Il est désormais constamment appelé par Charef pour travailler avec les seniors et enchaîne également de brillantes prestations avec son équipe. Agé de 20 ans, Titouh a été, tout récemment, l’artisan de la qualification des U21 aux demi-finales de la coupe d’Algérie, et ce, grâce à ses deux arrêts lors de la séance des tirs au but.
Contacté par nos soins hier, le joueur en question nous a parlé de son cursus de la formation footballistique et de ses ambitions avec l’USMH. Titouh évoque également ses autres objectifs, entre autres réussir dans ses études.
Quand êtes-vous arrivé à l’USMH ?
Cela fait plus d’une année que je suis avec ce club. Je suis arrivé durant la saison 2013/2014.
Vous étiez où avant ?
Avant l’USMH, j’étais au CRB, club avec lequel j’ai passé cinq saisons, mais avant de m’engager avec le Chabab, j’étais joueur à la JSHD (ndlr : La Montagne) où j’ai appris le football et, par la suite, à l’âge de 11 ans j’ai dû partir au CRB. C’est un club qui ne se refuse pas d’autant que j’étais convaincu que ce choix allait m’offrir beaucoup de perspectives.
Mais vous avez fini par le quitter…
Le CRB reste un grand club, mais pendant la saison où je suis parti à l’USMH, on avait beaucoup de problèmes qui nous gênaient énormément pour travailler. On avait pourtant une excellente équipe U21 puisqu’on a réussi à remporter le championnat. Mais c’est dommage, on a fini par nous lâcher et c’est ce qui m’a poussé à changer de club et opter pour l’USMH.
On suppose que vous habitez à El-Harrach…
Pas au centre d’El-Harrach, mais les environs. Mon lieu de résidence ne me gênait pas lorsque j’étais avec le CRB, puisque on s’entraînait très souvent au Caroubier. Donc ça m’arrangeait.
Ça devrait l’être encore plus avec l’USMH…
Oui, bien évidemment, mais juste que lorsqu’on habite à El-Harrach, il faut être à la hauteur avec l’USMH, sinon, on risque d’attiser les colères des voisins (rire).
Comment vous sentez-vous à l’USMH ?
Je m’y sens très bien, c’est comme ma deuxième famille. On goûte au football dans ce club.
Pourtant là aussi, vous manquez de moyens…
Oui, mais on a à notre disposition un minimum de moyens qui nous permettent de bien pratiquer le football, à savoir un terrain bien aménagé, des ballons et bien d’autres choses. On est à l’aise tout de même.
C’est ce qui vous permet d’avoir vite une place avec les seniors…
A l’USMH, on donne la chance aux bons joueurs. Moi personnellement, j’étais convoqué à maintes reprises par Charef la saison passée, notamment vers la fin. C’est très encouragement et ça motive le joueur pour se donner davantage à fond.
Il semble que vous voulez profiter des blessures de Limane et Belabes pour gagner une place définitivement avec les seniors…
Oui, c’est normal, le football est ainsi fait. C’est dans ce genre d’occasions qu’un joueur peut briller et gagner la confiance du coach. J’espère que ça sera mon cas, puisque j’ambitionne une place de titulaire avec les seniors. Je pense, en ce qui me concerne, les choses vont bon train puisque Charef me fait confiance. J’espère donc être à la hauteur de ses attentes et donner beaucoup de satisfactions.
C’est le cas actuellement puisque vous venez d’offrir une qualification pour les U21 avec vos deux arrêts lors de la séance des tirs au but…
Oui, en effet, et j’en suis très content. Cette qualification aux demi-finales nous a fait beaucoup de bien d’autant que c’est la seconde fois qu’on passe grâce aux tirs au but, et ce, après notre succès aux dépens du MCS en huitième de finale grâce au penalty que j’ai réussi à stopper.
Apparemment, vous êtes un spécialiste des penaltys, quel est votre secret ?
C’est un secret que je veux garder pour moi (rire), comme ça je ne perdrai pas de mon efficacité. Au passage, je tiens à saluer mon coach Rachid avec qui j’ai appris beaucoup de choses avec les U21 de l’USMH, et c’est lui qui me donne de bonnes astuces pour stopper les penaltys. Apparemment, ça marche bien (rire) pourvu que ça continue.
Que faites-vous à part le football ?
A part le foot, je fais des études universitaires en sciences et technologies à l’USTHB. Je suis en première année, et c’est ma toute première puisque je n’ai eu mon baccalauréat qu’en 2014.
Ça doit être difficile de concilier les deux, n’est-ce pas ?
Oui, c’est un peu difficile puisque notre programme à l’université est très intense. Mais je suis quand même satisfait puisque ça se passe bien pour moi à l’USMH et c’est le cas aussi avec mes études. J’ai eu de bonnes notes au premier semestre. J’espère que je réussirai dans les deux et je sais que c’est possible.
S. B.