En l’absence des titulaires pour des raisons diverses, le staff technique des Bleu et Blanc a profité de cette joute amicale pour donner du temps de jeu à certains de ses joueurs qui, jusque-là, n’ont participé à aucun match depuis l’entame de la saison, à l’image du gardien de but Merzouki et du latéral gauche Bensalem. Le coach Darko Daniel Janackovic a profité aussi de cette rencontre pour voir à l’œuvre les espoirs du club, en l’occurrence Bakir, Aftis, Rebahi et Kechouane. La partie s’est soldée sur un nul de parité. Harrouche a ouvert le score à l’entame de la seconde période pour le RCA et le centre avant du Chihab. Djahiri a remis les pendules à l’heure dans les derniers moments de la partie. La rencontre s’est jouée devant un public très faible.
Merbah et Khaled
En marge de la rencontre, deux joueurs ont fait l’objet d’une attention particulière de la part du médecin de l’équipe sur la main courante, le gardien de but Gaya Merbah et le milieu de terrain Abel Khaled. C’est le coach en chef qui a confié les deux joueurs qui reviennent de blessure au médecin de l’équipe pour un travail spécifique. À l’issue de la rencontre, les deux joueurs nous ont confié qu’ils se sentent bien et prêts à reprendre dans le groupe ; reste l’avis du médecin.
M. A.
Equipe aligné
Merzouki (Kechouane), Nouikes (Aftis), Zaalani, Mahsas, Bensalem, Harrouche, Yattou, Bakir (Rebahi), Taib, Bouyoucefi (Boussaid), Mehaya
Zerrouk : «Le RCA doit continuer de vivre»
En marge de la rencontre amicale de samedi passé face au Chihab d’El Harrach, nous avons accosté le président de section Mustapha Zerrouk pour lui poser certaines questions liées à l’actualité du club.
Certains ont remis en cause votre désignation au poste de président de section, votre commentaire ?
Merci de me donner l’opportunité de m’exprimer dans votre journal. Pour répondre à votre question, je dirai à ces gens-là que, pour moi, l’essentiel est que l’équipe ne doit pas s’arrêter de jouer. Pour le moment, ce n’est pas ma désignation qui est importante, mais la situation dans laquelle l’équipe s’est retrouvée. A l’entame de la saison, j’étais à l’écart ; le président Amani m’a sollicité, on a discuté ensemble et j’ai posé mes conditions. Partant de là, j’ai dit oui et voilà, je suis au service du club. Maintenant pour ceux qui doutent de ma désignation au poste de président de section, ils n’ont qu’à s’adresser à la direction du club, car moi j’ai l’esprit tranquille, j’ai un document signé par le président Djamel Amani qui date d’avant sa démission.
Le président Amani est absent aujourd’hui, peut-on en connaître les raisons ?
Il se trouve actuellement en Espagne pour des affaires personnelles. Il sera de retour ce dimanche.
On croit savoir que des gens de bonne volonté bougent dans tous les sens pour mettre fin à la crise que traverse le club…
Oui, tout à fait, et c’est une bonne chose pour le club. Nous aussi, au niveau de la direction du club, on fait de notre mieux pour désamorcer cette crise. Je pense qu’avec la conjugaison des efforts de tous, on arrivera à trouver des solutions à tous nos problèmes. Je souhaite que tout le monde mette ses divergences de côté et fasse passer l’intérêt du club en premier. Aujourd’hui plus que jamais, le club a besoin de tous ses enfants.
Le président sortant, Amani, a-t-il fait le pas envers le conseil d’administration de la société ?
Il va le faire juste à son retour d’Espagne. D’ailleurs, il est dans l’obligation de le faire. Le bilan 2014 est prêt et les invitations aux membres de la société sportive le sont également.
Pourquoi exactement le bilan 2014 ?
