Mamouni : «L’Algérie gagnera 1 à 0»

Ancien international algérien, Maâmar Mamouni, est aujourd’hui, propriétaire d’un magasin de sport. Le milieu défensif formé au Havre s’est confié à Onze mondial.

Tu as longtemps porté le maillot de l’Algérie. Quelles différences y a-t-il avec l’équipe actuelle ?

Il y a un gros fossé, une énorme différence par rapport à ce que j’ai connu. Déjà, il y a une plus grande stabilité au niveau du staff technique. Par exemple, Vahid Halilhodzic a passé près de trois ans à la tête de la sélection. Moi, je voyais un nouvel entraîneur chaque année. La Fédération est devenue plus professionnelle. Ce n’est qu’un détail, mais il suffit de regarder l’équipementier pour s’en apercevoir. Nous, c’était Cirta Sport, eux, c’est Adidas. Enfin, les moyens financiers ont beaucoup augmenté. Moi, je réservais mon billet tout seul pour me rendre en Afrique. Quand tu es stagiaire pro avec un revenu faible, c’est un sacrifice surtout qu’il n’y avait pas d’assurance. Sans parler des pressions que je subissais en club à chaque départ. On me faisait comprendre que j’allais perdre ma place à mon retour. Mais l’appel de la patrie était plus fort. Et heureusement, ça s’est amélioré. Vers la fin de mon aventure, il y a eu du mieux. Il faut féliciter le président de la FAF, Mohamed Raouraoua. Il a fait des bonnes choses pour le pays.

Et sur le plan sportif ?

Le niveau a énormément progressé. Depuis la victoire contre l’Egypte en 2009, l’équipe n’a cessé de monter en puissance. Les joueurs évoluant dans de bons clubs européens viennent plus facilement. Ils ont renforcé la sélection. C’est une bonne chose, le pays mérite tout ça. J’espère que c’est un long cycle de succès qui s’ouvre pour les Verts.

Comment expliques-tu l’attrait de la sélection algérienne sur les binationaux ?

Ce n’est que mon avis, mais je pense que très peu d’entre eux peuvent prétendre à l’équipe de France A. Le choix se fait de lui-même. Moi, à 17 ans, je savais que je ne pourrais jamais jouer avec la France. J’ai côtoyé Patrick Vieira en cadets et en étant franc, cela aurait été difficile pour moi. Je ne regrette rien, je n’ai pas à me plaindre, j’ai vécu des choses remarquables avec l’Algérie.

Comment expliquer dans ce cas l’état d’esprit qui anime cette sélection ?

C’est dans le sang. Je me souviens d’un match disputé à Annaba du temps de Rabah Saâdane : j’ai pleuré pendant l’hymne national. L’ambiance des supporters, le discours du coach, tout ça joue un rôle. En Coupe du monde, je suis convaincu que le discours de Vahid a été important. Tu as le droit de rater ton match, tu as le droit de louper une passe ou un tir, mais tu n’as pas le droit de ne pas tout donner. Je le rappelais souvent à mes coéquipiers avant les parties. 23 joueurs représentent toute une nation, il faut s’en rendre compte. C’est une responsabilité. Face à l’Allemagne, l’Algérie a sans doute été inférieure techniquement, en revanche, elle lui a largement été supérieure au niveau de la mentalité. Tout le monde l’a reconnu et c’est la première fois que j’étais fier d’une défaite.

Quelles sont les chances de l’Algérie à la CAN 2015 ?

Le quart de finale contre la Côte d’Ivoire, c’est du 50-50. J’ai été un peu déçu lors du premier tour notamment en termes de jeu. Je m’attendais à mieux. Mais, de l’autre côté, je ne connais que trop bien les conditions. C’est très compliqué la CAN. Les équipes d’Afrique noire ont un avantage sur nous, c’est indéniable, mais je crois que l’Algérie va quand même aller au bout. C’est son année. 

Ton pronostic contre la Côte d’Ivoire ?

Je vois une belle victoire 1-0. On va marquer en début de match et tenir ce score jusqu’à la fin. On n’est certainement pas inférieurs aux Ivoiriens. Au niveau de la qualité, j’estime qu’on est même supérieurs. Et puis, on les avait battus en 2010. On doit s’en inspirer.

