«En Afrique, tout est compliqué»

Saphir, qu’est-ce qui n’a pas marché ce soir ?

Je pense qu’on était vraiment solidaires durant cette rencontre. On a fait ce qu’il fallait physiquement et on a bien répondu présents. Prendre un but à la dernière minute, ce n’est jamais facile. A nous de nous reposer, nous ressaisir et gagner face au Sénégal, on n’a pas le choix.

 

Comment expliquez-vous cette défaite ?
Franchement, il est difficile d’avoir une explication par rapport à cette défaite. On va revoir le match à la séance vidéo et on fera notre débriefing. Là, tout de suite, je ne peux pas vous donner d’explications. On verra la suite et ce qui se passera. Ce soir, on a perdu ensemble et il faut se reposer pour le troisième match face au Sénégal qu’on doit gagner.

On a vu que l’équipe a cherché le match nul, pourquoi ?
Non, pas du tout. A part le but qu’ont mis les Ghanéens, ils n’ont pas eu d’occasions. Là, ils mettent un but à la dernière minute et  ce n’est pas facile pour nous. A nous d’en tirer les conclusions nécessaires et ne pas reproduire les mêmes erreurs.

Le coach a opté pour un système plus prudent en incorporant trois milieux de terrain. Pensez-vous que ça aurait été mieux de jouer l’attaque à outrance ?
Ce sont les choix du coach. On a eu des occasions, c’est tout un groupe qui perd ce soir. Maintenant, on va revoir le match, déceler les failles et préparer le troisième match face au Sénégal pour le gagner et se qualifier.

Saphir, finalement, est-ce qu’on ne sait pas jouer la prudence mais seulement notre jeu propre à l’EN ?
On a joué pour essayer de gagner, mais ce n’est pas facile de jouer en Afrique, tout est compliqué. Le terrain, les conditions. Ils ont eu une seule occasion et l’ont mise au fond.

Pourquoi on n’arrive pas à imposer notre jeu ?
Tout simplement, déjà, le terrain il est impossible à jouer. Vous êtes en tribunes et nous on est sur le terrain qui est déjà bosselé. On ne va pas trouver d’excuses car ce serait trop facile mais on donne tout sur le terrain.

Comment se présente la suite du parcours ?
Je pense que même si on avait fait match nul, ça aurait été pareil. Maintenant, il faut faire le nécessaire, ne pas se poser de questions. Les matchs sont faits pour être gagnés. On se donnera à fond face au Sénégal pour gagner et assurer notre qualification.

Justement, un match difficile à Malabo, d’ailleurs, une finale. Qu’en pensez-vous ?
Effectivement, ce sera une finale pour nous. On savait dès le départ que cette coupe d’Afrique n’allait pas être facile. On va bien se reposer et préparer ce match important.

Vous avez été très à l’aise physiquement durant cette rencontre…
Oui, c’est vrai, je me suis bien senti dans cette rencontre. Cependant, je ne vais pas parler de mon cas personnel car le plus important, c’est le groupe.

Comment le coach a préparé cette rencontre après ce qui s’est passé ?
Ce n’est pas à moi de parler de ces choses-là. Je n’en ai pas envie. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’on soutient le coach et on lui présente nos condoléances. Après, on est une famille qui vit ensemble. Il a été fort mentalement et nous on est là tous, staff médical, joueurs. On le respecte et on préfère laisser la parole au coach.
I. Z.