C’est par ce bilan que nous aurons droit à nos deux subventions du ministère et de la wilaya qui représentent environ 4,5 milliards. C’est une bouée de sauvetage dans un premier temps si nous récupérons cet argent. Celui-ci nous permettra de remettre de l’ordre dans l’équipe. Le bilan est prêt. Demain nous le présenterons au commissaire aux comptes pour avoir le quitus et juste après nous l’adresserons au conseil d’administration de la SSPA, au ministère des Sports, à la wilaya de Blida, à l’APC de l’Arba, à la DJS et à la LFP. Tout cela peut se faire dans la journée.
Vous qui êtes aussi membre de l’exécutif communal, pouvez-vous nous expliquer pourquoi l’APC n’a pas jugé utile d’interférer dans la crise ?
L’APC et les membres qui composent son conseil ont leurs propres raisons pour n’avoir pas interféré dans la crise. Néanmoins, cela ne veut pas dire qu’ils sont désintéressés. Il y a des facteurs qu’on ne peut pas étaler dans les journaux et qui restent strictement professionnels. Maintenant que le bilan 2014 est prêt et qu’il va être déposé aussi au niveau de l’APC, tout cela tombe bien car mercredi prochain, il y aura une réunion du BS, et là aussi, les membres du bureau vont délibérer sur la subvention du club.
Et pour les bilans des exercices antérieurs ?
Ce qui urge aujourd’hui et à portée de main, c’est ce bilan 2014 qui peut nous ramener une grosse bouffée d’oxygène, que ce soit du ministère, de la wilaya ou de l’APC. C’est ce qui est prioritaire aujourd’hui. Pour les bilans antérieurs à l’exercice 2014, eux aussi seront présentés en temps opportun par la direction du club. Je ne sais pas si je me suis bien exprimé, mais ce dont l’équipe a besoin aujourd’hui, c’est de sortir du marasme dans lequel elle s’est empêtrée. Pour moi ceci passe par l’approbation de ce bilan 2014.
Etes-vous optimiste que le club va se relever ?
Sincèrement, je suis partagé lorsque je vois tous ces problèmes quotidiens que rencontre le club. Franchement, ça ressemble aux travaux d’Hercule. Personnellement, je vais tout faire pour que le club retrouve sa stabilité quitte à faire une parenthèse sur ma petite famille. Le jour où j’ai dit au président Amani oui, je reviens, je savais bien ce que j’allais endurer. Pour le RCA, il n’y a pas de prix, il mérite tous les sacrifices du monde. C’est dans les veines, Allah ghaleb.
Merci président…
Merci à vous et à votre journal qui m’a permis de m’exprimer. Bonne continuation.
M. A.
Guessain, un aller sans retour
Autorisé par la direction du club à aller se ressourcer auprès des siens pour quatre jours, l’Ivoirien du RCA n’a plus donné signe de vie à ce jour.
Ce dernier, selon nos sources, n’a plus l’intention de revenir à son club employeur pour des raisons personnelles. Une histoire de dû antérieur non perçu, mais aussi de promesses non tenues par le président du club, indique notre source, qui parle d’un aller sans retour de l’Ivoirien. Tout compte fait, ce dernier, qui est déjà en situation irrégulière avec le club depuis plus d’une semaine, est en passe aussi de compliquer sa relation de travail avec son employeur en prolongeant son séjour en France.
Keita reviendra après le 16 octobre
Contrairement à l’Ivoirien Ghislain Guessain, qui s’est mis dans une situation d’abandon de poste, l’international centrafricain Salif Keita, sera, lui, de retour après le match que son pays livrera face à la République démocratique du Congo, le 16 du mois en cours. Keita, qui a rejoint la sélection de son pays, la République Centrafrique, pour participer à deux matches, a été aligné comme remplaçant samedi passé face à Madagascar. Une partie que son équipe a perdue par trois buts à zéro.
Amani en Espagne
Le président sortant du RCA, qui n’a pas encore procédé aux passations de consignes, a brillé par son absence cette semaine au stade Ismail-Makhlouf. Renseignements pris auprès des dirigeants du club, il semblerait que celui-ci s’est rendu en Espagne pour deux jours pour affaires personnelles. Ce dernier est annoncé de retour aujourd’hui.