JSK : Wallemme secoue Benlamri et Mekkaoui

L’entraîneur Jean-Guy Wallemme s’est entretenu avant-hier avec les défenseurs Djamel Benlamri et Zinedine Mekkaoui.


Il a eu des entretiens privés avec eux, mais on croit savoir qu’il leur aurait demandé de fournir plus d’effort à l’avenir. Benlamri avait refusé de jouer face à l’USMBA si les dirigeants ne lui ramenaient pas de
souliers, alors que Mekkaoui avait argué une élongation au genou pour ne pas jouer face à l’USMBA. Il a réintégré le groupe et tout porte à croire qu’il jouera d’entrée face à l’ASO. C’est ce qui explique l’entretien qu’a eu avec lui Wallemme mardi dernier. L’entraîneur Wallemme mise énormément sur ses défenseurs pour ne pas encaisser de buts à Chlef.

N. B.

Il s’est entretenu aussi avec Rial et Youcef Khodja
Après s’être longuement entretenu avec Benlamri et Mekkaoui, l’entraîneur kabyle a eu une discussion avec le capitaine Ali Rial et l’attaquant Youcef Khodja. Ces deux joueurs souffraient de légères blessures et il a tenu à s’informer sur l’état de leur santé pour voir s’ils sont bons pour le service. Rial et Youcef Khodja se sont entraînés le plus normalement du monde avec le groupe.

Elle ne possède que deux points d’avance sur le premier relégable
La JSK plus que jamais en danger


De l’ambition de jouer le titre à l’intersaison, la JSK se retrouve à lutter pour son maintien en Ligue 1 à l’issue de la 18 journée du championnat. Elle ne dispose que de deux points d’avance sur le premier relégable, ce qui n’est pas fait pour rassurer les plus optimistes des supporters. La situation dans laquelle se trouve leur équipe les inquiète de plus en plus. Le calendrier qui attend les Canaris ne leur est pas du tout favorable dans la mesure où ils affronteront soit des équipes jouant le haut du tableau ou celles menacées par la relégation. D’ailleurs, ce vendredi, ils croiseront le
fer avec l’équipe de l’ASO, la lanterne rouge du championnat. S’ils n’enregistrent pas un bon résultat et que les autres mal classés gagnent leurs matches, ils pourraient se retrouver dans une position de relégable pour la première fois depuis l’entame du championnat. Un scénario inimaginable pour une équipe qui a déboursé près de 20 milliards à l’intersaison seulement pour jouer le titre. Cette descente aux enfers ne peut être justifiée par les sanctions infligées au club suite au décès tragique d’Albert Ebossé à la fin de la rencontre face à l’USMA.

Responsabiliser les joueurs
Ce n’est un secret pour personne, certains joueurs se comportent comme des nababs sans qu’ils soient remis à l’ordre par les dirigeants. Les exemples sont légion et cela n’inquiète aucunement les responsables. L’impunité dont bénéficient certains «chouchous» de la direction a ouvert la voie à tous les écarts disciplinaires. Des joueurs sèchent leurs entraînements sans même se donner la peine
d’aviser leur entraîneur, car ils savent qu’ils ne risquent rien. Il est temps que la direction sévisse en mettant les joueurs devant leurs responsabilités, car il y va de la survie de la JSK en Ligue 1. Certes, elle a déjà pris certaines mesures en bloquant les salaires des joueurs depuis plusieurs mois, mais cela n’est pas suffisant pour
mettre un terme à cette débandade. Le président Hannachi devra tenir une réunion d’urgence avec eux pour qu’il leur explique que l’heure est grave. L’entraîneur Jean-Guy Wallemme a été accusé par certains dirigeants d’avoir fait de mauvais choix, mais que pouvait-il faire avec des joueurs qui marchaient sur le terrain ? Le défenseur Djamel Benlamri avait même refusé de jouer avant qu’il ne revienne à de meilleurs sentiments. Cette situation ne peut durer, car si l’équipe ne se ressaisit pas, elle pourrait descendre en Ligue 2 à la fin de la saison. Les joueurs doivent donc laisser leurs caprices de côté pour ne penser qu’à l’intérêt de la JSK en le sauvant de la relégation. Le match de demain face à l’ASO est déterminant pour la suite et ils ne doivent aucunement le rater pour respirer un peu en attendant de recevoir le NAHD lors de la 20e journée du championnat.

