A propos de l’attaquent guinéen, Amadou Keïta, Boualem Charef a irrévocablement décidé de ne pas compter sur lui pour le reste de la saison.

A 19 ans seulement, ce jeune attaquant n’a pu convaincre depuis son arrivée à l’USMH, vers la fin du mois de juillet dernier. Amadou Keïta a pourtant était mis dans de bonnes conditions qui devaient largement lui suffire pour s’épanouir avec nouveau club. Après de nombreux matchs amicaux et le récent stage d’intersaison effectué à Tlemcen, Boualem Charef, entraîneur en chef de l’USMH, n’a pas du tout était convaincu par le niveau du joueur. Au retour de l’équipe à Alger, il a décidé de l’intégrer avec les U21 avant de demander à la direction, depuis quelques jours seulement, de lui résilier son contrat. C’est ce que nous a, en tout cas, affirmé hier une source autorisée qui ajoute que cette décision est irrévocable. Selon nos infirmations, la résiliation devrait se faire très prochainement. La direction ne devrait même pas attendre la fin de la phase aller, ce qui lui engendrera davantage de frais sur le joueur.

En rapport avec l’article paru hier sur les colonnes de Compétition annonçant que Keïta aurait fugué lui aussi, nous avons appris d’une source proche de la direction que cela n’est toujours pas confirmé même si cette dernière n’ait toujours pas de nouvelle de lui. On y reviendra avec plus de précisions dans nos prochaines éditions.

 

Fugue de Coumbassa…, la direction ne veut pas se précipiter

Jusqu’à hier, ça fait plus de deux semaines du départ du milieu de terrain harrachi, Mohamed Coumbassa, un geste considéré par la direction du club comme une fugue. Cette dernière ne veut pas se précipiter dans cette affaire puisqu’aucune démarche officielle n’a été encore entreprise que ce soit au niveau de la FAF ou ailleurs. Les dirigeants veulent ainsi être très prudents afin d’éviter les dégâts et de pouvoir récupérer le joueur si cela leur serait possible.

Rappelons que depuis une semaine, l’USMH a fait appel à un huissier de justice pour constater l’absence de Coumbassa des entraînements et de son domicile à Alger. Le président Abdelkader Mana et sa direction veulent se donner encore un court délai avant de faire quoi que ce soit.

S. B.

 

Gharbi : «Mon statut de remplaçant ? Ce n’est pas le moment d’en parler»

 

Messaoud Gharbi est un des joueurs les plus expérimentés de la Ligue 1 Mobilis. A 32 ans, ce milieu de terrain de l’USMH pense qu’il a toujours la capacité de faire partie des cadors du coach, n’empêche, il ne jouit plus du même statut que la saison passée. Depuis la reprise du championnat, il n’a à son actif que cinq apparitions dont une seule titularisation, contre le DRB Tadjenanet. Interrogé hier à ce sujet,  Gharbi déclare que face à cette situation, il reste patient et qu’il respecte entièrement les choix de Boualem Charef qui lui préfère Farid Boughidah, recruté l’été dernier. 

 

Comment trouvez-vous votre début de saison ?

En sept journées, je trouve que nous avons fait un bon début de saison. C’est dommage que nous ayons raté nos dernières rencontres. Ça aurait été merveilleux si nous les avions négociées, mais ça reste quand même positif pour une aussi jeune équipe que la nôtre. Les nouveaux joueurs accomplissent un bon travail. Avec un peu d’expérience et de travail, on pourra se débrouiller encore mieux que cette première partie de la saison.

 

Que visez-vous pour la fin de la phase aller ?

On aimerait bien terminer dans les premières places comme on a l’habitude à l’USMH, mais ce n’est pas pour autant que nous allons nous mettre la pression qui sera certainement inutile. Je pense que nous avons des priorités dont la première est de bâtir un groupe qui pourra faire face à toutes les situations. Ensuite, nous allons nous contenter de gérer nos rencontres une par une, et ça finira espérons-le par bien marcher.

 

En ce qui vous concerne, vous n’êtes plus un titulaire indiscutable, n’êtes-vous pas inquiet ?

