Au départ, le technicien breton des Verts, Christian Gourcuff, voulait voir tout le monde à l’œuvre durant le tournoi de Doha. Finalement, ça n’aura pas été le cas. Il a dû revoir ses plans et sacrifier quelques joueurs qui n’auront pas été utilisés ni face au Qatar ni face à Oman lors du second match. En effet, parti avec l’intention de remporter les deux matches et faire joueur l’ensemble des 22 acteurs qu’il avait choisi pour le tournoi, Gourcuff était contraint de sacrifier certains, notamment après la défaite inattendue face au Qatar (1 à 0. Lors de ce premier match, il avait aligné son meilleur onze, à l’exception de Feghouli qui était ménagé pour blessure. Il avait fait jouer l’effectif le plus performant pour remporter la première rencontre et ainsi pouvoir aligner une toute autre équipe lors du second match face à Oman.
Les critiques l’ont obligé à revoir ses plans
Après avoir essuyé une défaite face aux Qataris, Gourcuff avait lui-même déclaré qu’il était attendu au tournant. Ne voulant pas laisser place au doute, il a dû faire d’autres choix. Obligé de sacrifier quelques joueurs, il devait réagir et remporter la rencontre face à Oman pour convaincre et chasser le doute. Cela l’a amené à aligner des joueurs, qui, au départ, ne devaient pas prendre part à cette deuxième rencontre. C’est pourquoi nous avons revu Ghoulam sur le flanc gauche, Doukha dans les bois et autre Mandi dans l’axe. Afin de permettre à l’équipe de retrouver la confiance et renouer avec le succès, il fallait faire des sacrifices et c’était aux dépens de quatre joueurs qui n’auront finalement pas été utilisés.
Le discours du coach aux joueurs
Avant le deuxième match, le sélectionneur avait réuni ses joueurs où il leur avait expliqué qu’au départ tout le monde allait être utilisé et que les 22 joueurs allaient tous jouer. Auparavant, il leur avait annoncé que tous allaient jouer, mais, avant Oman, il leur a expliqué qu’il était contraint de revoir ses plans et que les choses n’allaient pas se dérouler comme prévu. C’est probablement la raison pour laquelle Mesbah n’a pas apprécié sa mise à l’écart après avoir su qu’il n’allait pas jouer la deuxième rencontre des Verts. Gourcuff avait dit aux joueurs que les choses ont changé et que, pour gagner le second match, il fallait faire jouer le onze qu’il juge le plus performant.
Asselah et Cédric
En ce concerne les gardiens de but, là aussi le coach comptait faire jouer les deux autres portiers, mais la prestation de Doukha, qui a donné de l’assurance dans les bois après la première rencontre, a fait que Gourcuff n’a pas voulu prendre de risque face à Oman et lui a renouvelé sa confiance. Asselah et Cédric devaient jouer la seconde rencontre, mais le coach, qui savait qu’il fallait réagir, à dû faire des choix qui, même s’ils n’ont pas été du goût des joueurs, étaient importants à ses yeux pour ne pas subir de nouveau revers.
Benlamri
Le défenseur axial de la JSK devait lui aussi être aligné dans le deuxième match. Pour les mêmes raisons, Benlamri n’aura finalement pas joué. Il n’a donc pas pu montrer ce qu’il vaut à son entraîneur. Victime de la première défaite de l’EN, il se sera contenté du banc de touche sans jouer la moindre minute. L’entraîneur a préféré faire jouer Mandi dans l’axe lors du deuxième match en l’associant à Halliche que de faire confiance à Benlamri qui aurait pu passer à côté pour sa première titularisation dans un match où il y avait une grosse pression sur l’équipe. Cela dit, Benlamri pourrait être rappelé au mois de juin. Il n’est pas définitivement écarté de la sélection.
Mesbah
Le quatrième et dernier joueur à ne pas avoir joué les deux rencontres n’est autre que Mesbah, qui a été au cœur d’une polémique durant le stage des Verts à Doha. Le joueur, qui n’a pas apprécié de ne pas jouer, n’avait pas d’autre choix que d’accepter les décisions du coach. Le renouvellement de confiance à Ghoulam par le coach n’a pas été du goût de Mesbah, qui, au même titre que les trois autres joueurs, n’a pas joué en raison du désir de Gourcuff de se rattraper lors du second match.
R. H.