«Wallemme ne supporte pas la pression et n’a aucune maîtrise sur le groupe»
«Wallemme n’a parlé à personne à l’issue de la rencontre, il a quitté le vestiaire sans dire le moindre mot, je ne pouvais prendre aucune décision au moment où je n’ai pas parlé avec lui et puis, l’entraîneur est rentré à Tizi avec les joueurs et moi je suis rentré avec les dirigeants. Pour bien préciser les choses, moi je n’ai rien déclaré concernant l’avenir de l’entraîneur, c’est lui qui a préféré quitter le stade sans dire le moindre mot, sans parler à personne, en plus qu’il a échoué dans sa mission, il ne supportait pas la pression et il ne maîtriser pas le groupe», dira Hannachi.
«S’il veut partir, on ne le retiendra pas»
Certes Hannachi persiste et signe qu’il n’a jamais parlé de limogeage de Wallemme, néanmoins le président de la JSK affirme qu’il ne fera rien pour retenir son entraîneur dans le cas où ce dernier demanderait à partir. «J’ai constaté que Wallemme ne pourra plus supporter la pression, il ne pourra rien faire, s’il veut partir, je ne vais pas le retenir, tout ce qui m’intéresse en cette fin de saison est le maintient de mon équipe. Moi j’ai toujours défendu les intérêts de la JSK sans faire le moindre calcul. Désormais, la balle est dans le camp de l’entraîneur.»
«Qu’on arrête de parler en mon nom»
En cette fin de saison, chaque déclaration peut avoir ses répercussions sur le groupe. Pour que ce qui s’est passé hier ne se reproduise plus, Hannachi dira : «J’évite à chaque fois de parler, mais ce qui se passe autour du club m’oblige à clarifier certains points et à défendre les intérêts de la JSK. Je me retrouve dans l’obligation de parler de répondre, de préciser, d’expliquer… à chaque fois ! Au lendemain de chaque défaite, on trouve toujours des choses à dire à mon égard, qu’on arrête alors de parler en mon nom, d’induire les gens en erreur.»
«C’est maintenant que le club a besoin des supporters»
Mohand Chérif Hannachi a aussi profité de cette occasion pour lancer un appel aux amoureux des Jaune et Vert : «Les Kabyles d’une manière générale, les supporters de la JSK en particulier, doivent se mobiliser auteur de leur club. Ce n’est pas le moment de la critique, du pourrissement, de la déstabilisation, l’heure est plutôt à la mobilisation. La JSK est un grand club, c’est un symbole, on doit alors assurer la sérénité à l’équipe en cette fin de saison. Les supporters doivent rester derrière leur équipe jusqu’à la dernière journée de championnat, l’équipe à besoin plus que jamais de son public, par la suite, chacun est libre de dire ce qu’il veut, mais pour le moment, c’est l’intérêt de la JSK qui prime.»
«On sauvera l’équipe, c’est promis»
Après la défaite de mardi dernier, les supporters kabyles étaient plus que déçus, les fans des Canaris craignaient même pour l’avenir de leur club, Hannachi explique : «C’est tout à fait normal et logique que les supporters s’inquiètent pour l’avenir de leur équipe, moi je n’ai jamais menti aux fans de la JSK, pour cette raison, je promets aux supporters de sauver l’équipe de la relégation, je ferai le maximum pour assurer le maintien, par la suite, on passera à autre chose. Je n’ai jamais fui mes responsabilités et ce n’est pas aujourd’hui que je vais le faire.»
«On doit faire le plein à domicile»
Pour le premier responsable du club phare de la Kabylie, la JSK est menacée par la relégation, mais les choses ne doivent pas dépasser ce stade : «On a trop dramatisé les choses. On est, certes, menacés par la relégation, mais on n’est qu’à quatre points de troisième. Notre destin est entre nos mains, si on veut vraiment assurer notre maintient, on doit faire le plein à domicile. On doit battre le MOB, le CRB et l’USMH. Je sais que notre mission ne sera pas facile mais avec la mobilisation de tout le monde, on sauvera l’équipe incha Allah.»
«Jugez-moi en fin de saison»
Pour terminer, Hannachi parle de son avenir à la JSK : «Pour le moment, il n’y a que l’avenir de mon équipe qui m’intéresse. Je ne suis pas le genre des présidents de club qui fuient leurs responsabilités, qui cèdent à la pression ou qui abandonnent leurs clubs dans les moments difficiles, moi je ferai le maximum pour sauver le club. En fin de saison, je suis prêt à rendre des comptes à tous ceux qui veulent tout savoir, je serai prêt aussi à accepter les critiques en cas d’une catastrophe mais pour le moment, on doit tous travailler pour l’intérêt de la JSK.»
A. H.
Il est depuis hier après-midi en France
Hannachi, qui a reporté son voyage en France mardi dernier afin d’assister à la rencontre de son équipe devant l’ESS, a quitté hier après-midi le sol algérien. Le président kabyle a rendez-vous ce matin avec ses médecins traitants, l’état de santé du numéro un de la JSK s’est dégradé ces derniers jours.
Il sera de retour au pays demain
Hannachi, qui a quitté hier soir le pays, sera de retour au bercail demain. Vu la situation que traverse son équipe, le président de la formation du Djurdjura ne restera qu’un jour en France avant de rentrer en Algérie.
Aït Djoudi : «Je suis très touché par l’appel des supporters»
L’ancien sélectionneur olympique est très demandé par les supporters kabyles qui veulent le revoir à la tête de la barre technique de la formation de Djurdjura. Avec la situation que traverse le club le plus titré d’Algérie, les fans des Jaune et Vert n’ont pas hésité à réclamer le retour de celui qui a raté le doublé avec la JSK l’année passée d’un cheveu. Néanmoins, le premier concerné par cette histoire refusait de faire de déclaration dans ce sens, lui qui est plus que touché par l’appel des supporters : «Pour le moment je ne peux rien déclarer, je suis un enfant du club certes, j’ai toujours accepté de travailler à la JSK mais pour le moment, il y a un entraîneur sur place, il y a des dirigeants à la tête du club, par contre, je suis très touché par l’appel des supporters. Hier par exemple, plusieurs supporters m’ont appelé pour me demander de revenir à la JSK, leur geste m’a vraiment ému», nous dira Azzedine Aït Djoudi Ouffela.
A. H.