N. Boumali

 

Rial montre la voie à ses équipiers
«Sauvons l’équipe, l’argent après»

En l’absence de dirigeants capables de remettre les joueurs à leur place, c’est le capitaine Ali Rial qui a rappelé à ses équipiers que l’heure est grave et que la JSK est menacée plus que jamais par la relégation. D’après une source proche de la direction, Rial a fait savoir à ses partenaires que la priorité est de sortir l’équipe de la zone rouge. Inquiets de ne pas toucher leur argent depuis plusieurs mois, certains joueurs voulaient soulever le problème à leurs dirigeants, mais Rial en tant que capitaine leur a affirmé que le moment est mal choisi pour parler des salaires. «Je n’évoquerai pas le problème des salaires tant que la série de mauvais résultats continue. Sauvons l’équipe d’abord, on parlera d’argent après», leur a-t-il recommandé. Il leur aurait même ajouté qu’il n’aurait pas le courage de réclamer quoi que ce soit tant que la JSK de débat dans les profondeurs du tableau. Lui aussi n’a pas touché plusieurs mensualités, mais il sait qu’il est anormal d’exiger la régularisation des joueurs, alors que l’équipe occupe la 10e place au classement général avec deux points d’avance seulement sur le premier relégable. Le discours de Rial a refroidi ceux qui s’impatientent à toucher leur argent le plus vite possible. Quelques-uns d’entre eux auraient déclaré à leur entraîneur qu’ils n’ont pas été payés depuis plusieurs mois et que la situation devient insupportable pour eux. Pourtant, ils perçoivent des salaires astronomiques, alors que sur le terrain, ils n’ont pas démontré grand-chose. Au vu des moyens mis à leur disposition, ils pouvaient aisément jouer les premiers rôles, et ce, malgré le drame qui a frappé le club à l’issue de la seconde journée du championnat face à l’USMA. Longtemps choyés par la direction, certains éléments ne semblent pas conscients du danger qui guette leur équipe.

N. Boumali

 

Hannachi ne devait rentrer qu’hier soir

Le premier responsable de la formation du Djurdjura qui est parti dimanche après-midi en France pour effectuer un contrôle médical n’est pas rentré au pays mardi passé. Comme nous l’avions rapporté dans notre édition d’hier, le numéro un des Jaune et Vert devait rentrer hier soir en Algérie. Hannachi devait prendre le dernier vol de Paris à destination d’Alger. Vu tous les problèmes qui ont secoué la maison kabyle ces derniers temps, l’état de santé du président kabyle s’est dégradée, ce dernier a jugé utile de partir en France voir ses médecins traitants pour effectuer un contrôle médical. La veille de son départ à Paris, Hannachi a annoncé à la presse sa démission de son poste de président de la SSPA/JSK suite à l’acharnement de la FAF contre le club le plus titré d’Algérie. «C’est clair, ils veulent casser la JSK, alors je préfère démissionner», avait déclaré Hannachi à la fin de la partie de son équipe devant l’USMBA qui s’est déroulée samedi dernier au stade du 20-Août-1955, Belouizdad. Néanmoins, les responsables de la JSK ainsi que les fans des Jaune et Vert ont refusé cette démission, au contraire, ils ont insisté auprès de leur président pour qu’il revienne sur sa décision. Ce dernier, à partir de la capitale française, a annoncé son retour aux affaires du club. «Je ne peux pas abandonner l’équipe dans ces moments difficiles», avait déclaré Hannachi à ses proches.

Il devrait reprendre du service aujourd’hui

Sauf surprise de derniere minute, le numéro un des Canaris devait rentrer hier soir en Algérie, dans le cas contraire, il sera là ce matin. Une chose est sûre, le président de la formation de la ville des Genêts reprendra le boulot au sein de son club aujourd’hui. Moh Chérif Hannachi profitera de cette journée pour contrôler le déplacement de son équipe à Chlef, lui qui n’est pas sûr d’aller assister à la rencontre rien que pour éviter le scénario de samedi passé où le commissaire du match JSK-USMBA avait interdit l’accès à la tribune officielle au doyen des présidents des clubs algériens.

