Dans un entretien accordé au quotidien français l’Equipe, le capitaine de l’équipe nationale algérienne Carl Medjani parle de son choix d’aller jouer en Turquie. L’international algérien évoque le côté financier. «Ici, on est exonéré d’impôts. Cela offre une meilleure possibilité de gagner sa vie par rapport au championnat français par exemple», confirme Medjani.
Sportivement, les clubs sont compétitifs. Carl Medjani n’a pas perdu au change en signant en Turquie. Le capitaine de l’Algérie assure que le championnat turc «n’a rien à envier à ce qui peut se faire en Europe, surtout dans le haut du tableau. On ne s’ennuie pas, il y a des surprises à chaque journée. Les matches sont très ouverts. La notion tactique n’est pas la plus importante. Ce qui compte, c’est surtout l’attractivité pour les supporters et le plaisir de jouer, de marquer des buts, d’avoir du jeu et des actions.»
Cette saison, le règlement autorisera 14 joueurs étrangers par équipe (au lieu de 8), 11 sur la feuille de match (au lieu de 6). De quoi créer une nouvelle dynamique dans un championnat qui pointe au 14e rang à l’indice UEFA, entre les Pays-Bas et la Biélorussie? «Ça va rendre le rendre plus attrayant, prédit Medjani. C’est spectaculaire, il y a de grosses ambiances quand vous jouez les meilleures équipes. Le football en Turquie c’est le sport phare. Quand on voit qu’Eto’o signe à Antalyaspor, que Van Persie arrive, Podolski, Nani… Cela va faire parler. Ce sera un championnat qui sera peut-être plus en vue. C’est bien pour le football turc. J’espère que les clubs qui sont engagés en coupes d’Europe pourront briller pour apporter plus de lumière sur le championnat.»
Un cadre de vie incomparable
La Turquie offre également un cadre de vie qui a charmé de nombreux footballeurs. A Antalya, où il vient de s’engager, Ronaldinho se retrouverait dans l’une des plus belles stations balnéaires du pays. Pour Carl Medjani, qui vit à Trabzon une ville «très conservatrice de la religion musulmane et des cultures ancestrales turques», «vivre à Istanbul, Ankara, Antalya, dans le Sud de la Turquie c’est vraiment plaisant. Istanbul est une ville magnifique. Elle est belle à voir, à visiter, avec beaucoup d’histoire. Si vous descendez dans le sud côté Antalya, Izmir, ce sont des villes où il fait beau, chaud, en bord de mer, c'est aussi agréable d’y habiter.»
L’ancien Ajaccien a lui trouvé son compte sur les bords de la mer Noire. «Les joueurs musulmans qui y viennent sont épanouis. La vie est plaisante, pas chère, on mange très bien, les gens sont respectueux. Ce sont des choses importantes», souligne le défenseur. Les stars qui ont signé en Turquie l'ont bien compris.
M. A.