Nechad : «Avec la volonté, le MCA s’en sortira»

Depuis 2005, j’effectue des stages pour avoir mes diplômes d’entraîneur. J’ai déjà eu les diplômes de premier et deuxième degré.

Suivez-vous toujours le parcours du MCA, votre ancien club ?

Je ne peux pas oublier le Mouloudia, je m’informe toujours à son sujet et, toute ma vie, je ne lui souhaiterai que du bien. Il vient de battre Bel-Abbès, c’est un match qu’il fallait impérativement gagner parce que le club était dans une position très inconfortable. Il fallait mettre le paquet, cette victoire va remonter le moral du Doyen.

Le MCA va enchaîner avec l’ESS, la JSK, le CRB, l’USMA puis l’USMH, croyez-vous qu’il va s’en sortir et éviter la relégation ?

Avec le vouloir, c’est possible. Main dans la main, en se donnant à fond sur le terrain, c’est réalisable. Et puis, il ne faut pas perdre de vue que le Mouloudia a quand même des joueurs et un public extraordinaires en mesure de le tirer d’affaire. Les joueurs doutent de leurs capacités, je reste cependant convaincu que s’ils reprennent confiance, avec l’aide de Dieu, ils pourront sauver le club.

C’est cette volonté, entre autres, qui vous a permis d’être champions avec le MCA en 1999 ?

Oui, indiscutablement. On n’avait pas une très grande équipe, mais on avait la volonté de réussir et l’amour du club dans nos cœurs. Il y avait aussi des dirigeants derrière nous, notamment Mohamed Djouad, qui mettait tout à disposition de l’équipe et la protégeait, ainsi qu’un public magnifique qui nous assistait partout où on se produisait. Les joueurs étaient conscients de leur responsabilité également. Voilà tout ce qui fait que cette année 1999 restera inoubliable. Posez la question à Benali, Rahmouni, Dob, Meraga et autres pensionnaires de ce grand sacre, ils vous diront tous que cette saison demeurera inoubliable.

L’ASMO, votre autre club de cœur, se porte mieux…

L’ASMO avait longtemps séjourné en seconde division. En réintégrant l’élite, le club a cette fois retenu la leçon. Ils ont compris que, pour assurer le maintien, il faut mettre le paquet durant la phase aller. L’ASMO a réussi un bon parcours durant la première moitié du championnat Mobilis Ligue 1, aujourd’hui on joue pour du bonus. L’équipe joue relâchée, sans pression, et les résultats suivent. Je lui souhaite plein succès dans son aventure en Coupe d’Algérie.

Donnez-nous maintenant un peu de vos nouvelles…

Depuis 2005, j’effectue des stages pour avoir mes diplômes d’entraîneur. J’ai déjà eu les diplômes de premier et deuxième degré. Je compte enchaîner avec le troisième en ce mois de mars. J’ai passé l’examen FAF 3, en même temps j’ai attaqué la licence CAF C avec les anciens internationaux à Aïn Benian. Il me restera la licence CAF B et A, après j’aurai tous les diplômes nécessaires pour exercer sereinement le métier d’entraîneur. Pour l’instant, je dirige le club de l’OM Arzew.

Quels sont vos résultats, jusque-là ?

On est classés seconds, on poursuit la lutte pour l’accession, incha Allah. Entre-temps, je me forge pour bien maîtriser le métier. J’essaye d’apprendre autant que possible pour bien cerner la chose. J’ai, certes, mon expérience de joueur qui me sert, mais j’ai le souci de faire plus pour connaître toutes les ficelles du technicien. C’est un domaine tellement vaste, la documentation est une nécessité. Je fais de mon mieux en tout cas pour réussir dans ma nouvelle passion.

H. D.

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