Invité par l’Association de la presse sportive d’Oran à une cérémonie commémorative, Ahmed Belhadj, qui s’est présenté à la cérémonie un peu en retard, a fait grise une mine. Evidemment, les journalistes présents en force à cette réception n’ont pas raté l’occasion de l’interroger sur l’actualité du jour. Peu à l’aise, Baba expliquera : «Pour l’heure, on n’a pas trouvé un accord», sans toutefois donner de détails, se contentant juste de dire : «On va se revoir après le match MOB-MCO.» Ce sont les quelques mots lâchés par le président visiblement déçu que cette seconde rencontre avec Cavalli qualifiée de décisive, n’ait pas abouti sur le but recherché, à savoir un accord pour prolonger le contrat du coach.
Nouvelle réunion
A en croire une source très bien informée sur le dossier, le président serait en désaccord avec son entraîneur sur quelques détails. D’abord, il paraît que le salaire demandé par Cavalli est jugé excessif par Belhadj. Ce dernier n’est pas contre une revalorisation salariale, mais ne peut répondre favorablement aux exigences financières de son entraîneur. Autre détail qui bloque les négociations, c’est l’insistance de Cavalli à vouloir ramener un adjoint étranger. Devant cette situation à laquelle il ne s’attendait guère, Ahmed Belhadj a proposé à Jean-Michel Cavalli de se revoir la semaine prochaine, avec l’espoir de sortir avec une issue définitive.
D’autres solutions
Bien que pour Belhadj, la prolongation du contrat de Cavalli soit une priorité, les journalistes qui l’ont interpellé avant-hier sur la possibilité de recruter un autre entraîneur au cas où les négociations avec Cavalli échoueraient, Baba répondra : «On n’en est pas là, mais si je ne trouve pas de terrain d’entente avec Cavalli, je peux explorer d’autres pistes.»
Mais avant de prendre une décision quant à l’avenir de l’entraîneur, Belhadj envisage de convoquer une réunion du conseil d’administration. «Je demanderai l’avis des membres du CA», envisage-t-il de faire, avant d’entériner la décision de maintenir Cavalli au poste ou d’opter pour une autre solution.
M. S.