enregistrée sur le côté droit de Mandi, un véritable boulevard avant que l’ex-milieu de terrain de l’Inter ne fasse son entrée pour boucher ce couloir. Ainsi, on pourra dire que la force offensive algérienne nous a sauvé lors de ce match, aucune garantie que cela se reproduise face aux Ghanéens ou aux redoutables Sénégalais. Gourcuff doit donc régler ce problème et vite. Il doit s’y mettre dès aujourd’hui.
A. B.