Après les déboires défensifs de l’équipe nationale mis à nu dans la dernière CAN tenue sur le sol de la Guinée équatoriale, le sélectionneur Christian Gourcuff est appelé à user de son savoir-faire pour trouver la solution espérée de tous.

 Le Français, qui n’a pas su booster Bougherra et les siens cruellement fébriles, a toute latitude de compter sur des éléments qui font les beaux jours au sein de leurs clubs respectifs, à l’image de Hocine Benayada, qui, au vu de ses qualités irréprochables, pourrait constituer la pièce de rechange dans la machine défensive de la sélection nationale. Pouvant jouer dans l’axe comme sur le côté droit de la défense, ce joueur, qui évolue sous les couleurs de l’ASM Oran, a le profil recherché et remplit les conditions. Né en 1992, ce joueur fait partie d’une famille de footballeurs avec Abdelkader qui a porté le maillot de plusieurs clubs de l’élite et Kamel, ancien gardien des équipes de l’Interrégions et de la Régionale. Son gabarit, sa technique raffinée, ses interventions sobres et sa frappe de balle font de lui ce libero de charme dont a besoin le onze algérien. Convoqué par la sélection nationale militaire et par l’EN des locaux, l’enfant de St-Antoine a tout pour gagner une place dans l’échiquier de l’ancien coach de Lorient et de s’imposer par la suite. Ses prestations et sa régularité dans les matches de son équipe en championnat et en coupe sont des facteurs édifiants. A l’instar de Benlamri, Demmou et Belkaroui son ancien coéquipier avec El-Djamîya, Benayada reste une des clés du successeur de Halilhodzic

 

 «Prêt pour le devoir»

Joint par nos soins hier au téléphone, l’intéressé s’est dit prêt à répondre à l’appel de n’importe quelle sélection algérienne «Evidemment, cette convocation m’a fait chaud au cœur. Je suis content et c’est normal surtout pour moi. Car après l’équipe nationale militaire, me voilà avec celle des locaux. C’est un honneur pour moi. Porter les couleurs de mon pays est le rêve de tout footballeur», a-t-il souligné avant de poursuivre : « Je répondrai présent à chaque convocation. Donc, je suis prêt pour le devoir national.»

L. M. Azzi