                                A. H.

Benabderahmane (membre du CA) : «On a payé Lang, on ne risque rien»

Encore une nouvelle fois, l’affaire Lang a refait surface, pourtant les responsables de la formation du Djurdjura n’ont pas cessé de dire qu’ils ont payé cet entraîneur français qui a travaillé quelques mois à la JSK avant que les hauts décideurs du club le limogent pour mauvais résultats mais aussi pour mauvais comportement. Bref, Nassim Benabderhmane, un membre de CA et dirigeant très actif de la JSK tient à éclaircir l’opinion sportive concernant le sujet de Lang : «On a payé Lang, ce dernier a eu son argent, on ne risque rien, surtout qu’on a toutes les pièces justificatives des virements bancaires faits au mois de novembre. Tout est clair sur ce plan, on ne craint rien, désormais, on a réglé toutes les affaires qui concernent le volet financier des personnes qui ont saisi la Fifa.»

«On a fait le virement des 52 000 € à Paris le même jour que Dabo»

Benabderhmane argumente même ses dires : «On a fait le virement de 52 000 euros, somme que Lang réclamait dans une banque à Paris le même jour que Dabo, ce dernier a déjà touché son argent et il a même confirmé sur ces mêmes colonnes que les responsables de la JSK l’ont payé. Voilà donc toute la vérité concernant cette histoire de Jean-Christian Lang. Pour nous, il n’y a pas d’affaires Lang, tout est réglé.

«La Fifa veut juste s’assurer que le virement a été fait»

Par ailleurs, la haute instance mondiale du football n’a pas hésité à saisir la FIFA concernant le payement de Lang, l’instance de Blatter a même fixé un ultimatum à la JSK pour payer Lang  et éviter de lourdes sanctions, Benabderahmane explique et conclut en même temps : «On est sûrs, on a payé Dabo, peut-être que la FIFA enquête toujours sur cette affaire et veut s’assurer que le virement a été fait, de toutes les façons, on a toutes les pièces justificatives qui prouvent  le payement de Lang.»

                                 A.H.

Dr Djadjoua : «Seul Yedroudj est blessé»

Le premier responsable du staff médical de la JSK, qui ne laisse rien au hasard, fait le point sur l’infirmerie à la veille de la rencontre de la formation du Djurdjura devant l’ASO : «On a noté la blessure de Yedroudj lors de la séance de mercredi soir, il souffrait de douleurs au genou, sinon, tous les autres joueurs se sont entraîné depuis la séance de la reprise des entraînements, mis à part les absences, là c’est une autre chose. On a fait le maximum la semaine passée pour remettre tous les éléments sur pied, maintenant, c’est à l’entraîneur de faire ses choix et de juger la forme physique de chaque joueur.»

«Il passera ce matin une IRM»

Concernant cette blessure de Yedroudj, le Dr Djadjoua explique : «Le joueur souffre de douleurs au genou, il ne s’est pas entraîné hier soir. D’ailleurs, il va effectuer une IRM ce matin, on verra bien par la suite s’il pourrait prendre part à la rencontre de demain ou non ?»

«Youcef Khoudja s’entraîne le plus normalement du monde avec le groupe»

Sur le retour de Youcef Khoudja à la compétition, le responsable du staff médical des Canaris avoue : «Youcef Khoudja a été très bien pris en charge sur le plan médical, il a repris les entraînements depuis plusieurs jours, maintenant, c’est à l’entraîneur de voir s’il est apte à jouer ou pas, le joueur quant à lui s’entraîne le plus normalement du monde avec le groupe.»

  1. H.

Cas disciplinaires :

Wallemme va sévir…

Le premier responsable de la barre technique des Jaune et Vert, qui a trouvé quelques difficultés pour bien gérer le groupe depuis qu’il est à la JSK, compte passer à l’action. Au début de cette semaine, quelques joueurs ont séché la séance de la reprise des entraînements et le coach français des Canaris n’a pas apprécié le comportement de quelques joueurs. D’ailleurs, il compte sévir à l’avenir, il n’acceptera aucun retard, ni absence non justifiée. Wallemme, qui a débuté son aventure à la tête de la barre technique des Jaune et Vert par une défaite, veut redresser la barre le plus tôt possible, lui qui n’a récolté qu’un seul point sur les neuf possibles. Toutefois, le comportement de quelques éléments l’a vraiment agacé, quelques joueurs au lieu de redoubler leurs efforts, de cravacher très dur afin d’améliorer leur niveau et d’aider l’équipe trouvent toujours des faux prétextes pour sécher les séances d’entraînement et ne pas se donner à fond. Le coach kabyle compte d’ailleurs opérer quelques changements sur le onze de départ demain après-midi devant l’ASO, seuls les joueurs qui se sont entraînés durant toute la semaine seront dans l’équipe type, par la suite, l’entraîneur français des Jaune et Vert aura tout le temps devant lui pour serrer les vis et changer plusieurs choses au sein de l’équipe, lui qui a remarqué depuis sa venue des choses anormales.

