Ayant la possibilité de jouer pour les Verts et pour les Bleus, l’attaquant de l’OL doit vite trancher ce sujet qui alimente chaque jour l’actualité des médias. C’est même devenu le sujet principal de la presse sportive en France et en Algérie, notamment après la sortie médiatique de Deschamps qui mettait il y a trois jours la balle dans le camp du joueur. Ce dernier a toute la liberté pour trancher et c’est ce qui ressort de ses propos hier matin, en marge d’une séance de dédicace dans la boutique du club, notamment lorsqu’un des fans, visiblement originaire d’Algérie, qui s’est présenté pour se faire dédicacer un livre par le joueur, lui a lancé ceci : «Il faut choisir l’Algérie.» Quelques mots qui ont encore une fois provoqué l’étonnement et l’agacement du joueur par rapport à ce sujet qu’il a hâte de clore une fois pour toute. D’ailleurs, il a récemment promis d’en finir au mois de mars, mais cela ne l’a pas empêché d’en rajouter une couche : «Non , ça ne me fatigue pas trop. C’est vrai que tout le monde se pose la question, mais moi j’essaye de ne pas me prendre la tête là-dessus, je fais mon choix. Je ne suis pas là pour faire plaisir à quelqu’un, c’est moi qui joue, c’est moi qui sera sur le terrain.»
«Un plaisir que Deschamps s’intéresse à moi»
A la question de connaître son avis sur les dernières déclarations de Deschamps qui l’encensait, Fekir ne cache pas sa joie par rapport à cet intérêt, mais avoue qu’il sait qu’il n’est pas le seul sur la liste d’intérêts du coach. «On m’a parlé des propos de Deschamps, ça fait toujours plaisir, mais je sais qu’il suit beaucoup de joueurs. Il n’y a pas que moi, on verra bien», conclut-il.
S. M. A.