EN : Fekir convocation imminente chez les Bleus

Le dossier Nabil Fekir va prendre une nouvelle tournure, c’est du moins ce qu’a affirmé hier le Journal du Dimanche dans son édition papier, qui a consacré toute une page pour cette affaire Fekir.

L’hebdomadaire dominical français a affirmé détenir une information exclusive selon laquelle le milieu lyonnais figurerait dans la liste des 50 joueurs pré-convoqués par Didier Deschamps pour les matches amicaux de l’équipe de France contre le Brésil (26 mars) et le Danemark (29 mars), la même source annonce que les convocations seront envoyées aux clubs des joueurs concernés par le stage au début de cette semaine, c'est-à-dire à partir d’aujourd’hui, mais il faudra ensuite attendre le 19 mars pour savoir si le jeune franco-algérien est retenu parmi les 23 Bleus qui seront annoncés par Deschamps.

Voilà qui rend le dossier de plus en plus sensible des deux côtés de la Méditerranée.

L’OL manipule Nabil, les preuves sont là

Lorsque Nabil a choisi de faire son volte-face vendredi soir quelques heures après avoir ouvert les bras à une convocation de l’EN, les doigts accusateurs étaient tous dirigés vers l’OL et son président Jean-Michel Aulas, ce dernier a tout le temps pressé le joueur et tenu des propos encourageant le jeune franco-algérien a choisir le pays qui lui a appris à jouer au foot, d’ailleurs des séances de lavage de cerveau auraient été faites au joueur ces dernières semaines à en croire le JDD dans son édition d’hier, dont l’une des dernières avant la journée fatigante de vendredi passée, a eu lieu le mercredi d’avant, quand Nabil a rencontré le conseiller d’Aulas Bernard Lacombe, avec qui il a eu une discussion et c’est là que le joueur aurait fait part à Lacombe de sa décision de choisir l’Algérie, qui n’a pas été soutenue, vraisemblablement pas son supérieur, lequel avait visiblement des instructions de la FFF de prolonger le suspense et pousser le joueur à attendre encore.

Mankowski et Guy Stephan ajoutent leur grain de sel

La question que tout le monde se pose, pourquoi cet intérêt pour Fekir lors des ultimes moments de doute ? Qu’est-ce qui a changé ?  Y a-t-il eu du nouveau du côté français pour que le club insiste autant pour convaincre Nabil de choisir la France et non pas l’Algérie ? La réponse est venue à travers les affirmations de cette même source française, à savoir le JDD qui nous informe qu’en sentant le danger venir, Deschamps s’est penché plus qu’avant sur la question en se renseignant auprès de Pierre Mankowski, le sélectionneur des espoirs, lequel a connu Nabil lors de son unique sélection en octobre lors du barrage de l’Euro perdu contre la Suède, le technicien lui aurait alors dit beaucoup de bien : «Il est capable de faire une vraie différence dans les 20 derniers mètres», ce qui a mis l’eau à la bouche du coach qui a collé son adjoint, à savoir Guy Stephan aux trousses pour le superviser, cela a eu lieu deux fois durant les 15 derniers jours, à en croire le JDD, cela a eu le mérite de convaincre définitivement Deschamps de la nécessité d’engager Nabil, avant d’apprendre l’information de sa convocation chez les Verts, qui est tombée tel un couperet sur la tête de l’ancien joueur de la Juve qui se voyait déjà composer sa ligne d’attaque Benzema-Fekir, chose qu’explique la folle après-midi qui a suivi l’appel du joueur à Gourcuff, qui a mis la pression sur l’OL, désigné coupable d’avoir délaissé le joueur au moment où il fallait accentuer la pression pour faire craquer le clan Fekir. 

Aulas-Fekir, le tête-à-tête a bel et bien eu lieu

Pour rectifier le tir, et tenter de rectifier le tir et éteindre un feu qui menaçait la maison lyonnaise, Aulas a tout laissé tomber le soir du vendredi pour se consacrer pleinement à cette histoire, et c’est là qu’il a convoqué le joueur pour lui faire comprendre que sa décision du matin, n’était pas forcément la meilleure, il a essayé de jouer le père protecteur avec beaucoup de malice, mais en réalité, son but était de lui arracher cette fameuse déclaration publiée vers 18h sur le site du club, et qui a mis le feu des deux rives de la Méditerranée : «J’ai parlé à Nabil vendredi après-midi, on a discuté de ce qu’il ressentait, c’est une grosse pression, pour un garçon de son âge, très spontané, il fallait l’aider dans sa communication, mais je ne suis pas impliqué dans son choix, que je respecterai quel qu’il soit au final.» Et d’enchaîner : «Pour ces jeunes qui ont la double nationalité, ce n’est pas facile, c’est une crise culturelle.»

Tel est le récit des 48 heures les plus folles depuis le début de la bataille autour de ce prometteur joueur, les prochaines heures vont être riches en enseignements, car si Deschamps convoque le joueur parmi ses 50 éléments composant sa liste élargie, là, le joueur sera réellement dans de beaux draps, il ne lui restera qu’à prier et espérer faire un choix qu’il ne regrettera pas.

S. M. A.

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