Gourcuff : «Fekir a appelé pour me dire qu’il hésitait»

Revenant sur les propos de la révélation du championnat français de Ligue 1, le sélectionner breton de l’Algérie dément les propos de Nabil Fekir qui s’était exprimé dans l’Equipe.fr. L’ancien coach merlu lui a répondu dans le même journal, où il fait des révélations fracassantes.

Après la sortie médiatique de Nabil Fekir qui a annoncé sa décision de vêtir le maillot bleu de l’équipe de France, Christian Gourcuff n’a pas tardé à répondre au joueur dont les propos n’ont pas été du goût du technicien breton. Le milieu de terrain lyonnais, auteur de 11 buts et 7 passes décisives en 24 matches cette saison, avait déclaré que lors de son entretien avec Gourcuff, il lui avait fait part de son hésitation, mais pour l’entraîneur des Verts, ce n’était pas tout puisqu’il répondra à Fekir en disant qu’il l’avait rappelé trois heures plus tard pour lui annoncer qu’il avait opté pour les Bleus. Que s’est-il passé durant ce temps ? C’est ce que tout le monde se demande, au point de laisser  place à  toutes sortes de spéculations qui vont de la pression mise par son club au choix du cœur du joueur qui pourtant n’a subi aucune pression de la part du sélectionneur qui a affirmé cela dans les colonnes de L’Equipe. Fekir avait donc donné un premier accord lors de son entretien téléphonique avec Gourcuff avant de changer d’avis, c’est ce qu’a expliqué le technicien. «Je lui avais laissé un message, mais je n’ai eu aucune réponse de sa part. Jusqu’à vendredi : aux alentours de 13h30, Nabil m’a appelé pour m’exprimer sa décision de revêtir le maillot de l’Algérie. C’était le dernier jour pour communiquer cette présélection. Dès le moment où Nabil m’avait formulé son envie de nous rejoindre, j’ai contacté le président puis les autres responsables de la fédération afin de les informer de mon échange avec Nabil et de son choix. Tout cela dans le but qu’ils puissent prendre en compte le fait que je modifiais ma liste pour l’y intégrer. Ma convocation fait suite à son appel. En aucun cas il ne m’a appelé pour me dire qu’il hésitait. Je ne peux pas laisser dire ça. Ça me met en cause alors que nous n’avons jamais mis la moindre pression sur le joueur et qu’on lui a laissé six mois pour prendre une décision. Trois heures environ après son premier appel, il m’a appelé pour me dire qu’il se rétractait.» Voilà une déclaration qui en dit long sur les ‘’bêtises’’ lâchées par Fekir qui risque de s’attirer les foudres après que Gourcuff ait donné sa version des faits et qui était visiblement vexé par les propos qu’a tenus le jeune Lyonnais de 21ans qui semble avoir du mal à gérer toute la pression qui pèse sur lui au point de provoquer non seulement la colère du technicien breton mais aussi celle de Didier Deschamps qui n’a également pas apprécié les déclarations de Fekir. Parfois, il mieux vaut attendre avant de parler…

R. H.

 

Quand une déclaration peut déclencher une guerre

Après DD, Gourcuff agacé par Fekir

Nabil Fekir aura fait couler beaucoup d’encre et il risque d’être encore pendant un petit moment au cœur de l’actualité footballistique que ce soit du côté français ou algérien. En effet, après que Didier Deschamps, le sélectionneur des Bleus, ait manifesté son mécontentement après les déclarations de Fekir qui a dévoilé la discussion qu’il a eue avec lui, c’est au tour de Gourcuff de tirer sur le joueur en démentant directement ses propos. Ceci étant, dans une des sorties médiatiques du jeune Lyonnais, ce dernier avait dit que Didier Deschamps avait réussi à le convaincre. Une phrase qui n’a certainement pas été du goût du Breton. Des mots qui peuvent même créer un climat de tension entre Gourcuff et le président de la FAF Mohamed Raouraoua. En lisant les déclarations de Fekir qui dit avoir été convaincu par D.D, cela peut être mal interprété à Alger, on pourrait alors penser que Gourcuff n’a dans ce cas pas pu le convaincre ! Ça commence déjà mal pour la révélation de la Ligue 1 française puisqu’après s’être attiré la foudre de Deschamps, voilà que l’ancien entraîneur de Lorient se montre froissé par le joueur en question, ce qui n’est pas très bon pour quelqu’un qui vient juste de lancer sa carrière.

R. H.

 

La concurrence s’annonce plus que rude

S’ouvrir les portes de l’enfer avec ses propres mains

Si Fekir a opté pour les Bleus, c’est tout à fait un choix compréhensible. Mais en choisissant la France, force est de reconnaître qu’il a pris un gros risque. Avec l’armada de bons joueurs qui évoluent dans son poste, il sera difficile pour Fekir de s’imposer d’autant plus qu’il s’agit de joueurs plus expérimentés. D’ailleurs, DD ne sait pas vraiment où il pourra le mettre avec des joueurs de la trempe de Benzema, Griezmann, Valbuena, Menez, Payet, Rémy, Gignac ou encore son partenaire en club Lacazette. Avoir au moins 7 concurrents pour un poste ne va certainement pas rendre les choses faciles pour le Franco-Algérien qui peut toutefois relever le défi et pourquoi ne pas s’imposer. Présélectionné dans une liste élargie par Didier Deschamps, le joueur pourrait finir écarté du groupe et du coup perdre l’occasion pour jouer pour l’une des deux sélections qui l’avaient toutes deux convoqué. Dans ce registre, il est toutefois étonnant de voir le coach des Bleus dire que s’il le convoque ce sera parce qu’il aura besoin de lui, d’un autre côté, il avait également affirmé que s’il le convoquait ce ne sera pas pour barrer la route à la sélection algérienne, or, si jamais Fekir ne donne pas satisfaction prochainement, il risque de vivre le même scénario qu’a vécu il y a quelques années de cela Camel Meriem qui évoluait aux Girondins de Bordeaux et qui s’est retrouvé écarté de la sélection française sans pouvoir rejoindre celle de son pays d’origine. Ce n’est pas ce qu’on souhaite pour le jeune Fekir qui est un joueur prometteur.

R. H.

 

 

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