 

 

La fin du tirage au sort    

Après la vague d’indignations suscitées par l’élimination du Mali au tirage au sort contre la Guinée, la CAF devrait prochainement revoir son règlement et établir d’autres critères pour départager les équipes à égalité lors des prochaines CAN. "La situation qui a eu lieu dans le groupe D va pousser les gens à y réfléchir à deux fois. Ce n’est pas juste d’avoir une équipe éliminée de cette façon. Je suis sûr que la même situation ne se reproduira pas dans deux ans", assure à la BBC Junior Binyam, le porte-parole de la CAF. "Les règlements ne sont pas statiques, mais dynamiques. On va trouver un moyen d’améliorer les critères pour qu’ils soient fixés selon des actions qui ont lieu sur le terrain". Le porte-parole évoque notamment le nombre de tirs ou le pourcentage de possession du ballon, en précisant que la décision serait prise par le comité d’organisation de la CAN et le comité exécutif de la CAF.

Claude Le Roy partisan des tirs au but

Claude Le Roy, sélectionneur français du Congo, aurait préféré que le Mali et la Guinée soient départagés aux tirs au but, plutôt que par tirage au sort, pour la qualification en quarts de finale de la CAN 2015. «Le tirage au sort, on aurait pu l'éviter», a estimé le technicien vendredi en conférence de presse à la veille de son quart de finale contre la RD Congo. «Il aurait été possible de faire le soir du match une séance de tirs au but, puisque les deux équipes se rencontraient. Au moins, ça aurait été un exercice de foot et pas un tirage au sort.»

Leekens : «C’est mieux d’être tué par des penalties»

Le sélectionneur belge de la Tunisie est dégouté par l’histoire du tirage au sort qui a départagé entre le Guinée et le Mali. «Le tirage au sort, c'est terrible, pouh !» a en effet déclaré Georges Leekens pour qui «c'est même mieux d'être tué par des penalties, mais d'accord, le règlement c'est le règlement et il faut le respecter.»

Amadou Pathé Diallo : «Un match de foot se joue sur le terrain»

Le tirage au sort pour la deuxième place du groupe D de la CAN a tourné en la faveur de la Guinée. Selon le manager général du Mali, Amadou Pathé Diallo, c’est une énorme déception pour la sélection qui a, pourtant, terminé troisième des deux précédentes éditions : «C’est une triste nouvelle. J’aurais bien voulu que la décision soit prise sur le terrain. Pour ma part, les dirigeants de la CAF doivent se réunir en ce qui concerne le règlement car un match de football se joue sur le terrain et non en dehors. Hier, après le match, on a su que le Cameroun était d’ores et déjà éliminé. A partir de là, on aurait pu jouer trente minutes supplémentaires ou faire un toast. Je pense que la Confédération africaine doit trouver une solution rapidement.»

 

CAN en hiver : le «coup de gueule» du président de Metz

Après Louis Nicollin, le boss de Montpellier, un autre président de L1, a tenu à «pousser un coup de gueule» contre la tenue de la Coupe d'Afrique des nations en janvier-février : le Messin Bernard Serin. «Les Africains peuvent très bien organiser la CAN tous les quatre ans en juin-juillet. La FIFA ne peut pas continuer à autoriser la CAF à organiser une compétition en pleine saison européenne avec des effectifs largement composés de joueurs évoluant dans nos championnats, estime-t-il. Il y en a marre ! Nous, on avait six éléments là-bas et c'est très pénalisant. Alors j'espère vraiment que ceux de mes collègues, en France ou ailleurs, qui ont du poids auprès des instances internationales vont s'organiser pour obtenir ce changement.»

Malabo : l’affluence des grands jours n’est plus

L’affluence des grands jours depuis le début de la Coupe d’Afrique des nations 2015 dans la capitale équato-guinéenne n’est plus la même depuis la fin du premier tour. Même au centre de presse du stade Malabo, rares sont les journalistes qui y viennent pour travailler contrairement les veilles et les jours de matches. «Vous savez, les fortes affluences de cette CAN à Malabo sont sans doute des Camerounais, des Sénégalais, des Maliens et des Guinéens et au sortir de l’élimination de leurs pays, elles sont toutes rentrées et ne s’intéressent plus à cette manifestation», explique une journaliste.

Owona en veut à Bell et Milla

Joseph Owona, le président du comité de normalisation de la Fecafoot, en veut particulièrement à l’ambassadeur Roger Milla et à Joseph Antoine Bell, les deux anciennes gloires du football camerounais qui se trouvent en Guinée équatoriale pour la CAN, invités par le président de la République de Guinée équatoriale. Joseph Owona reproche aux deux anciennes gloires de notre football de critiquer le coach des Lions dans les medias.

 

 

 

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