MCA/Chaouchi : «Le vrai départ, c’est jeudi»

Le héros d’Oumdorman Faouzi Chaouchi croit dur comme fer que son équipe va gagner contre l’ASMO. Il dit que le groupe est solidaire malgré le complot qui se trame contre eux et le staff technique.

Comment préparez-vous ce match contre l’ASMO ?

Franchement, on a été perturbés ces jours-ci par la délocalisation quotidienne des séances d’entraînement. Je ne vous cache pas que depuis que je suis au MCA, on n’a jamais connu ça. J’espère que tout sera réglé dans les prochains jours pour l’intérêt de l’équipe.

 

On comprend par là que vous êtes perturbés et cela risque d’influer négativement sur le rendement de l’équipe ce jeudi…

Comme je vous l’ai déjà dit, on est perturbés par cette histoire du lieu des entraînements. Mais je vous dis une chose, le groupe est déterminé et on jouera ce match avec les tripes. C’est le match du cœur.

 

Les supporters sont en colère après la défaite contre Blida…

Je comprends parfaitement la réaction de nos supporters. On est tous déçus par ce résultat, car le match était à notre portée, mais que voulez-vous qu’on fasse ? Il y a des jours où rien ne passe comme vous voulez.

 

On a appris que l’accueil de vos supporters sera hostile ce jeudi…

Quelque soit l’accueil, on doit gagner ce match et je sais que nos supporters vont nous applaudir à la fin du match. Je leur dis qu’on fera tout pour gagner notre premier match à domicile, et je leur promets aussi que le MCA jouera les premiers rôles cette saison.

 

Mais pour gagner, il faut marquer des buts, ce qui n’est pas le cas de l’attaque qui reste le maillon faible de l’équipe en ce début de saison…

On ne doit blâmer personne, je qualifie l’inefficacité des attaquants de passage à vide et inch’Allah le vrai départ de l’attaque et même de l’équipe sera ce jeudi contre les Oranais de l’ASMO.  

Vous semblez très optimiste…

Si on n’est pas optimistes, il vaut mieux rester à la maison ou changer carrément de métier. Comme je vous ai déjà dit, le Mouloudia gagnera vaille que vaille ce match contre l’ASMO.

M. Z.

 

Qui a appelé les pompiers pour annuler la séance d’hier ?

 

Coups bas, guéguerres, intérêts personnels, une gangrène qui ne cesse de s’amplifier

Le Mouloudia d’Alger est toujours SDF.  Pis encore, le MCA est chassé de partout. Même pour assurer les entraînements, les dirigeants n’ont pas trouvé de stade. Lundi, le MCA était contraint de s’entraîner à Bouchaoui après que les responsables du stade de la Protection civile ont informé les dirigeants du MCA que cette enceinte est occupée pour une cérémonie des pompiers. Les responsables de ce stade ont informé les Mouloudéens qu’ils seront les bienvenus à partir de mardi. Valdo et ses joueurs furent obligés d’aller à Bouchaoui pour s’y entraîner. La direction du club a montré toutes ses limites, et c’est honteux que l’équipe n’arrive pas à trouver un créneau pour s’entraîner, alors qu’on demande aux joueurs de réussir de bons résultats.

Les moyens vitaux ne sont pas réunis.

Le Mouloudia d’Alger n’a jamais connu pareille situation. Des dirigeants incapables d’assurer des créneaux pour leurs joueurs, c’est vraiment honteux.

Selon une source digne de foi, nous avons appris qu’un dirigeant a appelé les responsables du stade de la Protection civile pour leur demander d’annuler la séance, car les supporters du club comptaient se déplacer au stade pour insulter les joueurs, alors qu’en réalité les supporters n’ont jamais pensé à se déplacer à Dar El Beida ; ils comptent même boycotter le match de l’ASMO. Il faut dire que l’intention de ce dirigeant était tout simplement de déstabiliser l’équipe dans sa préparation pour le match contre l’ASMO. Pour casser le club, tous les moyens sont bons et le Mouloudia est victime de ses dirigeants qui, au lieu de défendre les intérêts du club, sont en train de casser l’équipe pour tout simplement assurer leurs intérêts personnels.

 

Hadj Ahmed arrache le OK des responsables de la Protection civile à 14h

En dépit des coups bas de certaines personnes qui sèment la zizanie entre les joueurs et leurs supporters pour leur imposer de s’entraîner sur le terrain de l’ISTS, après les multiples appels téléphoniques de Hadj Ahmed au responsable du stade de la Protection civile, le DG du MCA a eu l’accord pour le Mouloudia de s’entraîner à Dar El Beida.

Ainsi donc, le Mouloudia a assuré sa séance d’entraînement sur le terrain de la Protection civile, et ce, malgré les coups bas de certains dirigeants du club qui voulaient voir les joueurs et les supporters s’entredéchirer.

Un comportement honteux jugent les supporters qui se demandent jusqu’à  quand le Mouloudia restera otage des anti-Mouloudéens qui ne veulent pas voir l’équipe travailler dans la sérénité, car le MCA dérange quand elle réussit.

 

M. Z.

 

Farhi-Valdo : le torchon brûle

Depuis le stage de la Pologne rien ne va plus entre l’entraîneur Valdo Candido et le manager Youcef Farhi.

 

L’affaire Azzi fut la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, car Valdo n’a pas apprécié que Farhi arrête la séance pour remettre de l’ordre. «Ce n’est pas ici qu’on règle les problèmes, là on est sur le terrain et on travaille, il fallait convoquer Azzi à l’hôtel pour lui demander des explications», a reproché Valdo à Farhi. Depuis ce jour-là, les deux hommes ne s’entendent plus.

Hier, après l’annulation de l’entraînement à Dar El-Beida, le manager du MCA a appelé certains joueurs pour les informer du lieu de l’entraînement : «On va s’entraîner à l’ISTS. Celui qui veut partir avec Valdo, qu’il parte, et celui qui veut s’entraîner, il vient à l’ISTS.»

Des paroles qui révèlent la dissension entre Valdo et Farhi et cela depuis le stage de la Pologne.

Il faut dire que le Mouloudia est victime des conflits entre ses enfants et cela s’est répercuté sur le rendement de l’équipe. Le groupe est divisé, au lieu d’être solidaire pour réaliser de bons résultats. Les règlements de comptes sont le quotidien du Doyen et cela ne date pas d’aujourd’hui. Les responsables du club, au lieu de passer leur temps dans des guéguerres, auraient dû trouver un stade pour au moins assurer l’entraînement. 

Ainsi donc, un malaise sournois ronge l’équipe qui est divisée ; on comprend parfaitement pourquoi les camarades de Karaoui n’arrivent pas à enchaîner les bons résultats.A. Z.

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