EN : Battre la Côte d’Ivoire, c’est gagner la CAN

Cela paraît un peu risqué et prématuré de le dire, mais tous les chemins devraient mener ce soir en finale, pour l’équipe qui sortira vainqueur du match des titans qui opposera l’Algérie à la Côte d’Ivoire.

Le parcours difficile que les deux équipes ont eu jusqu’ici dans la compétition va faire que les joueurs joueront leur va-tout dans ce match qui sera sûrement suivi par des milliers si ce n’est des millions d’amoureux du ballon rond à travers le monde, d’autant plus qu’il rassemblera une pléiade de joueurs évoluant presque tous dans de grands championnats européens.

Le statut de favori qui a poursuivi la Côte d’Ivoire et la guigne qui l’a suivi avec sont terminés, ou plutôt ont changé de camp, puisque cette fois c’est l’EN qui porte le lourd fardeau de supporter ce mot, si léger à prononcer mais très lourd à assumer, mais ce qui est sûr c’est que les difficultés rencontrées face à une équipe comme le Ghana malgré le «bon» match que Gourcuff a vu, notamment dans un registre défensif, a aidé les joueurs à surmonter leurs limites et leurs carences pour sortir le grand jeu contre le Sénégal, une équipe qui, elle aussi, a porté cette appellation de favori qui lui aura été fatale, car sans ça, Giresse avait un bon groupe qui était capable d’aller loin. D’ailleurs Leekens, le coach belge des Tunisiens nous avait déclaré avant la CAN que le vainqueurs allait être le survivant du choc entre l’Algérie et les Lions de la Téranga, il faut dire que cette équipe ultra-physique a été très entreprenante durant les éliminatoires et elle a pu écarter les Egyptiens de la course à la qualification, et le fait que l’EN puisse prendre le dessus sur elle est une preuve d’une certaine maturité d’abord tactique, mais surtout mentale étant donné qu’elle a su gérer une pression terrible, celle de la menace d’être éliminée et aller chercher une belle victoire, c’est d’ailleurs aussi le même constat dans le camp ivoirien comme l’expliquait si bien Gourcuff hier dans sa conférence, et tout cela a laissé le coach répartir avec égalité les chances de qualification des deux équipes, mieux encore, il pense que son adversaire du jour est même le plus redoutable de ce qu’offre le plateau des 8 équipes qui jouent cette CAN. «Dans le dernier 8, c’est l’une des équipes les plus dangereuses, sinon la plus dangereuse.» Autrement dit, et par déduction, il croit dur comme fer que passer ce tour est synonyme de 99% de chances de soulever le trophée, un simple calcul mais ça vient d’un mathématicien, alors battons ces Eléphants et remportons cette CAN. 

S. M. A.

 

 

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