Comme prévu, le driver français des Fennecs était présent hier au stade, il a suivi la partie qui a permis aux Eléphants d’atteindre les quarts de finale et de valider leur ticket leur permettant d’avoir l’honneur de croiser le fer avec les Verts.
C’est à partir d’une suite-cabine qu’ils ont suivi la partie, et plus exactement au niveau de la suite-cabine numéro 2 du stade qui leur a été réservée qu’ils ont vu les poulains de Renard écarter le Cameroun de la compétition.
Avant le coup du sifflet final, on est allés à la recherche du coach, on le croyait seul, mais finalement c’est tout son staff qui était présent avec lui, tous ses adjoints étaient là prêts à intervenir et apporter leurs remarques, même l’entraîneur des gardiens et le préparateur physique étaient conviés à cette soirée, dans leur suite ils ont même pu dîner, puisqu’il y avait tout un menu qui leur a été servi par la société de catering marocaine qui s’occupe de la restauration de la délégation de la CAF, la mission d’arriver dans cet étage réservé aux officiels n’était pas de tout repos, car en plus hier il y avait le président du sénat ivoirien au stade avec son dispositif sécuritaire, mais nous avons pu y accéder et comprendre que les ‘’espions’’ des Verts étaient dispersés à droite et à gauche, Samir Brixi le responsable video avait par exemple pris place en tribune avec les invités à gauche de la tribune, tandis que le coach avec tous ses adjoints étaient dans cette suite-cabine en train de décortiquer ensemble le match, d’ailleurs ils n’ont quitté les lieux qu’après avoir été rejoints par le responsable de la vidéo avec son carnet en main, et dedans les observations qu’il aura notées durant toute la partie.
Pas de déclaration mais une bonne humeur qui cache une satisfaction
D’habitude, le coach est assez communicatif, mais hier, quand on l’a approché pour nous donner son avis sur le match et la qualif’ de la Côte d’Ivoire qui sera donc son adversaire, le Breton, s’est refusé à tout commentaire. Il s’est contenté de nous saluer. Après, ce fut le mutisme total. Son adjoint Neghiz fera de même, préférant nous envoyer chez son ‘’patron’’, alors que les autres membres ont accéléré le pas vers la sortie, à l’image de Mansouri et Boully, mais dehors, ils retrouveront un parterre de journalistes venus les accoster, et là, le coach s’est même permis de s’énerver quand un de nos confères lui a tendu le dictaphone pour le forcer à répondre : «Un peu de respect s’il vous plaît», lui a-t-il lancé. Une réaction surprenante, mais qui cache des choses, car avant ça, l’entraîneur ne voyait pas d’inconvénient à constater la force du Sénégal par exemple, mais là, la donne a visiblement changé, la Côte d’Ivoire n’a visiblement pas impressionné le coach et il aurait préféré garder son avis à lui, car les Eléphants étaient tout sauf renversants hier face à une modeste équipe camerounaise en manque terrible de réalisme.
Ce qui est sûr, c’est que le staff technique est reparti vers Sipopo avec des dizaines de feuilles bien remplies d’observations, ils auront maintenant à les exploiter, en les adaptant au retour de Gervinho, monsieur 50% de cette équipe ivoirienne.
S. M. A.