  1. H.

Les Kabyles attendent toujours le verdict du TAS de Lausane

Les responsables de la formation du Djurdjura ainsi que les supporters kabyles attendent toujours le verdict du Tribunal arbitral du sport de Lausane. Tout le monde est au courant que Hannachi et l’avocat du club ont été auditionnés jeudi passé par les juges qui ont pris le dossier de la JSK en charge. Le verdict n’est pas encore tombé. Selon les dirigeants de la formation phare de la Kabylie, les juges du TAS mettront au maximum deux semaines pour rendre leur verdict. A la JSK, on attend avec impatience la réponse du tribunal de Lausane surtout que les Kabyles gardent un grand espoir concernant l’allègement des sanctions prises par la CAF contre leur équipe suite à la mort tragique de l’attaquant camerounais, Albert Ebossé.

  1. H.

La nuit au nouvel hôtel de Chlef

La direction du club phare de la Kabylie a réservé au nouvel hôtel de la ville de Chlef. Les séniors passeront la nuit de jeudi à vendredi dans cet établissement alors que les espoirs descendront à l’hôtel El Ouarchenis. 

Benbrahem au sifflet

C’est Benbrahem qui sera appelé à diriger la rencontre de demain après-midi entre la JSK et l’ASO. Il sera assisté par Allaoua et Cheballah, alors que Hamel sera le quatrième arbitre.  

Toujours pas de signe de vie de Meguehout
Le milieu Ahmed Meguehout n’a toujours pas repris avec ses équipiers. Séchant les entraînements depuis le lendemain de la rencontre face à l’USMA, le milieu des Canaris n’a pas encore réintégré le groupe.
D’après une source digne de foi, Meguehout ne s’est même pas donné la peine d’appeler son entraîneur pour l’informer de son absence. Il avait été autorisé à rentrer chez lui après le match face à l’USMA
suite au décès de son oncle, mais il n’a pas donné signe de vie depuis. Il semble qu’il fait la tête, surtout qu’il n’a pas du tout apprécié son changement lors de la rencontre face à l’USMA.

Il a repris hier
Ziti s’est expliqué avec son entraîneur
Le défenseur Mohamed Khoutir Ziti a réintégré le groupe hier après-midi après une absence de plusieurs jours. Il a d’abord fourni des explications à son entraîneur avant de reprendre avec ses équipiers. Il lui a en effet déclaré qu’il souffrait d’une bronchite et qu’il ne pouvait pas reprendre à temps les entraînements avec le groupe. Son retour ne fera que du bien à l’équipe.

Doukha et Abdeldjelil réintègrent le groupe
Le gardien Azzedine Doukha et l’attaquant Oussama Abdeldjelil ont repris hier avec le groupe. Le premier était convoqué pour la CAN, alors que le second était sélectionné en équipe nationale Olympique.
Le retour de Doukha redonnera confiance au groupe qui n’a gagné aucun match en cette phase retour.

Wallemme : «Je ne tolérerai aucun écart disciplinaire ni absence injustifiée»
L’entraîneur Jean-Guy Wallemme veut apparemment mettre un holà aux mauvaises habitudes. Après avoir fermé les yeux sur les absences, les retards et certains écarts disciplinaires, le coach français compte
imposer une certaines discipline au sein de l’équipe. Il a en effet déclaré à ses joueurs que, désormais, il ne tolérera aucune absence injustifiée. «La clé de toute réussite est la discipline. Je constate qu’il y a un relâchement de la part de certains joueurs et je ne peux tolérer désormais les absences injustifiées, les retards et les écarts disciplinaires», les a-t-il avertis.
L’entraîneur Wallemme n’est pas le seul entraîneur à se plaindre de l’indiscipline qui règne au sein de l’équipe. Il est temps que la direction lui accorde carte blanche pour qu’il mette fin aux mauvaises
habitudes.
N. B.

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