Il faut préciser que cela est loin d’être l’objectif assigné en début d’exercice, étant donné que le président Faouzi Berkati avait mis tous les moyens pour permettre au doyen des clubs kabyles de retrouver l’élite du football national. Malgré une installation tardive de la direction l’été passé, la JSMB a recruté des éléments de valeur. Avec de gros salaires en prime, les Vert et Rouge ont réussi un bon parcours en début de saison sous l’ère d’Ali Fergani, avant de sombrer dans la médiocrité suite aux conflits internes et aux mauvaises prises de décision.
20 millions de centimes
Cette équipe a fait un peu souffrir son public qui s’est mis à craindre le pire. Heureusement que le maintien fut assuré après ses deux dernières victoires face au CRBAF et le WAT, où Berkati a sorti le gros chéquier pour des primes de 20 millions de centimes pour chacun des deux matchs.
Ghimouz
La désignation d’Amine Ghimouz comme entraîneur en chef a aussi redonné un peu plus de motivation aux joueurs, ce dernier ayant réussi sa mission d’assurer le maintien. Ce qu’il lui a été demandé après le limogeage de Stéphane Paille.
Place honorable L'entraîneur en chef de la JSMB, Amine Ghimouz, avait affirmé que la victoire contre le WAT n'était pas évidente, car l’adversaire jouait lui aussi gros sur cette partie, mais après ce succès, l'équipe a assuré définitivement son maintien en Ligue 2 Mobilis et pourrait désormais aspirer à terminer dans une position plus honorable. Le coach béjaoui n’a pas caché son souhait de voir l’équipe continuer sur sa lancée lors des deux dernières rencontres de la saison, pour obtenir des résultats positifs et gagner encore quelques places au classement avant la fin du championnat. Les Vert et Rouge iront défier le RCR chez lui lors de la prochaine journée, avant de recevoir l’ASK au stade de l’Unité maghrébine pour le dernier match de la saison.
Les jeunes Depuis son installation, Ghimouz a quelque peu redistribué les cartes au sein de son équipe. La concurrence fut réellement relancée, comme le prouve notamment le retour de Rafik Lahlouh dans l’équipe type face au WAT, lui qui a été marginalisé sous l’ère Stéphane Paille. A présent que le maintien est assuré, Ghimouz, qui a été, faut-il le rappeler, l’entraineur de l’équipe espoir de la JSMB ayant gagné le doublé en deux saisons, devrait donner la chance de s’exprimer aux jeunes joueurs de l’effectif, à l’image de Bouzerra, Ait Mohand ou encore Benmahrez, qui pourraient peut-être constituer les bases de l’équipe au prochain exercice.
L’effectif dégraissé
Si la JSMB n’a pas réussi à atteindre ses objectifs cette saison, c’est aussi parce que bon nombre de joueurs n’ont pas eu le rendement attendu au cours de cet exercice. C’est dans ce sillage qu’on s’attend à ce que l’effectif soit grandement remanié pour la saison prochaine et ne resteront que les rares joueurs qui ont donné satisfaction.
Réduire la masse salariale
Ce remaniement de l’effectif est d’autant plus obligatoire pour réduire considérablement la masse salariale de l’équipe, qui est la plus importante de la Ligue 2 Mobilis cette saison. Ce qui frustre un tantinet supporters et dirigeants, qui ont vu des équipes à petit budget, en comparaison avec le doyen des clubs kabyles, et qui sont sur le point d’assurer leur accession. Le prochain exercice marquera donc certainement la fin des salaires exorbitants pour les joueurs qui ne démontrent pas leur valeur sur le terrain, comme ce fut le cas pour un grand nombre d’éléments de la JSMB cette saison.
B. A.