Fekir : «C’est compliqué, mais je dois trancher d’ici mars»

L’affaire Fekir ne cesse d’alimenter l’actualité que ce soit en Algérie ou en France, la prochaine date FIFA va être décisive, c’est du moins c’est ce qu’on comprend à travers les propos du joueur en personne qui s’exprimait hier sur les colonnes de L’Equipe.

«Je vais peser le pour et le contre»

La décision est de plus en plus difficile pour Fekir qui croyait pourtant que la FAF allait le relancer juste après la CAN, mais il paraît que cela n’a pas été fait. Le père du joueur a déclaré avant-hier que Mohamed Raouraoua avait promis de revenir à la charge avant de lui reprocher de ne pas tenir sa promesse, histoire de remettre l’affaire sur scène, il faut dire que beaucoup de choses ont été dites sur les raisons de cette hésitation, mais en attendant son épilogue, le joueur avoue qu’il aura du mal à trancher : «La décision de choisir entre l’équipe de France et l’équipe d’Algérie sera très compliquée, je vais peser le pour et le contre, et j’annoncerai ensuite ma décision finale.»

 

«Il est temps de prendre une décision»

Le joueur de l’OL avoue avoir temporisé suffisamment, il est donc pour lui grand temps de trancher, il se donne encore quelques jours, une dizaine si l’on se réfère à ses propos. Il veut en finir avant le mois de mars : «Je ne vais pas temporiser plus que ça, je sais que la France ou l’Algérie peuvent m’appeler le mois prochain, j’essayerai de prendre ma décision avant le mois de mars, ce n’est pas facile, c’est sûr je vais en parler avec mon père, et on verra bien, même si je lui en ai déjà parlé.»

 

«Mon père veut l’Algérie, mais la décision m’appartient»

Le père du joueur a montré une grosse colère à travers ses propos publiés avant-hier dans la presse, il comptait sur un contact sérieux de la part de Raouraoua, il veut apparemment que son fils fasse le choix de jouer pour l’équipe du pays de ses ancêtres. D’ailleurs, le joueur a évoqué cela hier, mais précise tout de même que la décision finale va lui revenir : «Oui c’est sûr, il a vécu 20 ans en Algérie, c’est son pays, il a toute sa famille là-bas, et on connaît tous l’engouement des Algériens pour la sélection nationale, mais après, c’est moi le joueur, la décision finale m’appartient.»

 

«Je ne peux pas faire plaisir à tout le monde»

Nabil, qui avait initialement décidé d’attendre la fin de la saison pour trancher, a compris qu’il fallait mieux prendre cette décision à l’occasion de l’approche de la date FIFA de mars, histoire peut-être de pouvoir se concentrer sur la suite de la saison avec son club. Il adresse un signal fort en direction de la France et son entraîneur, auxquels il voue visiblement un grand respect : «Si Didier Deschamps m’appelle le mois prochain, ça sera difficile de dire non, donc, je vais bien réfléchir. En prenant cette décision, quelle qu’elle soit, je ne vais pas faire plaisir à tout le monde, j’en suis tout à fait conscient.

Mais c’est moi qui suis sur le terrain, et concernant ce choix, je ne suis pas là pour faire plaisir aux gens.»

 

«Impossible de jouer pour une équipe puis changer vers l’autre»

La France organisera en 2016 l’Euro, l’équipe de France est donc qualifiée d’office pour cette compétition et se contentera de jouer des matches amicaux de préparation, alors Fekir est-il tenté par un essai chez les Bleus pour ensuite changer à sa guise et opter pour l’Algérie, bien sûr que non, le joueur en parle: «Non, ça je ne le ferai pas, je prendrai ma décision définitive au moment des listes, en mars je ne me vois pas jouer pour la France et changer ensuite.»

 

«Je parle un peu trop de ça, mais Lyon c’est plus important»

A force qu’on le sollicite à chaque fois pour répondre à la question concernant son choix de sélection, l’affaire a fini par hanter l’esprit de Fekir, mais malgré tout cela il n’oublie pas que le plus important reste son parcours en club : «En ce moment, on parle beaucoup de ça, mais mon intérêt est de ne pas trop me prendre la tête, de rester performant à Lyon», conclut-il.

S. M. A.

 

 

 

 

 

 

 

 

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