Même en l’absence de Brahimi, ménagé pour une question de fatigue, et de Feghouli, blessé, l’ancien coach des Merlus semble peu enthousiaste à donner leurs chances aux locaux. Si on peut estimer logique que le patron de la barre technique des Verts compose son onze de départ avec ses titulaires indiscutables pour parer à toute éventualité et assurer, par la même occasion, un démarrage positif de la rencontre, il reste peu compréhensif qu’on « ignore » les locaux pendant que l’adversaire du jour avait montré toutes ses limites. Les Seychellois n’avaient absolument rien d’un foudre de guerre. C’est l’une des sélections les plus faibles du continent. Nous en sommes convaincus que Gourcuff en aura tiré peu d’enseignements dans la mesure où il n’y avait pas de la résistance en face. Les Verts ont fait ce que bon leur semblait sur la belle pelouse du stade Tchaker de Blida. Journalistes, spécialistes, observateurs et même supporters ont soulevé avec beauciup d’étonnement la question suivante : pourquoi le coach n’a pas donné la chance aux joueurs locaux ? Pourtant ceux-ci étaient nombreux sur le banc de touche, à l’instar de Benayada, Asselah, Hachoud et Gourmi. A l’exception de Chenihi, devenu un habitué des convoqués de Gourcuff et dont l’incorporation en cours de jeu en deuxième mi-temps ne relève nullement de la surprise, les autres locaux s’étaient contentés de faire la banquette. Malheureux comme réflexe d’un coach pourtant contraint d’ouvrir davantage les portes de l’EN. Non pas pour chauffer le banc de touche, mais pour s’imposer. Comme l’ont si bien fait, si Gourcuff se le rappelle bien, les Slimani, Soudani, Halliche et autres Belkalem. Face aux Seychelles, l’entraîneur national n’a même pas eu ce (petit) courage de voir à l’œuvre les Hachoud, Gourmi et Benayada dans un match où l’Algérie ne risquait absolument rien. L’attitude du cocha national prouve, si besoin est, son manque de confiance et de considération à l’égard de tout ce qui est produit…local. Est-ce des instructions venues d’en haut ?
M. F.