Mon statut de remplaçant ? Ce n’est pas le moment d’en parler. C’est vrai que j’ai toujours la capacité de faire partie de l’équipe entrante, je le sens, mais je n’aimerai pas m’étaler sur ce sujet. La seule chose que je vais vous dire est que je ferai de mon mieux pour convaincre le coach de me faire jouer dans le onze entrant. Dans le cas contraire, je respecte entièrement ses décisions et je reste patient jusqu’à ce que les choses s’améliorent. J’espère que ce sera le cas. 

 

Et si ça ne change pas, qu’allez- vous faire ?

Je vais être plus patient et travailler encore et encore (rires). Dans ce genre de situations, il faut toujours garder son optimiste. Cela peut arriver à n’importe quel joueur. Pour le moment, je me contente de garder ma forme au top, même si ce n’est pas évident sans compétition, et j’aide également les nouveaux joueurs à être encore plus performants. A ce niveau, il y a toujours quelque chose à faire, mais il n’y a pas mieux que lorsqu’on joue régulièrement (rires).

 

Pensez-vous que cette trêve vous sera utile pour reprendre la compétition avec plus de force ?

Elle devrait nous être très bénéfique, bien évidement, dans la mesure où nous allons tout faire pour corriger nos erreurs. Dans ce genre de trêves, les matchs amicaux sont primordiaux, ça permet à certains joueurs de reprendre confiance en cumulant des minutes de jeu, pour d’autres d’être plus productifs, aussi bien sur le plan individuel que collectif. A partir de la reprise d’aujourd’hui (Ndlr, hier à 18h), il ne nous reste qu’à nous remettre au travail avec rigueur pour reprendre le championnat en force.

S. B.

 

Reprise des entraînements hier à 18h

L’équipe fanion de l’USMH a repris du service hier après-midi. Cela s’est effectué à 18h au stade de Mohammadia. Cette reprise marque le début d’une préparation d’une période d’un peu moins de deux semaines qui coïncide avec la trêve internationale du mois d’octobre.

 

On n’a toujours pas confirmé le match amical

Tel que nous l’avions mentionné dans notre édition d’hier, l’USMH devrait consacrer la journée de ce jeudi spécialement pour se préparer avec un match amical. Néanmoins, selon nos sources, il pourrait y avoir un changement de programme en raison d’absence de sparring-partners. Jusque dans la l’après-midi d’hier, les responsables du club n’avaient toujours pas eu de confirmation. Pour bien meubler cette trêve, Boualem Charef a prévu un plan B. tout simplement, il scindera son effectif en deux et les confrontera ensuite. Une opposition.

 

Exploitation du sigle «USMH»

Le CSA veut sa part

Depuis le mois de juin dernier, la SSPA/USMH, alors présidée par Mohamed Laïb, a signé un contrat de deux ans renouvelable avec l’équipementier anglais Umbro. Ce dernier a obtenu ainsi l’exclusivité d’utiliser l’image de marque du club. Cinq mois plus tard, il semblerait que certains Harrachis ne sont pas entièrement d’accord avec quelques clauses qui composent ce même contrat. Il s’agit de quelques responsables du CSA/USMH dont «la propriété et l’utilisation du sigle du club est exclusivement de leur ressort», défendent-ils.  Selon nos informations, ces derniers, laissés sur la touche lors des négociations, voudraient être partie prenante dans l’exploitation commerciale du sigle du club tout comme la SSPA et l’équipementier anglais. Ils songeraient même à rediscuter les clauses du contrat, et ce, dans le but, bien évidemment, de bénéficier des retombées financières liées directement à l’exploitation de l’image de marque de l’USMH. Cela pourrait ne pas être possible puisque tous les engagements entre Umbro et l’USMH sont signés, n’empêche que de nombreuses solutions restent envisageables. Cela a d’ailleurs été l’objet d’une récente réunion du CSA. Les avis des membres étaient divergents. En effet, la plupart d’entre eux ne voulaient pas s’avancer dans une affaire qui risque de nuire et de déstabiliser l’USMH.

Par ailleurs, les dirigeants du CSA/USMH ont publié un avis (repris par Compétition dans son édition d’hier) à travers lequel ils mettent en garde contre toute utilisation frauduleuse du logo USMH qui est exclusivement la propriété du CSA/USMH et non pas de la SSPA/USMH.

S. B.